Avoine - Le Néman # le petit pont de l'Indre #
Les habitants du Néman, réunis en société privée, prirent l’initiative de construire ce pont en 1915. ils le nommèrent Le "petit pont" de l’Indre.
Il peut supporter une charge de 3 tonnes. (mais les panneaux indiquent 1 tonne).
Indispensable pour relier les fermes à la Grande île, il était utilisé journellement par les animaux, les charettes et les hommes qui allaient travailler les champs du pays de Thélot sur la Grande ile.
Avoine - Le Néman: Un village devenu hameau.
Ce village situé au bord de l’Indre et installée dans une plaine alluvionnaire créée par les débordements de la Loire. Il s’est installé selon le principe du village rue. Il est constitué principalement d’une longue rue où sont alignées les maisons de tuffeau. La proximité de l’Indre et de la Loire a limité l’expansion des constructions. Ce territoire est classé inconstructible à cause des grandes crues !!
Situé au nord de la commune d’Avoine dont il dépend, le hameau de Néman en est distant de 3 km et séparée par une grande zone inhabitée.
Le Néman a su gardé une identité propre avec une population autochtone axée sur l’agriculture tandis que la démographie du bourg d’Avoine a grossi grâce aux travailleurs venus pour la centrale.
Peuplé autrefois de mariniers, de pêcheurs et de paysans, le Néman comptait au début du 19ème siècle 392 habitants tandis qu’Avoine n’en avait que 348. Actuellement, Avoine compte environ 1800 habitants tandis que celle du Néman est restée la même.
A la fin du 19ème siècle, le village du Néman débordait d’activité. L’élevage et le maraichage de plein champs furent les moteurs de sa vitalité.
La prospérité du village était reconnue notamment pour la qualité de sa production de primeurs et de ses récoltes sur des terres sablonneuse. La vigne y était cultivée en bords de Loire et était réputée. Les anciens le nommaient ainsi « Le Breton au parfum de violette ».
Un coup d’arrêt au dynamisme du village se produisit avec la première guerre mondiale. Le déclin démographique et économique continua inexorablement. Et le village s’éteint. Les jeunes abandonnant l’agriculture et les maisons abandonnées acquises par les citadins qui n’y viennent plus que pour les vacances d’été.
L’école, les commerces le café tabac de la Gaieté, la buvette-épicerie, ont fermé les uns après les autres. Les artisans, le taxidermiste, le récoltant de miel, le maréchal ferrant, les pêcheurs professionnels sont partis également. Le dernier bistrot a fermé en 1997.
En 1956, Electricité de France EDF décidait de construire une centrale électronucléaire « la centrale de Chinon », au lieu-dit « les vignes » sur la rive gauche de la Loire. Les paysans de Néman furent expropriés et Le Néman perdit la majeure partie de son vignoble classé en AOC !!