La Balade Des Remparts de Provins

J’ai posé cette boucle pour vous faire découvrir Provins, et plus exactement le tracé de ses remparts dont certains morceaux existent encore, héritage d’un passé nous venant directement du moyen-âge où la ville de Provins était la digne rivale de Paris ou même de Rouen.

De cette époque, ne subsiste qu’une partie des remparts maintenus en ville haute et ici et là des morceaux de remparts cachés mais que votre oeil expert saura trouver. A la place des remparts, il existe un chemin piéton boisé très agréable, et c’est ce chemin que vous allez découvrir. Alors échauffez bien vos muscles car Provins n’est pas plat partout ^^” .

Attention / la boucle est en majeur partie piétone et donc si l’envie vous prend de la faire en voiture elle vous demandera une connaissance de Provins très affinée car la ville regorge de sens interdits et impasses donc je vous conseille de faire la boucle à pied ou à vélo ( je vous ai mis plusieurs points de parking en fonction de la cache depuis laquelle vous désirez partir ;) )

La boucle fait environ 7km avec un dénivelé de 70 m.

N’oubliez pas les mystères sur votre chemins, vous pouvez les résoudre facilement sur place où avant de partir.

Attention la cache n'est pas au coordonnées indiqué, il vous suffit de resoudre les calculs si dessous 

N48° X.Y E3° 17.Z

X = Largueur de bassin de piscine + 8

Y = ( produit du score 30 A ) + 38

Z = longueur de bassin de piscine x 16.5

Pour la petit histoire du lieu 

Vous trouverez ce batiment non loin de la cache qui témoigne du passé thermale de Provins. 

En 1648, l’aspect irisé de l’eau sortant des prairies situées entre les remparts et l’hôpital général, intrigua fort le médecin Michel PREVOST. Il prouva, avec le soutien d’un autre médecin Provinois, Pierre LEGIVRE, que cette eau possédait certaines propriétés curatives.

Le Prieur des Dominicains attesta que « les eaux avaient tempéré la chaleur excessive de son foie, déchargé ses reins de plusieurs gravelles, évacué sa bile et fortifié son estomac ».

En 1654, le maire Etienne Rose, Maître d’hôtel de Louis XIV, voit sa fille guérir d’une douleur de rate en buvant l’eau de cette source ; en reconnaissance, il creuse un puits qui rassemble tous les filets d’eau. La fontaine se fait alors une certaine renommée.

En 1766, le maire Claude RIVOT élève la margelle du puits de deux pieds, pave les abords, plante plusieurs allées et pratique une petite route qui rejoint les Grandes Planches.

En 1776, l’Intendant de la Généralité de Paris demande la construction d’un bâtiment des eaux minérales dans une enquête relative aux revenus, charges et travaux présentés au Maire et aux échevins.

Le 17 Mai 1777, une délibération de la communauté donne, à bail emphytéotique, l’exploitation des eaux minérales. Il est souscrit avec le Marquis de Saint-Phal, à charge pour lui de verser à la Ville, une rente annuelle de 120 livres et de construire, dans un délai de dix ans, un corps de bâtiment estimé à 10 000 livres destiné à recevoir les personnes « venant aux eaux ». L’Intendant approuve, mais sur contestation du Marquis le roi annule bail et la concession est attachée au domaine royal le 14 mars 1778.

En 1778, il n’existe plus de preuve de sa possession par la Ville.La charte de concession de la fontaine minérale à la ville accordée par un comte de Champagne, avait dû disparaître au cours des guerres civiles.

Une requête s’oppose à l’arrêt royal de 1778 et par un nouvel arrêt du Conseil du Roi du 25 avril 1780, la Ville retrouve la propriété des murs, fossés et remparts, donc de la fontaine ferrugineuse.

Mais le 17 fructidor, an VII, (17 septembre 1798), la propriété est à nouveau contestée. Après plusieurs péripéties, Félix Bourquelot, Maire, obtient la concession gratuite de la fontaine à la Ville de Provins (1840).

En 1805, sous l’impulsion de Christophe Opoix, inspecteur des Eaux, Moreau Le Jeune construit un édifice à colonnes grâce à un don de Mr MAGIN, inspecteur de la navigation. Les colonnes proviennent du cloître de l’abbaye de Saint-Jacques.

Un règlement d’exploitation fixe strictement l’utilisation de l’eau minérale et sa mise en bouteilles cachetées.Christophe Opoix, chimiste et écrivain né à Provins le 28 février 1745, mort à Provins le 12 août 1840 était apothicaire à Provins ; il fut envoyé par son département, en 1792, à la Convention, où il siégea parmi les modérés. II occupa plus tard, sous la Restauration, divers emplois dans l'administration des eaux et forêts. Il s'était acquis une certaine réputation par d'intéressants travaux sur les eaux minérales, sur les couleurs, sur la fabrication de la poudre, et il était membre de l'Académie de médecine. Il s'était aussi occupé d'érudition locale et il avait notamment publié, en 1823, une Histoire et description de Provins

Les analyses d'eau se succèdent toujours plus précises en raison du progrès scientifique.

Vauquelin, en collaboration avec Bellanger, pharmacien à Provins, détermine la présence d’acide carbonique, puis, Thénard, celle de manganèse.

L’exploitation de l’établissement des eaux minérales avec droit de faire danser, donner à boire et louer des chaises sur le rempart, est mise en location par adjudication.

En 1871, le docteur Naudot, Inspecteur des Eaux minérales, publie une brochure qui contribue grandement à la renommée des eaux minérales de Provins. Il y vante leurs propriétés thérapeutiques. Devant le succès, l’établissement est rebâti en 1868.

