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#01 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE Multi-cache

Hidden : 7/19/2017
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
3 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:



- RHISNES : LE CIMETIÈRE -


CETTE CACHE EST UNE CACHE MÉMORIELLE AYANT ÉTÉ PLACÉE DANS LE CADRE DU CENTENAIRE DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE. AU TOTAL, 23 CACHES DISSÉMINÉES DANS TOUTE L'ENTITÉ DE LA BRUYÈRE ET ENVIRONS (10 MULTIS + 13 MYSTERIES) VOUS MÈNERONT À LA RECHERCHE D'UNE CACHE BONUS (LETTERBOX). L'ENSEMBLE DU PARCOURS COUVRE ENVIRON 45 KM SUR ROUTES ET SENTIERS.

LISTING & QUESTIONS EN VERSION PDF EN CLIQUANT SUR CE LIEN


#01 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - RHISNES : LE CIMETIÈRE - #02 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - RHISNES : LA GARE - #03 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - SUARLÉE : LE FORT - #04 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - BOVESSE : LE CIMETIÈRE - #05 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - SAINT-DENIS : MONUMENT & CIMETIÈRE - #06 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - RHISNES : LE MONUMENT - #07 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - ÉMINES : LE CIMETIÈRE - #08 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - MEUX : MONUMENT & CIMETIÈRE - #09 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - VILLERS-LEZ-HEEST : LE MONUMENT - #10 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - WARISOULX : LE MONUMENT - #11 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - WARISOULX : LE CIMETIÈRE - #12 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - COGNELÉE : LE FORT - #13 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - ENTRE COGNELÉE ET ÉMINES - #14 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - AUTOUR DU FORT D'ÉMINES 1 - #15 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - AUTOUR DU FORT D'ÉMINES 2 - #16 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - AUTOUR DU FORT D'ÉMINES 3 - #17 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - AUTOUR DU FORT D'ÉMINES 4 - #18 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - AUTOUR DU FORT D'ÉMINES 5 - #19 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - AUTOUR DU FORT D'ÉMINES 6 - #20 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - AUTOUR DU FORT D'ÉMINES 7 - #21 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - AUTOUR DU FORT D'ÉMINES 8 - #22 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - AUTOUR DU FORT D'ÉMINES 9 - #23 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - AUTOUR DU FORT D'ÉMINES 10 - #24 GRANDE GUERRE À LA BRUYÈRE - BONUS


VEUILLEZ RESPECTER LE LIEU QUE VOUS DÉCOUVRIREZ. IL PORTE LES NOMS DE RHISNOIS MORTS POUR NOTRE LIBERTÉ, VICTIMES INNOCENTES D'UNE GUERRE QU'ILS N'AVAIENT PAS VOULUE.

La journée se termine en apothéose : dans le ciel teinté de pourpre et d'or, pas un nuage ; sur la terre, pas un bruit. Pas un mouvement dans les hauts peupliers où dorment les moineaux. Immuables, les grandes ailes d'un moulin profilent sur le ciel leur silhouette. La lune clairette sourit dans l'azur sombre de l'Orient. Les fenêtres s'éclairent dans les fermes. Pendant tout le jour, la canonnade a duré, acharnée. Maintenant c'est le calme. Toutes les querelles semblent s'être un moment calmées, comme si tous se préparaient dans le recueillement du soir à la Saine Nuit. M. DOLHEN à ses parents, 24 décembre 1914.

Depuis son statut de neutralité perpétuelle reconnu par les puissances européennes à la conférence de Londres en janvier 1831, la Belgique se devait néanmoins d'assurer la protection de son territoire et d'empêcher ses voisin d'attenter à son statut particulier. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, les autorités belges décident de doter le pays d'une série de fortifications "modernes". C'est ainsi que verront le jour la ceinture des forts autour d'Anvers et de son port, ainsi que celles protégeant la vallée de la Meuse. Voie naturelle de pénétration des armées depuis des siècles, la vallée mosane se vit ainsi verrouillée face à l'Allemagne avec les forts autour de Liège et face à la France avec ceux disposés autour de Namur.

