Vous étiez inquiets pour Iris ? Oui moi aussi !
Après sa capture, elle fut emmenée sans ménagement au premier étage du bâtiment.
- Tu voulais rencontrer le big boss ? Eh bien tu es dans son bureau ! J’espère que tu es contente ! plaisanta un garde en l’attachant solidement sur une chaise avec des liens de serrage qui lui comprimaient les poignets un peu plus à chaque mouvement.
- Ouais ! Je crois qu’il voudra te rencontrer aussi ajouta un second garde. En attendant, passe une bonne nuit !
Et les gardes ricanant sortirent en verrouillant la porte.
- Bon, j’ai jusqu’au matin pour me sortir de là pensa Iris.
La pièce était meublée luxueusement mais sommairement. Un bureau en bois massif, vide. Un tableau au mur représentant des formes géométriques. Un fauteuil qui avait l’air bien plus confortable que la chaise où elle était attachée.
- Les visiteurs sont plutôt mal reçus ici, mais c’est ma chance.
En effet, les liens étaient solides mais la chaise de bois beaucoup moins. Iris réussit à se mettre sur ses pieds et se laissa tomber au sol lourdement. Comme elle l’espérait, la chaise se brisa en plusieurs morceaux. Au prix de quelques ecchymoses, elle était libre.
- Ça t’apprendra à lésiner sur les moyens ! Bon voyons voir ce qu’on peut trouver ici, et mettons les voiles !
Elle fouilla rapidement les tiroirs du bureau mais ils ne contenaient que quelques crayons. Pas de double fond. Par contre, le tableau dissimulait un coffre-fort.
- Pas très original !
C’était le même modèle que celui utilisé à l’agence. Iris eut tôt fait de le déverrouiller.
- Bingo !
Elle parcourut rapidement les papiers et en resta bouche bée.
- Mille millions de mille tomates ! Il faut absolument que l’agence sache ça ! Ce soir même, je n’ai pas de temps à perdre !
Elle fourra les papiers dans un sac et se dirigea vers la fenêtre. Elle donnait vers l’arrière du bâtiment et par chance, les gardes avaient l’air occupé de l’autre côté.
Descendre, traverser la cour en courant et escalader la palissade fut un jeu d’enfant.
Elle récupéra sa voiture laissée heureusement assez loin du bâtiment ennemi. Avec son téléphone elle photographia une à une toutes les pages du document.
- Au vu de ces informations, je ne peux avoir confiance à personne à l’agence. Mais il me faut de l’aide.
Elle savait qui contacter, un ancien agent qui l’avait toujours soutenue. C’était aussi un géocacheur à ses heures. Dissimuler la micro card avec les photos dans une géocache était une bonne idée pour ne pas alerter l’agence.
- Je mets en dessous un message crypté pour lui indiquer où je planque les infos… le titre lui indiquera le code que j’utilise. Quant à la clé… il la verra, elle crève les yeux la clé ! Plus c’est gros comme on dit … Et moi, je retourne à mes tomates me mettre au vert en attendant.
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