La Quête - acte I scène 3 : la haute tour des secrets
1155, le banquet du baron de Neauphle est relancé par votre haut fait et vous portez maintenant fièrement la première épée du baron.
Mais votre maitre, le chevalier Sagramor, ne vous laisse pas profiter de l’instant, et du sourire de la belle Enice trop heureuse de retrouver son collier, il vous confie que des rumeurs courent et que vous devenez partir sur le champ à la tour du Comte de Malrepast.
Peste sont les rumeurs ! Vous dites-vous. Vous vous exécutez néanmoins la mort dans l’âme et partez. Mais avant cela vous échangez un dernier regard à la fille du baron.
Quelques heures plus tard, vous pénétrez le château du Comte et vous faites annoncer.
Manifestement il règne ici une ambiance de suspicion, car l’homme de confiance du comte arrive prestement et vous chuchote rapidement des indications. Ce dernier repart d’ailleurs aussi hâtivement qu’il est arrivé.
Diantre ! Mais pourquoi tous ces secrets ? Il ne vous reste plus qu'à chercher le rouleau de parchemin caché...
De la technique.
Juste 2 simples observations pour calculer les coordonnées de la finale et vous permettre d’observer les restes du donjon du XI siècles et la porte ogivale d’arcade de l’enceinte nord
la Tour : Nombre de meurtrières visibles de ce point ? (A)
l’Eglise : En combien de point la rambarde sous le vitrail est-elle fixée dans le mur ? (B)
N48 46.XXX E1 55.YYY
XXX = (100 x A + B x 10 - 6) x 3
YYY= (100 x A + B + 1) x 2
Un peu d'histoire vrai.
C’est au IX siècle que le seigneur de Malrepast (Maurepas) fait construire une demeure fortifiée en bois sur une motte de terre artificielle.
Le temps passant et le modernisme produisant ses effets, un château en pierre est érigé au XI siècles.
Il s’agit d’un édifice rectangulaire, inscrit dans une cercle de cent pas de diamètre, découpé de crénelages protégeant le chemin de ronde, le tout entouré d’un large fossé, franchit d’un lourd pont levis, avec pour couronner le tout un donjon de 20m de haut et 17m de large. Bref du sérieux qui permet d'assurer la pérennité des lieux.
Puis vient la guerre de cent ans et tout part de travers ; pauvreté, famines à répétitions, les soldats du roi Philippe VI pillent, tuent, incendient le village.
La famille de Malrepast s’appauvrit puis finit par s’enfuir, et naturellement le château se fait squatter par des brigands, qui comme leur nom l’indique vont rançonner la région.
Tout cela dure une soixantaine d’années, et c’est en 1432 que le lieutenant général du roi d’Angleterre reprend la place forte à grand renfort de troupes ; 1200 archers et 400 lanciers tout de même !
N’allez pas penser que les anglois nous aurait volontairement rendu service, leur objectif était de détruire les places fortes de la région…
Le donjon est coupé dans le sens de la hauteur afin de ne pouvoir être reconstruit et sa hauteur est réduite d’un tiers.
Aujourd’hui il ne subsiste plus que les restes de la tour et la porte ogivale d’arcade de l’enceinte nord.
Vous pouvez voir celle-ci à côté de l’église, cette dernière ayant été construite sur l’ancienne chapelle du château.
