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[#118 CEL] Dammarie Traditional Geocache

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Johnny28: Tant pis... plus de cache.
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Hidden : 9/3/2016
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Les communes d'Eure-et-Loir [CEL]

Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".

Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.

Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.

Si vous souhaitez rejoindre le projet [CEL], contactez l'un des propriétaires de cache de la série : il se fera un plaisir de vous indiquer les communes disponibles et la marche à suivre wink.

 

#118 - Dammarie



Nom des habitants : Dammaroises et Dammarois.

Population : 1636 (recensement de 2012)

Superficie : 3237 hectares

Densité : 51 hab./km²


Dammarie est un village rural engagé dans le développement durable. Ses 1600 habitants sont répartis entre le bourg et les cinq hameaux (Bois de Mivoye, Concrez, Ormoy, Villemain et Vovelles).


Bien connu pour son tissu associatif riche, Dammarie est un village convivial et dynamique.
Les municipalités successives ont toujours favorisé le bien vivre à Dammarie, notamment par la réalisation d'équipements sportifs et culturels, dont la médiathèque, sans oublier les écoles qui accueillent jusqu'à 300 enfants de Dammarie et de la Bourdinière-Saint-Loup et l'accueil périscolaire.


Le fameux tournoi de football du 8 mai traduit parfaitement ce dynamisme et la volonté des bénévoles d'oeuvrer pour la jeunesse.
Sans oublier les artisans et commerçants, les agriculteurs, les professions médicales (médecin, pharmacien) et de services (banque, agence postale communale) qui contribuent également à la richesse du village.
Dammarie est un village attractif par sa qualité de vie.

Les armoiries de Dammarie se blasonnent ainsi :

Tranché ; au premier d’azur à la chemise de Marie d’or, au séquoia de sinople, aux trois filets accolés de gueules brochant sur la partition ; le tout sommé d’un chef de gueules chargé d’une couronne mariale de six étoiles d’or accostée de six épis de blé du même trois à dextre et trois à senestre.

Histoire du blason :

Créé en 1985 à la demande du conseil municipal, il symbolise Dammarie... Des épis de blé, une couronne, la chemise de Marie, trois voies romaines et un séquoia : ces éléments nécessitent des explications. Voici des extraits de la présentation faite dans le bulletin municipal de janvier 1986 par M. Jeuffroy, le maire de l'époque.


Le Blé : la production symbole de la Beauce est représentée par des épis : au nombre de six, symbolisent t-ils le bourg et ses cinq hameaux ?

Le séquoia retient notre attention lorsque l'on approche du village. Ce très bel arbre de 30 mètres de haut fut planté au siècle dernier dans le jardin du presbytère d'alors. Pourquoi un séquoia ? Quelqu'un le sait-il ?

Sequoia et... spoiler !

Une grande étoile illuminée fut longtemps accrochée au moment de Noël…Cet arbre se plaît beaucoup en nos murs, et, selon les experts, même la grande tempête de Noël 1999 ne l'a pas ébranlé.

 

Les trois voies de communication barrent le blason en diagonale.
(Extrait du fascicule 1 " Dammarie Animation Loisir ")
Les régions conquises par les romains furent couvertes d'un vaste réseau de voies militaires. 19 voies traversaient le pays des Carnutes, aucune n'était la voie principale. La commune est alors traversée par 3 voies :

- A l'est de Vovelles, voie romaine appelée " le grand chemin " ou " le chemin d'Orléans " reliait Chartres à Orléans. Plus direct que le " vieux chemin " ou " vieille route d'Orléans ", l'actuelle RN 154, il est aussi plus récent. Pourquoi avoir ouvert cette nouvelle voie, parallèle au " vieux chemin " ?

- Dans le bourg, elle relie Chartres à Blois et fut construite entre le Xème et le XIIIème siècle pour assurer des commuications rapides entre ces deux pôles. Son origine romaine n'est pas prouvée. Selon les époques, elle fut appelée " regia strata " vers 950, puis " chemin du Comte " et le " grand chemin " en 1850 ; ce fut l'un des chemins empruntés par les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle.


- Au Bois de Mivoye : cette voie romaine reliait Chartres à Tours via Châteaudun, Cloyes et Vendôme. Son itinéraire a souvent changé ; il correspond aujourd'hui à la RN 10. Dans le Bois de Mivoye, la rue du " chemin ferré " ou perré, rappelant ainsi la technique de construction, correspondrait au premier tracé.


