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Vieux relais de poste Traditional Geocache

This cache has been archived.

tb13320: Le lieu est à présent une propriété privée.

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Hidden : 4/28/2012
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Sur le chemin des fraises, servant de limite entre Septèmes les vallons & le quartier de la Gavotte des Pennes Mirabeau, je vous invite à visiter les ruines d’un vieux relais de poste & d’y trouver la cache.

Avant cela, quelques rappels historiques concernant :

LA POSTE AUX CHEVAUX

Jusqu'à la fin du XVème siècle, pour porter ses dépêches, le roi de France fait appel à des familiers, des hommes de confiance. Ces hommes, qu'on appelle chevaucheurs et qui dépendent du grand écuyer, emportent, au galop de leur cheval, les plis du souverain à leur destinataire. Les délais de transmission sont longs car le même cavalier accomplit tout le parcours.
Louis XI, désirant faire parvenir ses lettres au plus vite à destination, fait établir, sur des itinéraires précis, des relais également espacés, tenus chacun par un « chevaucheur de l'Ecurie du Roy ». On dira que ces routes ont été "mises en poste". Le chevaucheur doit impérativement posséder, dans l'écurie de son relais, un ou plusieurs chevaux de réserve. Son rôle est de contribuer à faire parvenir à destination le courrier du roi.

Deux éventualités peuvent se présenter :
- soit il reçoit lui-même la missive royale apportée au galop par le chevaucheur du relais précédent; il enfourche alors aussitôt un cheval frais de son écurie et porte en personne le pli du roi jusqu'au relais suivant en maintenant sa monture au galop;
- ou bien c'est un courrier qui se charge du paquet d'un bout à l'autre de la route à parcourir; dans ce cas, chaque chevaucheur lui fournit un cheval frais capable d'aller au galop jusqu'au relais suivant.

A l'origine, les relais sont espacés d'environ 7 lieues (28 Km.). Cela correspond sensiblement à la distance qu'un cavalier peut parcourir au galop dans les meilleurs délais sur les routes de l'époque. Par la suite, cet espacement sera réduit à 3 ou 4 lieues (12 à 16 Km.).

Henri IV crée la poste aux chevaux proprement dite destinée à procurer à tous des chevaux de trait pour la selle et pour le trot. Mais, en fait, ce service, au fil des années, assure surtout, sauf de rares exceptions, le service de la poste aux lettres jusqu'au règne de Louis XVI. TURGOT, désirant donner au commerce et au peuple une certaine liberté de communication, essaye de réunir la poste aux chevaux et les messageries et d'organiser le service des diligences. Le 12 août 1775, une ordonnance royale règle les détails du fonctionnement du nouveau service.

Elle crée des voitures à 8 places et enjoint les maîtres de poste de fournir 6 chevaux pour traîner les diligences dont la charge n'excède pas 18 quintaux. Le nombre des chevaux est porté à 7 pour une charge de 21 quintaux et 8 pour 24 quintaux. Il doit être payé aux maîtres de poste 20 sols par poste et aux postillons 10 sols. Le 23 janvier 1777, la marche des diligences conduites par les chevaux de poste est réglée à 2 lieues à l'heure. A la veille de la Révolution, la poste aux chevaux compte environ 3.000 relais.

Dans la nuit du 4 août 1789, on abolit tous les privilèges; ceux des maîtres de poste suivent ceux de la noblesse et du clergé et la ruine s'abat sur les relais.
En outre, les gages des maîtres de poste créés par un édit de 1713 et leurs indemnités sont supprimés par un décret du 19 juin 1790. Les maîtres de poste, du moins pour la plus grande partie, abandonnent alors leurs relais.
Divers essais de réorganisation sont tentés sans grand succès jusqu'à l'accession des messageries à la liberté en l'an VI. C'est la loi du 19 frimaire an VII (9 décembre 1798) qui fixe la nouvelle législation de la poste aux chevaux et définit nettement son rôle et son organisation. Mais son article 5 introduit une exception au monopole des relais concernant les voitures publiques et le transport des dépêches qui est si large qu'il faut la restreindre. Cela est fait par la loi du 15-25 ventôse an XIII (6-16 mars 1805). Elle ordonne que tout entrepreneur de voitures publiques et de messageries qui ne se sert pas des chevaux de la poste soit tenu, par poste et par cheval attelé à chacune de ses voitures, de verser 25 centimes aux maîtres des relais dont il n'emploie pas les chevaux. Ce principe est conservé jusqu'à la disparition de la poste aux chevaux en 1873.
En effet, les relais de poste périclitent ou même disparaissent avec l'arrivée du chemin de fer, ce dernier privant de leur clientèle non seulement les maîtres de poste mais également les entreprises de messageries.

Revenons au relais de poste de Septèmes.
Je vous invite à découvrir les différentes pièces qui le composaient, à retrouver :
• l’entrée principale avec son vestibule & les restes de l’escalier conduisant aux chambres de l’étage
• la salle à manger avec son carrelage fleuri rouge & blanc, son conduit de cheminée & ses restes de décor mural
• l’écurie avec ses anneaux au mur & ses restes de ratelier …

Contenu initial de la cache :
• 1 Logbook + instructions
• 1 Crayon
• 1 singe vert tampon
• 1 pin’s lapin

Additional Hints (Decrypt)

à y'rageér qr yn cvèpr ebaqr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)