Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".
Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.
Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.
Si vous souhaitez rejoindre le projet [CEL], contactez l'un des propriétaires de cache de la série : il se fera un plaisir de vous indiquer les communes disponibles et la marche à suivre 
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#231 - Meslay-le-Grenet
Nom des habitants : Mesliennes et Mesliens.
Population : 323 (recensement de 2012)
Superficie : 894 hectares
Densité : 36 hab./km²
Située à 10 kilomètres de Chartres centre, Meslay-le-Grenet est une petite commune rurale au Sud Ouest de Chartres.
Géographiquement, le village se situe sur la ligne de partage des eaux de deux bassins versants : l’Eure et le Loir.
La commune est composée d’un bourg de 70 habitations et de deux hameaux de 60 foyers (le Grand et le Petit Bérou), soit un total de 320 habitants. Sa surface est de 894 hectares dont 790 en terres labourables et 40 hectares en bois. Le bourg est situé sur le plateau et les hameaux sur la vallée d’Oisemont, affluent de l’Eure.
La majorité des habitants travaille sur le bassin de vie de l’agglomération Chartraine, ce qui explique l’adhésion dès 2011 à Chartres métropole bien que la commune fasse partie du canton d’Illiers-Combray. La commune n’a plus de classe au village ni d’entreprise.
L’unique patrimoine, c’est l’église du XIe, XIIe et XVe siècle classée monument historique et récemment restaurée avec un ensemble de peintures du XVe siècle représentant la Danse Macabre, le dit des trois morts et des trois vifs et le dit des femmes bavardes.
Un chemin cycliste allant au Mont Saint-Michel et à Saint-Jacques de Compostelle traverse la commune.
Un peu d'Histoire : la "danse macabre"
Vue de l'extérieur, rien ne prédestinait à la notoriété cette belle mais humble église de campagne.
C'est en 1864 que le curé du moment trouva des traces de peinture sous le badigeon qui couvrait les murs. Les érudits de l'époque, dont A. Lecocq, crurent tout d'abord avoir affaire à une réplique des célèbres fresques du charnier des Saints Innocents à Paris. Les travaux de dégagement progressant, ils comprirent leur erreur en découvrant une œuvre très complète et très originale, connue, par commodité de langage, sous le nom de "danse macabre".
Des restaurations plus ou moins heureuses commencèrent sous le pinceau de Camille Marcille, peintre local. La thématique picturale de ces fresques est bien connue et repose sur les grandes peurs de la fin du Moyen Age : guerres, épidémies, famines, etc. Son enseignement est double : la mort qui ne prévient pas en ces périodes troublées, et surtout le caractère égalitaire de cette mort est mis en avant, les textes qui accompagnent ces peintures sont très clairs à cet égard.
Parmi les scènes les plus intéressantes, notons le « Dit des trois morts et des trois vifs », les « Trois femmes et les deux diables » ainsi que le « Roi mort ». Ce qui peut ressembler à une pratique de catharsis concerne surtout les puissants de ce monde : Pape, Cardinaux, Rois, etc. Un extrait résume bien la portée du message : "TOST POURRIREZ, A PEU DAYE, LE PLUS GRAS EST LE PREMIER POURRI"... (que l’on peut traduire par : « vous pourrirez bientôt, le plus gros sera le premier").Par ailleurs, saluons le travail d'une association locale, "Les Amis de l'église de Meslay-le-Grenet", qui œuvre pour la protection de ces peintures qui évoquent notre rapport à la mort.
Sources :
- Magazine "Votre Agglo", n° 7, septembre 2011
