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#4 Une Bastide Royale : l'Eau à Villeneuve Multi-cache

Hidden : 5/16/2016
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:



Villeneuve-de-Berg a été construit comme une forteresse, sur une colline allongée. Au point de démarrage de la multi, vous êtes en bas de la colline,non loin du niveau le plus bas avec la rivière l’Ibie. De l’autre côté de la colline, en bas aussi, il y a une 2nde rivière, la Claduègne. Cette construction sur un plateau empêchait l’eau d’arriver et d’irriguer la ville.

Jusqu’en 1780-1790 (*), la seule solution était d’allé chercher l’eau à la rivière ou de la prélever dans des puits profonds ou des citernes. Ce qui était long et pénible mais aussi avait des conséquences sanitaires. Les citernes étaient envahies par les microbes, les insectes, les poussières et débris, sans compter les infiltrations d’eau de pluie à travers des sols malsains, ce qui avait contribué à la propagation de maladies contagieuses, notamment au XVIIIème siècle. Il fut alors décidé que des grands travaux seraient faits pour l’aménagement des eaux et des égouts de la ville.

Le 11 avril 1790, le conseil municipal décida de capter une source de l’Ibie, au-dessous de l’ancienne filature. L’eau arrivait par gravité à travers une conduite en terre cuite de 9 cm de diamètre, jusqu’à une vasque où elle jaillissait : la mère fontaine, toujours visible aujourd’hui.


Se rendre pour cela aux coordonnées de la page de présentation de la cache. La vasque est adossée à une maison, qui était l’ancienne école des frères (lancée en 1887), occupée jadis par une filature. (On peut d’ailleurs encore voir une cloche en haut, sur la gauche du bâtiment).

A = numéro de la maison

Les progrès grâce à cette fontaine ne durèrent pas. De 1810 à 1820, de nombreuses réparations furent nécessaires pour maintenir la conduite en état. Et en 1825, elle cessa de couler. Les habitants devaient chercher l’eau à une demi-lieue ! Et cela dura jusqu’au 2nd empire ! Les enfants se faisaient des sous pour allé chercher des arrosoirs pleins. C’était long et loin.

1852 – lancement de recherches pour repérer plus finement la source et mieux la capter.

1856 – décision de faire une nouvelle conduite. Les eaux de la mère fontaine sont amenées jusqu’au centre ville (place des Capucins notamment).


1859 – On ajoute les abreuvoirs et lavoir de la basse rue qui sont toujours visibles (du moins ce qu’il en reste).

Se rendre au point R1. Vous êtes face à la « nouvelle » mère fontaine, qui coulait encore dans les années 1970 et même 80. Remarquez les 2 barres métalliques sous le robinet central qui servait à poser les seaux.A sa droite, il y avait les abreuvoirs. Le lavoir a été (hélas pour le patrimoine…) transformé en garages.

B = nombre de garages

Remarque : la maison qui suit les garages (n°29) était l’ancien abattoir et le pré triangulaire derrière les garages s’appelait le pré à l’âne, car y était toujours accroché un âne à son arbre central.

Après la guerre de 1870-71, on commence à penser à puiser les eaux d’une autre provenance : celles du Coiron qui remontent vers les collines au nord-est de Villeneuve par effet de siphon souterrain. L’intérêt serait d’avoir un plus gros débit et surtout une meilleure desserte du centre ville. En effet, en période de sécheresse, le débit des sources de l’Ibie ne dépasse pas 6 ou 7 L par minute…


 Finalement, ce sera la source le Chaumette qui sera captée en 1889. Cette fois le débit est là, mais pas la qualité. Cette eau est bien trop dure (trop riche en ions calcium et magnésium) ce qui oblige à utiliser 2 fois plus savon qu’une eau normale plus douce.

1901-1902 : pour avoir une eau abondante et de bonne qualité, le captage des eaux du Coiron est lancé, début de l’ère moderne ! Et pour noël 1904, l’eau coule dans le réservoir de Villeneuve : 300 L/min et même 250 L/min en période de sécheresse.


Reste à équiper la ville de fontaine à chaque coin de rue (l’eau au robinet n’était pas encore d’actualité…). Ce qui sera fait d’ici 1906 avec l’installation de 31 fontaines.

Se rendre au point R2 où vous trouverez la pierre et la plaque de l’une de ces fontaines


Il y en a d’autres dans Villeneuve, certaines avec leur pierre d’origine (voir point R3), d’autres avec leurs plaques et d’autres qui ont disparues.

