
Elle daterait du XVème siècle (l’époque de Jeanne d’Arc) mais il est vraisemblable qu’elle contient partiellement des structures de chapelles antérieures.
Elle renferme le tombeau de l’ermite Urfold qui consiste en un sarcophage uni, sans inscription, mais ayant dans son intérieur une arcade allongée, par laquelle passent et repassent les pèlerins à genoux, le Lundi de Pentecôte, jour de pardon, pour demander la guérison de leurs rhumatismes.
D'après la tradition, Urfol serait né au manoir de Lannriou en Landouzan dans la paroisse du Drennec au début du vie siècle et aurait reçu sa formation religieuse au monastère d'Ac'h. Urfol serait un oncle de Saint-Hervé. Il aurait vécu en ermite dans la forêt de Dunan (douna en breton signifie "profond"), qui s'étendait de Saint-Renan à Plouvien, sans doute à l'emplacement de l'actuelle commune de Bourg-Blance, probablement à l'emplacement de la chapelle Saint-Urfold, vivant à l’écart de la société et de sa famille dans une intention de pénitence et de contemplation.
Son neveu, saint Hervé, eut par révélation connaissance de la mort de saint Urfol et se mit en route vers l’oratoire de son oncle. Il s’y prosterna pour prier et au cours de son oraison, le sol trembla si fort que tous ceux qui étaient avec lui furent jetés à terre ; la terre s’ouvrit et de cette ouverture sortit une odeur suave et odoriférante. Saint Hervé, ayant, par ce miracle, connu et trouvé le tombeau de son oncle l’accommoda de pierres et le lieu devint bientôt le cadre de miracles. C’est sûrement là l’origine du culte qui est encore rendu à saint Urfol.