En août 1914, ces forts, bien involontairement conçus pour un autre type de guerre, ne résistèrent que peu face à l'invasion allemande. Malgré l'engagement héroïque des garnisons belges, la place forte de Liège fut rapidement submergée par la puissance de feu inouïe des envahisseurs. Il en fut de même aux alentours du 20 août autour de Namur. Notamment attaquée par le nord-est les 21-22 août, là où les forts de Marchovelette et de Cognelée subirent de lourdes attaques, la ville tomba le 25 août. Quant aux forts d'Émines et de Suarlée, ils capitulèrent à la même date.

Issu de la fusion des communes de 1977, l'actuel territoire de l'entité de La Bruyère est administrativement bien différent de la situation en 1914. En effet, chacune des sept anciennes communes de La Bruyère est à cette époque une commune autonome, avec ses propres instances communales. D'ailleurs, l'axe constitué par les forts de Cognelée, Émines et Suarlée traverse de part en part une bonne partie de ces sept villages.

Bien que ces forts eurent à subir une puissance de feu inédite, les villages ont échappé aux massacres de civils et aux destructions, contrairement aux proches villes martyres d'Andenne, Tamines ou Dinant, pour exemples. Seule la ferme de La Bruyère fut touchée involontairement par un tir provenant du fort d'Émines.

Même si nos villages furent "épargnés" par l'invasion proprement dite, ils ne le furent pas par les privations en tout genre imposées par l'occupant durant plus de quatre années. On ne compte pas le nombre de parents, de frères, de sœurs, d'épouses, d'enfants, qui d'un soldat mobilisé lors de l'invasion, qui d'un déporté à l'automne 1916... Les différents monuments jalonnant les rues de nos villages égrainent leurs noms, inlassablement, depuis près d'un siècle. Ils ne peuvent nous laisser indifférents.

Le parcours que nous vous proposons de faire par le biais de cette série de 24 géocaches leur est dédié.

À Rhisnes, trois lieux sont particulièrement évocateurs de la Grande Guerre : la gare du chemin de fer, le monument de la place des Combattants et quelques sépultures dans le vieux cimetière, ici, autour de l'église Saint-Didier.

Contigu à l'église, le cimetière de Rhisnes témoigne par certains côtés des douleurs de la Grande Guerre, avec, çà et là, quelques tombes, qui d'anciens combattants, qui de déportés. La plus surprenante d'entre elles est sans conteste celle de Marcel Dolhen, un jeune médecin oculiste rhisnois né en 1891 et réquisitionné en août 1914 par le 29e régiment de Ligne . Médecin très engagé au front, promu au grade de sous-lieutenant au printemps 1915, il est affecté au 18e de Ligne en janvier 1917. Il décède le 7 février 1917 à Ramskapelle, des suites de ses blessures. Rapatrié à Rhisnes, il sera inhumé dans la tombe familiale.

La tombe familiale de M. Dolhen (vieux cimetière de Rhisnes)

Monument funéraire exceptionnel, la tombe familiale des Dolhen est particulièrement instructive, tant pour Marcel que ses parents. On peut notamment y lire : CHEVALIER DE L'ORDRE DE LÉOPOLD AVEC PALME - CROIX DE GUERRE - MÉDAILLES DE L'YSER, DE LA VICTOIRE COMMÉMORATIVE - MÉDAILLE DE LA VILLE DE LIÈGE À SES VAILLANTS DÉFENSEURS - CITATION DU 9.2.1917 : Est tombé en héros dans l'accomplissement de ses fonctions de médecin, en n'hésitant pas sous un feu violent de mitrailleuses et de fusils se porter au secours d'un militaire blessé afin d'essayer de l'arracher à la mort. IL N'Y A PAS, DIT JÉSUS, DE PLUS GRAND AMOUR QUE DE DONNER SA VIE POUR SON PROCHAIN. BELLE EST LA MORT DU CHEVALIER CHRÉTIEN.

