LES MARAIS D'AUVERS Traditional Geocache
Vandergore: Bonjour,
Puisqu'il n'y a pas eu de maintenance dans un laps de temps raisonnable, j'archive cette cache définitivement.
voir aussi : http://www.geocaching.com/about/guidelines.aspx#cachemaintenance
Comme cet archivage a eu lieu à cause d'un manque de maintenance, il m'est impossible de la réactiver.
Si vous voulez refaire une cache ici ... s.v.pl. soumettez un nouveau listing.
Cordialement,
Vandergore / Geocaching HQ - Volunteer Reviewer
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Size: 
(small)
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Garez vous prés de l'Eglise puis suivre le chemin jusqu'au lavoir.
LES ZONES HUMIDES :
La caractéristique principale d’une zone humide par rapport à un milieu terrestre réside dans sa capacité à retenir l’eau en excédent dans le sol ou à sa surface.
En plus de ce rôle d’éponge que la nature a confié aux zones humides, c’est-à-dire stocker et restituer l’eau, les zones humides se caractérisent aussi par une formation de sols très particulière qui lui confère un développement de communautés végétales et animales particulières.
La plupart des zones humides de nos vallées sont constituées de tourbières, zones humides un peu particulières par la présence d’eau de façon quasi permanente et avec un très faible niveau d’oxygénation.
Ces conditions conduisent à des composés organiques d’origine végétale formant une matière entièrement organique, non minéralisée.
Les milieux naturels que constituent les tourbières sont reconnus comme des milieux remarquables par leur richesse écologique, ce qui conduit à leur porter, enfin, une attention un peu plus soutenue.
L’étude des tourbières engagée à partir du Plan National de Recherche sur les Zones Humides faisant lui-même partie du Plan d’actions pour les zones humides que le gouvernement a lancé en 1995, a permis de découvrir que la porosité de la tourbe est très variable et que l’eau contenue dans la tourbe est en relation tant avec l’aquifère qu’avec les niveaux d’eaux libres les plus proches.
Bien entendu la pluviométrie est un élément important de la vie propre aux zones humides, même si l’apport d’eau par nos rivières est relativement secondaire, le flux étant surtout orienté de la zone humide, y compris ses ruisseaux périphériques, vers la rivière. C’est ainsi que de nombreuses sources alimentent nos marais, venant ainsi compléter la relation entre les tourbières, éponges aspirantes, et les nappes souterraines mais relativement superficielles.
Les zones humides de la vallée de la Juine notamment ont été classées en ZNIEFF, Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique à partir d’un inventaire conduit par le muséum national d’histoire naturelle à la demande de l’Etat dès la fin des années 70.
Lavoir d'Auvers-Saint-Georges*Plusieurs sites font l’objet d’une attention particulière, c’est notamment le cas du marais communal d’Auvers Saint Georges qui, après une restauration complète au début des années 90 destinée à réduire la progression des saules au détriment des roselières dont il ne reste plus qu’une centaine d’hectares dans le département de l’Essonne, est confié pour une journée, chaque 2 février, journée internationale des zones humides (*) au parc naturel régional du Gâtinais français, lequel organise une journée pédagogique d’entretien.
L’objectif désormais avoué de cette journée est d’inciter les propriétaires privés à intégrer leurs marais dans une gestion collective et adaptée à la préservation et à la valorisation écologique de ces zones dont l’intérêt est désormais reconnu de tous.
Les zones humides ont une capacité d'épuration des nitrates 40 fois supérieures à un milieu ordinaire.
* La France a adhéré à la convention relative aux zones humides d’importance internationale, convention appelée Convention Ramsar par référence à la ville de RAMSAR, située en Iran, où elle a été signée le 2 février 1971. Plus de vingt sites bénéficient du label Ramsar, autant sont en cours d’instruction.
*La Juine : alimentée à 80 % par les nappes souterraines dont la plus importante est la nappe de Beauce.
*Le lavoir : Le lavoir d'Auvers Saint Georges reconstruit, une étude commanditée par la commune a permis de recenser les espèces faunistiques et floristiques de la vallée de le Juine dont la liste figue dans une vitrine pédagogique installée dans le lavoir.
(entrejuineetrenarde.org)
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