Skip to content

Le Barbe Bleue de Gambais Multi-cache

Hidden : 10/19/2014
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:

Cette cache multi en deux étapes n’est pas conseillée aux jeunes enfants. En effet, le thème abordé peut choquer les plus sensibles.

Merci de rester discrets et de respecter les lieux.

Elle fut publiée pour l’event d'Halloween « La nuit de l’horreur » (GC5CGGJ) du 31 octobre 2014.


Au siècle dernier, la petite ville de Gambais fut le théâtre d’évènements particulièrement tragiques.

Le 8 juin 1944, sept aviateurs de la Royal Air Force y perdirent la vie mais c’est quelques années plus tôt, entre 1915 et 1919, que les actes les plus horribles y furent commis.

Un homme y louait une villa pour y commettre des crimes épouvantables. Cet homme, Henri Désiré Landru, reste encore aujourd’hui comme l’un des tueurs en série les plus célèbres de la criminologie française. On  lui attribua au moins onze victimes, dont sept furent assassinées à Gambais.

Marié à sa cousine, séduite grâce à un mensonge sur sa profession, il eut quatre enfants et échappa à la mobilisation pour la guerre. Très instable professionnellement, il subvint aux besoins de cette famille nombreuse en organisant différentes escroqueries qui lui valurent plusieurs condamnations. Des médecins psychiatres le firent sortir de prison en le déclarant dans « un état maladif qui, sans être de la folie, n’est plus du moins l’état normal ». Mais une fois libéré, il poursuivit ses escroqueries et, rapidement identifié par la justice, s’enfuit pour échapper à un procès qui le condamna par défaut à être déporté à vie au bagne. Il est possible que cette condamnation l’ait conduit à devenir un assassin. En effet, il ne pouvait tout simplement plus se permettre d’être reconnu par l’une de ses victimes.

Utilisant de nombreux pseudonymes, se faisant passer pour un homme veuf et relativement fortuné, il entreprit de séduire des femmes en publiant des annonces matrimoniales. Ses victimes : des femmes seules, possédant quelques économies, et surtout isolées de leur entourage. Leur promettant le mariage et une vie prospère, il leur faisait signer des procurations bancaires puis les invitait à séjourner quelques jours à la campagne, notamment dans une maison isolée de Gambais, où il les assassinait et faisait disparaitre leurs corps. Puis il vidait leurs comptes en banques et vendait leurs biens, bénéficiant même pour cette dernière opération de l’aide de sa famille auprès de qui il passait pour un entrepreneur.

On pense qu’il se débarrassait des corps en les découpant et en les brulant dans une chaudière trouvée dans cette maison. Mais Gambais est une petite ville et, lorsque les autorités furent interrogées sur la disparition de certaines femmes, les soupçons finirent par se porter sur l’habitant de la maison dont la cheminée dégageait des odeurs nauséabondes à des périodes où le chauffage n’était pourtant pas nécessaire.

 

Le procès qui suivit eut un écho retentissant.

D’abord en raison des révélations étonnantes qu’il livra. Par exemple, Landru n’achetait que des billets allers-simples pour ses victimes alors qu’il prenait des allers-retours pour lui-même, ce qui marqua la mémoire des guichetiers de la compagnie des chemins de fer. Ensuite, un petit carnet fut découvert dans lequel on trouva de nombreuses notes, comme les dates des disparitions des victimes. Sa comptabilité révéla l’achat de très nombreuses scies, ainsi que beaucoup de charbon. Dans un tas de cendres jouxtant sa maison, on retrouva des épingles, des boutons, des morceaux de corsets appartenant aux disparues, ainsi que des débris de dents et d’os humains.

Ensuite en raison du caractère spectaculaire du procès. Landru nia jusqu’au bout être l’auteur de ces crimes, faisant même preuve d’humour, d’éloquence et de provocation :  « Moi ? J’ai fait disparaitre quelqu’un ? Eh bien, ça alors ! Si vous croyez tout ce que racontent les journaux !», « Si les femmes que j’ai connues ont quelque chose à me reprocher, elles n’ont qu’à déposer plainte ! ». Un jour, Landru déclencha l’hilarité de la salle et le président menaça de renvoyer tout le monde chez soi ; l’accusé répliqua aussitôt « Pour mon compte, monsieur le Président, ce n’est pas de refus ».           
Son avocat aussi se montra brillant. Il alla jusqu’à annoncer que certaines des victimes étaient bien vivantes et allaient témoigner, pointant son doigt vers la porte du tribunal. Lorsque les regards se tournèrent vers la porte, il souligna que tous ceux qui avaient regardé démontraient leur conviction de l’innocence de son client. L’avocat général rétorqua immédiatement que Landru, lui, n’avait pas tourné la tête.

Ce procès-spectacle se termina par une condamnation à mort puis une exécution. Jusqu’aux derniers instants, Landru refusa de révéler la vérité et continua ses traits d’esprit.


La première étape de la cache vous amène au cimetière de Gambais.

Attention aux horaires d’ouverture :

Horaire d’hiver : de 9h30 à 19h

Horaire d’été : de 8h à 21h

Vous devrez y trouver la tombe des sept aviateurs de la RAF (voir le spoiler)

A = le quatrième chiffre du matricule du deuxième aviateur

B = le cinquième chiffre du matricule du quatrième aviateur

C = le deuxième chiffre du matricule du sixième aviateur

D = le dernier chiffre du matricule du septième aviateur

E = le deuxième chiffre du matricule du cinquième aviateur

F = le cinquième chiffre du matricule du deuxième aviateur

 

Final – Le final se trouve près de la maison où Landru commit ces crimes abominables.

Les coordonnées du final sont N48°46.ABC E001°40.DEF.

 

 

Additional Hints (Decrypt)

JC vagrezrqvnver : ibve fcbvyre Svany : N raiveba ha zrger fbvknagr-qvk qh fby

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)