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1793 : Boulets du siège de Lyon Multi-cache

Hidden : 3/18/2015
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Cette mini-multi devait être initialement une cache traditionnelle. Mais suite à des problèmes de proximité avec d'autres caches, j'ai dû la déplacer. Les informations sont faciles à trouver et toutes au même endroit.

La fin de l’année 1793 a vu se dérouler à Lyon des évènements tragiques d’une grande ampleur.  C’est le temps de la Terreur. Lyon est une ville qui s’est soulevée contre la Convention Nationale et a affirmé son caractère fédéraliste et royaliste. De 9 août au 9 octobre, la ville est assiégée. Les insurgés étaient au nombre de 10000 hommes, contre 65000 pour les républicains. Les 15 et 16 septembre, l’étau se resserra et les combattants se retranchent dans leur bastion de la croix-rousse et de la plaine des Brotteaux. De violents combats eurent lieu. La croix-rousse fut bombardée par des canons postés à la Guillotière, qui envoyaient des boulets chauffés au rouge (d’où l’expression restée célèbre : « tirer à boulets rouges ») afin de mettre l’incendie de partout.

 


Certains de ces boulets s’abattirent sur la façade de l’Eglise Saint Polycarpe et laissèrent des traces le long des colonnes de la façade que l’on peut encore voir (cercle rouge). D’autre part,le groupe sculpté « L’enfant Jésus et les anges », juste au-dessus de l’entrée (cercle bleu), a été détruit par les révolutionnaires, certainement après le siège de Lyon.

 


Après le siège, la répression de Foucher et Collot d’Herbois fut terrible. Le département du Rhône avait déjà été puni en perdant la Loire (et devenant le plus petit département de France). La 2ème ville de France (à l’époque) fut débaptisée et fut nommée « Ville-Affranchie ». Mais le plus grave furent les exécutions sommaires, quasiment sans jugement : par la guillotine (Terreaux) ou le canon à mitrailles (Brotteaux – Voir la cache « La chapelle des crânes » GC2GX58 de jiffax). C’était le temps de la dénonciation, où l’on condamnait quelqu’un à mort pour le seul motif qu’il avait un comportement suspect…Les procès avaient lieu au 1er étage de l’Hôtel de Ville de Lyon (Terreaux), les exécutions sur la place des Terreaux. Pour accélérer l’épuration, les prévenus étaient jugés en groupe, en quelques minutes…Du 20 septembre 1793 au 20 avril 1794, il y aura 1962 victimes à Lyon, alors que sur la même période, il n’y en aura « que » 542 à Paris, ville pourtant bien plus peuplée. La population de Lyon passera de 130000 avant le siège à moins de 80000 (beaucoup ayant fui, d’autres ayant été emprisonnés et/ou tués)(l’objectif initial des hommes de la Convention étant de la ramener à 25000..). Plusieurs maisons aristocratiques, celles qui avaient résistées au siège, furent détruites pierre par pierre, notamment celles de la place Bellecour.

 


Et pour conclure et se mettre dans l’esprit et dans l’ambiance des pensées révolutionnaires, une petite citation de Fouché : « Energie et sévérité, braves sans-culottes, point de faveur, point de fausse pitié, traitez les ennemis du peuple comme il les traiterait lui-même. Partagez son indignation, sa colère et sa vengeance.[…]. Ayons le courage de marcher sur des cadavres pour arriver au bonheur public, à la régénération du monde »

Sources : Fouché – Les silences de la pieuvre – Emmanuel de Waresquiel – Tallandier/Fayard – 2014

http://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Lyon

http://www.eglisedespentes-lyon.cef.fr/spip.php?article28 (lien pour ceux qui souhaitent découvrir l’église baroque Saint Polycarpe (point R1)(Contruite en 1655 par les Oratoriens) qui mérite une visite, et qui contient le cœur de Pauline Jaricot à gauche dans la nef. Et aussi de très belles orgues datés de 1840. Au XIXème siècle, c’était l’église la plus fréquentée de Lyon, à cause de la présence des canuts et de leur développement économique. A noter que cette Eglise a été bâtie à flanc de colline, si bien que sa coupole est accessible (passage non ouvert au public) depuis la rue Burdeau, parallèle à la rue Leynaud où se trouve l’Eglise.

 


On peut donc facilement apercevoir les toits de l’Eglise en prenant le passage Thiaffait (point R1), assez typique du quartier.

Pour trouver les renseignements utiles pour résoudre cette multi, il faut se rendre aux coordonnées ci-dessus de la page de présentation de la cache (angle ouest du croisement des rue Leynaud et de l'Abbé Rozier)

- Sous le panneau sens interdit, on trouve un petit vestige d'un ancien couvent aujourd'hui démoli. S'agit-il d'une croix gravée dans le mur ? (A=1) . Ou du début d'un arc ? (A=5)

- Quel est le nombre de pilastre(s) (ou colonne(s) encastrée(s)) sur la façade de l'église qui a (ont) été endommagée(s) par la retombée du (ou des) boulet(s) ? (B)

- Dans la rue de l'Abbé Rozier, côté Est, à 3 m de l'angle avec la rue René Leynaud, il y a au sol une plaque métallique carrée (50 cm x 50 cm) de l'EDF. Dessus, il y a 4 chiffres de marqués. Quel est le chiffre qui revient 3 fois ? (C)

- Faire la somme des 2 derniers chiffres de l'année de naissance de René Leynaud, ancien résistant. C'était un ami d'Albert Camus, ce dernier venant souvent le voir dans son appartement non loin.(D)

La cache se trouve en N45°46,2A(B+1) E4°50,0(C/2)(3x(C-1)-D)

Vous cherchez une boîte cylindrique de 5,5 cm de long et de 1,5 cm de diamètre. Pas de stylo dans la cache.

Additional Hints (Decrypt)

Qnaf yr purpxre

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)