C = Nombre de lettres du prénom du parrain

Du 25 et 28 août 1906, ce fut quatre jours qui restèrent dans les mémoires de tous les villeneuvois : ce fut la grande fête populaire de l’inauguration des fontaines, qui coincidait avec la fête annuelle de Saint Louis. Chaque rue ou quartier étaient appelés à décorer leur fontaine dans le cadre d’un concours avec des lots à gagner, dont le premier était un bronze de Picault, représentant le Travail, offert par le député M.Astier.

Ce fut une grande compétition où chacun rivalisa d’ingéniosité et de créativité pour décorer sa fontaine. Et ce fut les habitants de la rue de Serres qui remportèrent le gros lot. Ils avaient mis leur fontaine sous la protection d’Olivier de Serres, avec une grotte rustique de tuf, avec ses arbres de prédilection : mûrier et olivier. Et aussi de grandes guirlandes de buis, avec au milieu, une bannière à son nom réalisée avec des cocons de soie. L’eau ruisselait de la grotte sur des baigneuses dans le bassin inférieur…


Ce trophée appartenant à tous les habitants de la rue, ils décidèrent de l’exposer pour toujours au cœur la rue, aux yeux de tous, comme un trésor commun, à se transmettre de génération, symbole d’un enthousiasme et d’un travail commun.


Pour admirer leur trophée, rendez-vous au point R3. Vous y trouverez la pierre d'une fontaine intacte. Et un robinet en fonctionnement qui a été remis en marche récemment.

Le travailleur a son bras droit : tourné vers

l’ouest (D=1) le sud (D=3) l’est (D=5) le nord (D=7)

Redescendez un peu la rue de Serres et rejoindre le parking en contre-bas, au point R4. Ce parking a remplacé récemment un grand jardin-verger. Au milieu du goudron, on trouve encore une trace de ce jardin sous la forme de l’entrée d’une citerne très ancienne, surmontée d’une grille métallique.

E = nombre de barreaux métalliques horizontaux, parallèles et cylindriques

Pour terminer cette ballade sur le thème de l’eau, nous allons découvrir un vestige très ancien. Se rendre au point R5 où vous emprunterez sur le bord gauche de la route (attention en traversant) un chemin qui descend vers l’Ibie. Vous arriverez plus bas à une entrée de souterrain barrée par une grille. Ici passait un canal qui amenait l’eau à un moulin plus au sud. Remontez le canal sur la gauche, vers le point R6. Vous arrivez à un pont déjà mentionné au XVIème siècle, sur le ruisseau de Serrelonge : le pont béalière.


L’eau du canal circulait sous les dalles. Ce canal a fonctionné jusque pendant la guerre de 14-18, où le moulin en contrebas a moulu la farine. Son architecture a été étudiée pour durer et pour supporter les crues du ruisseau qui, sous son air inoffensif, peut avoir des débits surprenants les jours de gros orages. A noter en amont du pont, un muret d’un mètre de haut, encore en place, qui permettait de casser le courant. De chaque côté du pont, il y avait au centre, des becs en pierre pour briser le courant et les tourbillons.


Cet ouvrage témoigne des services très précieux que rendait l’eau à une certaine époque. Et aussi que le climat a bien changé : l’eau devait être plus abondante il y a 2 ou 3 siècles pour alimenter le moulin. Certains y voient les conséquences du déboisement excessif des montagnes alentours au XVIIIème siècle notamment.

F = Nombre de jointures métalliques encore visibles liant les dalles de pierre ? (2,5,9 ou 12)

Vous avez maintenant tous les indices en main, dont la somme doit faire 162. Rejoindre le point R5 où vous pourrez tranquillement faire les calculs.

La cache se trouve en N44°33,(AxB) – C – D – E + F + 2 | E4°30,(F-1-D)xA + B + C + D + 2xE + 1

Pas de stylo dans la cache

(*) D’après « Veillées chez Grand’Mère à Villeneuve-de-Berg en 1916 – Vulgarisation de son Histoire ancienne et des Fêtes Populaires de ses Fontaines » par Montfleury

Et la Revue de la Société des Enfants et Amis de Villeneuve-de-Berg – n°71 - 2015

Additional Hints (Decrypt)

Qnaf yr purpxre, ra onf qr qrfpevcgvba (zvfr à wbhe yr 19/8/23)

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)