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La Hamaïde Multi-cache

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bradgi: J'archive La Cache, laissant la place aux autres Géocacheurs
Bradgi et ploufplouf

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Hidden : 10/24/2009
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Prévoir de bonnes chaussures pour y accéder.


Une multi car il n'était impossible de créer une cache sur la batîsse



LA HAMAÏDE




Son Histoire

. Ce bâtiment a été construit vers 1650, comme « Maison Seigneuriale » par Jean de La Hamaide, à l’époque Seigneur de Chéreng, qui mourut en 1668. Du fait des trop nombreuses dettes, les héritiers refusèrent la succession.

Pendant plus de dix ans, les biens de la succession furent gérés par un Curateur pour la défense des intérêts des créanciers et finalement furent vendus en 1679.

A partir de ce moment, la maison fut louée à divers locataires successifs et ce, jusqu’en 1898. Depuis cette époque elle est régulièrement habitée par son propriétaire.

Entre temps, en 1672, à l’instigation du Curateur répondant au souhait de l’administration Royale, le Bâtiment était devenu le siège du Relais de la Poste Royale aux Chevaux de Pont à Tressin, sous le nom de « l’Auberge du Soleil ».

Cette activité prit fin vers 1850 du fait du développement des transports par Chemin de Fer. Ensuite, et jusqu’en 1969, la maison fût occupée par un Négoce de Grains et Engrais. Enfin, en 1969, Monsieur et Madame MEILLASSOUX actuels propriétaires firent l’acquisition de cette propriété pour un usage familial.

La tradition rapporte que le roi Louis XIV aurait dormi dans cette maison lors de l’un de ses passages en Flandre. D’après les recherches effectuées par Monsieur MEILLASSOUX aux archives départementales sur les mémoires de Michel Ange de Vuorden (1629-1699) Seigneur de Chéreng, il est précisé que le Roi fit un voyage avec les grands de sa cour en 1680 pour leur montrer la Flandre et que le cortège s’arrêta pour manger à midi au Pont à Tressin (donc la Hamaide) le 03 Août 1680.


Le droit de vinage

Ce lieu-dit Pont à Tressin est lui-même lié au droit de vinage (ou péage) s’appliquant sur les ponts de la Marque. Ce droit est plus ancien que la maison et on en a trace dès le début du 14 ème siècle. Au Moyen-Age, la Marque coulait dans un lit mal creusé qui formait de vastes marais et rendait la région difficilement franchissable par les cavaliers et les voitures.

Aux quelques rares points de resserrement étaient établis des ponts pour le passage des routes : ainsi nous connaissons Pont à Marque, Pont à Bouvines et Pont à Tressin.

A cette époque, à défaut de « Service des Ponts et Chaussées », c’étaient les seigneurs locaux qui faisaient à leurs frais, construire les Ponts et paver les chemins, avec aussi l’aide des « corvées » demandées aux habitants des lieux ;

- Les péages instaurés sur les ponts et les routes devaient permettre aux seigneurs d’être dédommagés des frais de construction et d’entretien et ils étaient perçus avec l’autorisation de l’administration royale.

C’est ainsi que fut créé, dès les temps très anciens, le Péage sur les ponts à Tressin sur La Marque.

Au 18 ème siècle fut créé le « Service des Ponts et Chaussées » et de grands travaux furent réalisés : le creusement du lit de la rivière pour canaliser l’eau et réduire les inondations, l’assèchement des marais pour gagner des terres cultivables, drainage, etc … donnant au paysage local sensiblement son aspect actuel.

Le Droit de Péage sur les ponts à Tressin sur La Marque fût supprimé par l’Administration de la République en 1790 dans le cadre des lois relatives à l’abolition des privilèges….


Sa grande cheminée
>p> Elle est l’élément historique le plus important de la maison.

Son mystère : elle est plus ancienne que la maison.

D’après ses recherches et les éléments qu’il possède, Monsieur MEILLASSOUX pense pouvoir affirmer que les pièces de la grande cheminée ont été reprises dans l’ancien château féodal construit par les La Hamaide vers les années 1400, quand ils sont devenus seigneurs de Chéreng.

Cette cheminée de 2,15 m sur 2,50 m en pierre de Tournai est caractérisée par le style bourguignon et possède trois écussons :

Les armes de France, les armes des de la Hamaide et les armes de Jean Sans Peur qui fut duc de Bourgogne de 1404 à 1419. Au centre de ce blason le Lion des Flandres, surajouté par le duc qui aurait hérité de cette province par sa mère, permet de situer la cheminée entre 1404 et 1430.


Sa restauration

En observant les photographies on peut remarquer les travaux de restauration de la façade, entrepris par l’actuel propriétaire.

- Au 1 er étage :

En 1977 : suppression de la porte en bois qui servait à rentrer les sacs de grains. Elle est remplacée par une fenêtre semblable aux autres.

- Au rez-de-chaussée :

Remplacement de 2 châssis à gauche de la porte d’entrée.

- Enlèvement des enduits et rejointoiement complet de la façade.

- Retrait des volets en bois qui cachaient certaines sculptures.

En 1994 : les pierres atteintes par « la maladie de la pierre » sont remplacées. Le cartouche portant un soleil a été repeint. Cette restauration a valu à Monsieur et Madame MEILLASSOUX , un prix décerné par l’Association des vieilles maisons françaises.

Enfin, en 2003, d’autres pierres ont été remplacées et toutes ont été couvertes d’un enduit les protégeant de la pollution.

Dernièrement, à la demande de la Municipalité, les installations EDF ont été enterrées et la maison a bénéficié de la pose d’un joli trottoir pavé avec illumination nocturne de la façade, qui mettent le bâtiment en valeur.



Consultez le site Geocaching en France

Additional Hints (Decrypt)

nh cvrq qr y'neoer

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)