Je suis passé devant des centaines de fois sans le voir,... et puis un jour... Lors de sa visite à DRULINGEN en 1812, le Préfet du Bas-Rhin, Lezay-Marnésia, sollicite la population de Drulingen de faire preuve de patriotisme et de rallier la Garde Nationale. Suite à cette requête, Drulingen équipe entièrement neuf cavaliers. De plus, il demande l’installation de bancs « Napoléon », pour commémorer la naissance de l’Aiglon François Charles Joseph , Roi de Rome et Duc de Reischtadt (fils de Napoléon 1er et de son épouse Marie-Louise d'Autriche).
Dans une lettre en date du 22 avril 1811, adressée aux municipalités, le préfet écrivait:
«La solennité du deux juin doit être marquée non seulement par l'allégresse universelle, mais encore par des monuments, qui en éternisent le souvenir … L'un de ceux que je veux généraliser dans les départements est celui des reposoirs placés de distance en distance, le long des routes et des chemins communaux, pour la facilité des voyageurs et des cultivateurs qui portent des fardeaux. Je vous invite à prendre vos mesures pour que d'une demi-lieue en une demi-lieue un reposoir en pierre soit établi … Il conviendrai d'y joindre un banc… et derrière ces bancs seront plantés 4 à 5 arbres… Il faut qu'un jour chacun dise en se reposant sous ces ombrages : Nous le devons au Roi de Rome".
Tous les frais étaient à la charge des communes qui s'empressèrent de réaliser les Nabele Bänk (Bancs de Napoléon).
Le linteau au dessus servait à poser les charges portées à bout de bras. En Alsace, il ne reste plus guère que deux cent cinquante bancs-reposoirs sur le millier mis en place en 1811 et 1854.
"Nabele Bänk #2""GC29X3E"
"Et au milieu coule une fontaine" "GC29BQN"
"Vue sur la frontière""GC2AK21"