En 1878, Houdry, conducteur des Ponts et Chaussées, réussit le captage rationnel des eaux. Baignoires et appareils d’hydrothérapie sont installés.

En 1900, un projet d’acquisition et de mise en valeur par le Réveil médical échoue. Malgré la reconnaissance d’une propriété radioactive des eaux et la publicité faite, la fréquentation baisse. L’hôtellerie et les attractions des villes d’eau ne parviennent pas à s’édifier. Le débit de la source faiblit et la guerre de 1914.18 arrive. La vocation de ville d’eau ne s’épanouit pas.

En 1941, la source est définitivement tarie. La Ville de Provins utilise les lieux et les bâtiments pour y implanter le bassin découvert de l’actuelle piscine. 

source site " http://michellemarc.no-ip.org/lavoulzie/debut.php " 

The Trail the ramparts of Provins

I asked this loop for you to discover Provins, and more precisely the route of its walls, some pieces still exist legacy of a past coming to us directly from the Middle Ages when the city of Provins was the worthy rival Paris or even of Rouen.

From that time remains only a part of the ramparts maintained in uptown and here and there pieces of walls hidden but your expert eye will find. Instead of walls, there is a very pleasant wooded footpath, and this way you will discover. So warm up your muscles as well Provins is not flat everywhere ^^ ".

Warning the loop is in major part pedestrianized and so if you feel like doing the drive she will ask you a very refined knowledge of Provins because the city is full of meaning forbidden and impasses so I suggest you do the loop walk or bike (I have put you more points parking depending on the hides from which you want to go;))

The loop is about 7 km with an elevation of 70 m.

Remember the mysteries on your roads, you can easily solve on the spot where before leaving.

The cache is not at the coordinates indicated Warning

To find the correct contact, you have to solve ...

N48° A.B E3° 17.C

A = Swimming pool width + 8

B = ( Product score 30 A ) + 38

C = swimming pool length x 16.5

For the small history of the place laugh

You will find this building near the cache that reflects the thermal Provins past.

In 1648, the iridescent appearance of the water flowing out of meadows located between the ramparts and the general hospital, very puzzled the doctor Michel PREVOST. He proved with the support of another doctor Provinois Pierre LEGIVRE, that some water had healing properties.

The Prior of the Dominicans testified that "the waters were tempered the excessive heat of his liver, his kidneys discharged several intraclasts, vented his spleen and fortified his stomach."

In 1654, Mayor Stephen Rose, Master of hotel of Louis XIV, sees her daughter heal from pain spleen drinking water from this source; in recognition, he digs a well that collects all the water streams. The fountain then made some fame.

In 1766, Mayor Claude RIVOT student by the well two feet, paves the outskirts, plant several comings and makes a small road which joins the Big Boards.

In 1776, the Intendant of the Generalitat de Paris request the construction of a building of mineral water in a survey on income, expenses and work presented to the Mayor and Aldermen.

May 17, 1777, a resolution of the community gives, in long lease, the exploitation of mineral water. He signed with the Marquis de Saint-Phal, dependents for him to pay the City an annual pension of 120 pounds and build, within a decade, an estimated body building to 10 000 pounds for receiving people "coming to the waters." The Steward approves, but on challenging the Marquis King cancels the lease and the concession is attached to the royal domain March 14, 1778.

In 1778, there is more evidence of possession by Ville.La concession charter mineral fountain to the city granted by a count of Champagne, had to disappear during the civil wars.

A request opposed the royal decree of 1778 and by a further judgment of the Council of King's April 25, 1780, the City found the property walls, ditches and walls, so the ferruginous fountain.

But the 17 Fructidor, Year VII (17 September 1798), the property is challenged again. After several adventures, Felix Bourquelot, Mayor, gets free grant from the fountain to the city of Provins (1840).

In 1805, under the leadership of Christophe Opoix, Inspector of Waters, Moreau the Younger built a vertical building through a donation from Mr MAGIN, inspector of navigation. The columns come from the cloister of the abbey of Saint-Jacques.

A fixed operating rules strictly the use of mineral water and bottling cachetées.Christophe Opoix, chemist and writer born in Provins February 28, 1745, died in Provins August 12, 1840 was an apothecary in Provins; he was sent by his department in 1792 to the Convention, where he sat among moderate. He held later during the Restoration, various jobs in the administration of water and forests. He had acquired a reputation for interesting work on mineral water, the colors, the manufacture of gunpowder, and was a member of the Academy of Medicine. He had also held local scholarship and had notably published in 1823, a history and description of Provins

Water testing always follow more specific because of scientific progress.

Vauquelin, in collaboration with Bellanger, pharmacist in Provins, determines the presence of carbonic acid, then, Thenard, that of manganese.

The operation of the establishment of mineral waters with right to dance, give drink and rent chairs on the wall, is being let by tender.

In 1871, Dr. Naudot, Inspector of mineral water, publishes a brochure that contributes to the reputation of the mineral waters of Provins. It boasts their therapeutic properties. Given the success, the facility was rebuilt in 1868.

In 1878 Houdry, driver of the Highways, passes the rational water catchment. Tubs and hydrotherapy devices are installed.

In 1900, a proposed acquisition and development by medical Wake fails. Despite the recognition of a radioactive water property and advertising, attendance down. The hotels and attractions spas fail to edify. The spring flow weakens and 1914.18 war happens. The water city of vocation does not flourish.

In 1941, the source is finally dried up. The City of Provins uses places and buildings to implement the overdraft of the current pool basin.

la boite est une nano magnétique // the box is a magnetic nano