Bourganeuf ("Borgon Nuòu : petit bourg neuf") doit sa création à une commanderie d'Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem(certains disent de Templiers, mais rien n'est moins sûr) au xiie siècle. Cette commanderie devint ultérieurement le siège du grand prieuré d'Auvergne, qui fut transféré à Lyon en 1750 par le grand-prieur et bailli grand-Croix Amable de Villelume de Thianges.
Bourganeuf conserve pourtant d'importants vestiges de ce grand prieuré : les bâtiments conventuels (devenus l'actuel hôtel de ville), une tour construite par Jean de Lastic en 1530, l'église Saint-Jean (xiie - xve siècle), mais surtout la célèbre Tour Zizim
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1800 et chef-lieu d'arrondissement jusqu'en 1926.
L'histoire de Zizim
En mai 1481, à la mort de l'empereur ottoman Mehmed II, le conquérant de Constantinople (1453), ses deux fils, Jem (turc : Cem), appelé "Zizim" par les Européens et Bajazet II, se disputent le pouvoir. Défait à deux reprises, Djem se met sous la protection des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalemà Rhodes. Il est reçu par le grand maître Pierre d'Aubusson le 30 juillet 1482. Traité avec déférence, mais en otage, il est conduit, sous la garde de Guy de Blanchefort, devenu grand maître de la Langue d'Auvergne depuis 1476, dans le comté de Nice, dans le Dauphiné, et enfin à Bourganeuf, siège du grand prieuré d'Auvergne, où il restera en captivité de 1486 à 1488 dans la tour construite à son intention, qui porte encore son nom francisé : Tour Zizim.
Pieux musulman (il effectua le pèlerinage de La Mecque), fin lettré, traducteur en turc d'une épopée persane, poète à ses heures, son séjour en Francea donné lieu à bien des légendes romantiques. On lui prête à Sassenage (Dauphiné) et dans la Marche des aventures sentimentales invraisemblables, de même qu'on a cru devoir lui attribuer, avec George Sand et d'autres, la confection des tapisseries dites de La Dame à la licorne aujourd'hui conservées au musée du Moyen Âge (ancien hôtel de l'abbaye de Cluny à Paris). Les croissants de lune présents sur l'écu de la dame appartiennent en fait à la puissante famille lyonnaise des Le Viste et n'ont donc rien à voir avec le prince musulman.
Djem quitte Bourganeuf le 10 novembre 1488 pour être remis au pape Innocent VIII. Il arrive à Rome le 13 mars 1489 et réside au château Saint-Ange. En 1494, le papeAlexandre VI Borgia est contraint de le remettre au roi de France Charles VIII, entré en Italie, et qui envisage, depuis le royaume de Naples, une "croisade" en Grèce, possession de l’Empire ottoman. Djem meurt en 1495 à Capoue, dans des conditions jamais élucidées. Sa dépouille est ramenée en Turquie pour être inhumée à Brousse, où son tombeau existe toujours.
La « fée électricité
La ville de Bourganeuf a été la troisième ville française à recevoir l'électricité en 1862, et la première avec le transport de l'électricité à longue distance.
Mais les eaux du ruisseau du Verger, qui avait accueilli la dynamo de sa première usine, furent trop basses pendant l'été 1886 pour alimenter correctement les soixante lumières de Bourganeuf. On décida alors d'utiliser la cascade des Jarrauds d'une hauteur de 14 mètres et qui pouvait assurer une production largement suffisante, mais était distante de Bourganeuf de 14 km.
C'est grâce à l'initiative de l'ingénieur Marcel Deprez et après trois ans d'études et un an de travaux dejuillet 1888 à avril 1889, que les installations des usines de la cascade des Jarrauds et de Bourganeuf furent les premières en France où l'on transporta l'électricité sur une telle distance. L'installation comprenait une turbine hydraulique de 130 CV avec une génératrice de 100 CV. Le câble électrique qui reliait les deux sites avait un diamètre de 5 mm. On put ainsi réaliser un éclairage public de la ville rues, mairie, église, cafés, etc.) avec 106 lampes.
Pour couronner cette prouesse technique, le premier téléphone de la région reliait les installations de la cascade et de Bourganeuf ; alors qu'en France, l'utilisation commerciale du téléphone datait seulement de 1879.
Alors si vous ne l'avez pas visité allez y , ça vaut le détour !
Le principe des Letterbox Hybrid
ATTENTION : Letterboxing et Letterbox hybrid ne sont pas la même chose ! Le Letterboxing est un jeu d’origine Anglaise qui consiste, un peu à l’image des cistes, à trouver grâce à des indices une boite. Celle-ci contiennent un carnet et un tampon original. Le Letterboxeur possède son propre carnet avec lequel il se déplace, pour collecter les tampons qu’il trouvera dans les boites de Letterboxing lors de ses visites et le sien personnalisé qu’il utilisera pour marquer son passage, sur le carnet contenu dans la boite. Voir http://www.letterboxing.org/ pour plus d'infos
La Letterbox Hybrid permet aux Letterboxeurs et aux geocacheurs de partager la recherche de caches.
A la différence avec les Letterbox simples, on doit les trouver avec des coordonnées GPS. Elle contient un tampon et un log-book permettant aux geocacheurs de noter leur passage et aux Letterboxeurs de marquer leur passage avec leur tampon.
Comment chercher une letterbox Hybrid ?
De la même manière que les geocaches habituelles.
Vous n’avez pas besoin d’avoir un tampon personnel, vous devrez juste loguer votre passage sur le log-book de la cache.
Il est de coutume également de laisser une carte postale en souvenir de votre passage : la boîte est de taille suffisante pour recevoir vos cartes.
Les cartes postales contenues dans la boîte sur lesquelles un message est rédigé sont destinées au propriétaire de la boîte : ce ne sont pas des objets d'échange. Le tampon non plus !
Cette boite contient un sachet avec des cartes vierges, un sachet pour mettre les cartes remplies, un logbook, une boite contenant le tampon accroché par un elastique au tampon encreur et un petit sac contenant des objets d'echange. Pensez à tout remettre en ordre avant de la remettre en place .