Il y a bien longtemps un redoutable dragon terrorisait toute la région. Il se cachait dans une grotte. Un jour un vaillant jeune homme , armé d'une épée et de son seul courage, réussit à le terrasser. On raconte qu'en récompense, son seigneur l'affranchit,
Il semble que le dragon ait laissé ses empreintes et quelques œufs.
Bien avant le dragon, la grotte a servi d'abri aux ours et aux hommes de la préhistoire.
Les traces d'occupation humaine sont présentes dans cette grotte, au niveau du porche d'entrée, qui a servi d'abri aux chasseurs-cueilleurs du paléolithique (10000 ans av J.-C.), puis aux agriculteurs tout au long du néolithique (4000 à 3000 ans av J.-C.). Son aménagement n'a alors cessé jusqu'à sa fortification à l'âge du bronze (2000 à 725 ans av J.-C.).
Au néolithique la voûte s'effondra partiellement, obligeant les occupants à abandonner leur mobilier sur place. Cet accident a permis aux archéologues de collecter de nombreuses informations sur les activités des occupants d'alors.
Les objets retrouvés sur place sont actuellement visibles au musée du château de Montbéliard.
On peut voir au pied de la grotte une roche ayant servi à polir les silex, témoignant de ce riche passé.
Au bas de cette caverne débute un étroit boyau qui donne accès à plus de six kilomètres de galerie, ce qui en fait l'un des réseaux souterrains les plus importants de la Haute-Saône et du Doubs.
Celui-ci est parcouru par une rivière souterraine et est entrecoupé de plusieurs siphons. Cette rivière, alimentée par la perte de la Sapoie réapparaît une dizaine de kilomètres plus loin à la résurgence de Lougres avant de se jeter dans le Doubs.
Il vous faudra trouver une boîte laissée par le dragon, pas de panique, il a été anéanti. Par contre il est indispensable d'avoir une lampe ou mieux, une frontale, des chaussures avec des semelles antidérapantes. Un pantalon de rechange sera le bien venu au retour ! Faire très attention, le sol est glissant, ne pas s'aventurer seul !
Spoiler indispensable !
Pour pouvoir retrouver cette boîte, le dragon a laissé avant de disparaître des indices dans un de ses oeufs (beaucoup plus petits que les précédents !) dont les coordonnées sont les suivantes:
N 47°32.ABC
E 6°38.DEF
Pour déterminer A, B, C, D, E et F observez bien autour de vous:
A est la colonne du lys martagon (rare en Franche-Comté)
B est la colonne de la néottie nid d'oiseau (variété d'orchidée)
C est la colonne de l'anémone fausse renoncule (très toxique)
D est le nombre d'empreintes laissées par le dragon
E est le nombre d'œufs laissés par le dragon – 1 (les oeufs ayant disparu : ou le nombre d'activités réglementées/3)
F est le nombre de lettres du village dont les habitants furent affranchis après l'anéantissement du dragon + 1
Le site est un conservatoire botanique, la cueillette des fleurs est réglementée. Évitez de sortir des sentiers. Profitez de cette première cache pour observer en contre-bas la perte de la Sapoie.
Après avoir trouvé la cache finale, vous pourrez poursuivre la visite, plus loin, on peut entendre la rivière souterraine, bien qu'un peu angoissant, le chemin n'est pas plus difficile.
Bonne recherche et bonne visite.