Une chemise de Marie nous rappelle le passé religieux des lieux, mais il est bien difficile de dater la création de la communauté convertie au christianisme. Cependant, les plus anciennes dénominations de villages sont formulées en domnus ou domna, et Domna Maria serait une forme utilisée dès 1079 d'après Monsieur Albert Dauzat (Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris,1963) et la forme quasi actuelle Dampmarie en 1623. Et alors, pourquoi cette chemise ?

 

- Au IVème siècle, la cité des Carnutes édifie une " maison d'église " sous l'autorité du 1er évêque de Chartres et se place sous la protection de " Notre Dame Marie ".
- En 876, Charles le Chauve, fils de Charlemagne, offre à la ville de Chartres un coffre en bois, réputé contenir la tunique ou la chemise de Marie.
- Au XIIème siècle, le Chapitre, c'est à dire l'ensemble du clergé et les chanoines qui administrent la cathédrale, est devenu très riche, et sans doute le plus important propriétaire terrien de la Beauce. Son emblème, la Sainte Chemise, orne les bornes de pierre qui délimitent ses terres. Union entre la foi des chrétiens et le terroir beauceron, elle figure sur le blason.

La couronne, enfin, de 12 étoiles, est l'un des attributs de Marie. Les 6 étoiles visibles (une seule face est visible) symbolisent -ainsi que les 6 épis- le bourg et ses 5 hameaux.

 

Les pierres d'Amprainville

 

Dammarie (Damna Maria au XIIe siècle). Le toponyme de cette commune confirme, s’il en était besoin, qu’elle était dédiée à l’adoration de la Vierge et qu’elle relevait de la juridiction du Chapitre cathédral, très puissant au demeurant, puisque possesseur de plus de 7000 ha de terres et de quelques dizaines de maisons.

 

L’église, dans son aspect actuel, reflète parfaitement le parcours socio-économique du village par l’adjonction de chapelles à pignon qui étaient de véritables variables d’ajustement qui révélaient, à la fois, l’évolution démographique et la richesse de la paroisse. Sévèrement touchée par la tempête historique et dévastatrice du 13 juillet 1788 qui provoqua, ainsi qu’à Ver-lès-Chartres, des dégâts majeurs sur le clocher, des travaux furent entrepris vers 1837 afin d’élargir la route de Patay (suppression de l’abside). De même, vers 1865 et pour des raisons d’ordre sanitaire, la décision fut prise de déplacer le cimetière qui entourait l’église tout en préservant la mare aux usages multiples. Mais nous nous intéresserons plus aux matériaux qui ont permis la construction de l’église qu’au décor et au mobilier intérieurs.

 

En effet, c’est le lieu-dit Amprainville qui a retenu toute notre attention. Si Berchères a fourni l’essentiel des pierres pour bâtir la cathédrale, d’autres carrières du secteur, certes moins connues, ont apporté… leurs pierres à l’édifice ! Amprainville en fait partie. On retrouve au XIIIe siècle des informations concernant l’emploi de ce calcaire moins lacunaire que celui de Berchères. Le clocher vieux de N.D de Chartres aurait été construit avec ce calcaire grisâtre. Le banc de pierre est encore visible au lieu-dit « la carrière au Baron » (ce toponyme n’a aucun rapport avec un quelconque titre de noblesse, il s’agit simplement du nom d’un propriétaire). La tradition locale prétend qu’à Concrez, hameau voisin, les habitants pouvaient descendre dans un puits en eau. Il s’agit, peut-être, d’une galerie envahie par la nappe phréatique, mais nous savons combien le mythe du souterrain est fort en Beauce… Par parenthèse, dans la châtellenie d’Amprainville ou d’Emprinville (nous avons trouvé plus de dix orthographes différentes), des documents font état d’un château de Mont-Chenu qui aurait disparu au XVIIe siècle. Ce calcaire aux qualités reconnues se retrouve à Rosayau-Val (commune de Theuville). A Concrez, le gisement fut également utilisé pour le bâti local (linteaux de porte, marches, bornes, sans oublier l’étonnant appareillage de grandes pierres plates du pignon sud-ouest de l’église. L’exploitation intensive du banc de Concrez provoqua des effondrements qu’on devine, aujourd’hui, par un vallonnement inhabituel dans la plaine environnante.

 

Sources :

 

- Magazine "Votre Agglo", n° 21, janvier 2013

- http://www.ville-dammarie.com/

 

Additional Hints (Decrypt)

Purepurm yr svy ireg à 1,50 z. [Attention : remettez bien la cache avec l'ouverture vers le bas et ne forcez pas trop]

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)