Donjeux est un village remarquable par la présence de son château qui domine les méandres du Rognon. Il doit également son importance sur le plan industriel à l’existence deux forges qui y furent en activité, l’une selon la méthode champenoise, la seconde à l’anglaise. |
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La première, fondée en 1628, se composait au départ d’un moulin à forges, d’un martinet, d’un fourneau à fer, d’une fonderie, d’une tréfilerie, d’un bocard et d’un patouillet, de deux affineries et d’un martinet. Vers 1810, la production annuelle est alors de 350 tonnes de fer. Huit ans plus tard, le haut-fourneau, remis en activité consomme 750 tonnes de minerai et 880 tonnes de charbon de bois. Vingt-quatre ouvriers y travaillent ainsi que quarante minerons, quarante-sept forestiers et quarante-cinq voituriers. En 1827, la production est de 522 tonnes de fonte en gueuses et 435 tonnes de fer en barres. En 1837, Gény qui est devenu l’exploitant, double la production après avoir ajouté deux fours à puddler.
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L’usine fermera ses portes en 1864. Un bâtiment principal de la seconde forge datant du 18e siècle subsiste encore. Aux activités traditionnelles s’adjoignent une pointerie et de la fonte de moulage. À partir de 1860, on transforme l’établissement en forge à l’anglaise et l’équipe de laminoirs, de deux machines à vapeur, et d’une roue hydraulique de quatre-vingts chevaux. |
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