L'îlot du Nohic (900 m²) est situé dans la rivière d'Étel, tout près du Magouër. Un gardien de parcs à huîtres y a habité en 1935, avec sa femme et sa fille.
Tranche de vie
Berthe Prima, 78 ans, la fille du gardien du Nohic :
"Je suis retournée sur l'île du Nohic l'été dernier. Je n'y avais pas remis les pieds depuis soixante-dix ans ! Pourtant ce n'est pas si loin... Mais c'est comme ça, la vie. Le temps a passé et, jamais, je n'ai eu l'occasion de remonter sur l'îlot. Plus je m'en rapprochais, plus les souvenirs émergeaient. Les larmes me sont venues.
« Je suis arrivée sur la petite île en 1935. J'avais tout juste 3 ans. J'y ai vécu quatre ans. Avec mes parents, nous avions déménagé de Nostang. Je n'avais jamais vu la mer. Mon père, Jean-Louis Le Guludec, travaillait dans une ferme. Il a accepté la proposition de Monsieur Jouanno de devenir le gardien de ses parcs à huîtres situés tout autour de l'île. Il y en a toujours d'ailleurs !
« J'étais enfant unique. De temps en temps mon père allait chercher une camarade sur le continent. Parfois c'est moi qu'il conduisait chez elle. Pour jouer. Mais je n'ai pas non plus le souvenir de m'être ennuyée seule sur le Nohic. Une fois, j'ai oublié ma seule poupée dehors. Il a plu des cordes. Ses yeux en pâte à papier étaient comme fondus.
« Nous habitions dans la petite maison aujourd'hui en ruine. Une seule pièce, meublée d'une table et deux bancs, une armoire et deux lits de coin. Celui de mes parents à gauche, le mien à droite. Il y avait une échelle de meunier pour grimper au grenier où mon père entreposait des pommes de terre, des cageots, etc. Et il y avait cette cheminée dont j'ai retrouvé l'empreinte. Je me vois encore près du feu.Les boîtes de pâté Hénaff pour écoper
« Je me souviens aussi des grandes marées. Quand la rivière montait très haut et inondait la maison ! Nous prenions les boîtes de pâté Hénaff vides - qu'on avait gardées de côté - pour vider l'eau dehors. Eh oui ! Nous n'avions ni eau courante ni électricité. L'eau de pluie était récupérée dans une cuve et nous nous éclairions avec des lampes à carbure.
« Au début ma mère, Marie-Anne, travaillait dans une conserverie en face, au Magouër. Mais après l'explosion d'une chaudière elle ne voulait plus y aller. Elle est devenue journalière chez les maraîchers de Plouhinec. Mon père la conduisait dans sa petite embarcation, une plate de 2 mètres, qu'il manœuvrait à la godille ou à la rame.
« Il faisait tout avec sa barque : le plein de bois de chauffage, le plein d'alimentation, en plus des œufs de nos deux poules et de l'ail, des échalotes et des patates qu'il cultivait dans le lopin de terre, derrière la maison. Parfois, on traversait jusqu'à Étel. Pour y acheter des habits, par exemple. C'est là aussi, à la bijouterie, qu'on m'a acheté mes premières boucles d'oreilles.
Pour mettre la main sur la boite, trouvez l’indice caché aux coordonnées suivantes :
N 47° 39.894 W 003° 12.878
Cette cache fait partie d'une série de 8 caches. Elles contiennent toutes un indice. Grâce aux 8 indices réunis vous pourrez résoudre l'énigme d'une 9ème cache bonus.
La série de cache peut se faire à pied (15 km). Il est possible du 1er juin au 30 septembre de prendre le passeur à Etel qui vous emmène de l'autre côté de la Ria. Vous pourrez ainsi faire la boucle de 15 km passant le long des caches et rejoindre votre voiture à Etel à pied.
Un roadbook des 9 caches est disponible sur demande.