Dominant les tombes voisines, solidement adossé à un des murs de l'église, le monument en pierre bleue est surmonté d'une imposante croix au bas de laquelle un phylactère porte l'inscription : À LA PIEUSE MÉMOIRE DU DOCTEUR MARCEL DOLHEN. Un médaillon en bronze partiellement cerclé de végétaux représente le jeune docteur de profil. Représenté en uniforme, celui-ci porte fièrement sur le cœur les croix de guerre et de l'ordre de Léopold.

À l'image de beaucoup de monuments funéraires du seuil du XXe siècle (tout comme sur beaucoup de monuments aux morts), la symbolique végétale y est présente. Encore largement influencés par des traditions anciennes de plusieurs siècles - voire même de plusieurs millénaires ! -, les artistes de ce temps perpétuent les traditions. Largement oubliés après la Seconde Guerre mondiale, ces éléments symboliques ne nous parlent plus guère... Et pourtant, nous les retrouvons sur de nombreux monuments autour de nous. Par exemple, de nombreuses tombes du cimetière des fusillés à Tamines en conserve un très bel échantillon.

Sur la tombe de M. Dolhen, figées dans le métal, on observe, entrelacées, des feuilles de laurier et de chêne. Universellement considérée comme symbole de victoire, de régénérescence, comme toutes les plantes à feuillage persistant (sempervirent), le laurier est également associé à l'immortalité et à la gloire (couronne de laurier). Les feuilles de chêne, auxquelles fait face le jeune officier, ont aussi une profonde signification. Non seulement, ceux que l'on doit considérer comme martyrs doivent continuer à vivre, mais doivent aussi être présentés comme solides. Ils doivent conforter notre conviction qu'ils ne sont pas morts en vain. Arbre sacré dans de nombreuses traditions, l'allusion au chêne indique particulièrement la robustesse, la puissance et la longévité, tant au sens matériel que spirituel. Nous retrouvons ici aussi cette idée force que nos martyrs doivent absolument demeurer dans les mémoires.

Ainsi, outre l'Espérance chrétienne allant de soi sur les flancs d'une église, l'usage par les artistes de ce temps de ces symboles végétaux contribue aisément à rendre héroïques les victimes, bien vivantes dans nos mémoires et nos cœurs. Gloria in æternum !

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Bibliographie sommaire : F. BERTIN, 14-18. La Grande Guerre. Armes, uniformes, matériels, Rennes, Éditions Ouest-France, 2006 ; J. CHEVALIER et A. GHEERBRANT, Dictionnaire des symboles. Mythes, rêves, coutumes, gestes, formes, figures, couleurs, nombres, nouv. éd., Paris, Robert Laffont/Jupiter, 2000 ; D. CONRAADS et D. NAHOÉ, Sur les traces de 14-18 en Wallonie. La mémoire du patrimoine, Namur, Institut du Patrimoine wallon, 2013 ; C. DUNETON, Le monument. Roman vrai, Paris, Balland, 2004 ; R. LECOCQ (éd. responsable) et a., 1914-1918. La Bruyère se souvient..., La Bruyère, 2016 ; R. LECOCQ et P. DEBOIS (dir.), Patrimoine militaire de La Bruyère : Les forts d'Émines et de Cognelée, publication de la Maison de la Mémoire Rurale & Syndicat d'Initiative, La Bruyère, 2007 ; H. LEGROS et a., Gembloux dans la tourmente de la Première Guerre mondiale, publication du Cercle Royal Art et Histoire, monographie n°4, Gembloux, Les Presses agronomiques de Gembloux, 2014 ; R. LYR (dir.), Nos héros morts pour la patrie. L'épopée belge de 1914 à 1918 (histoire et documentation), Bruxelles, E. Ven der Elst / Société anonyme d'imprimerie, 1920 ; M.-A. TASNIER et R. VAN OVERSTRAETEN, La Belgique et la guerre [1914-1918], t. III : Les opérations militaires, Bruxelles, Henri Bertels ´´´Editeur, 1923 ; A. TIXHON, M. BRASSINE et Ph. BRAGARD, La province de Namur au cœur de la Grande Guerre. Guide du visiteur des commémorations 1914-18 – 2014-18, Namur, Éditions de la Province de Namur, 2013.


POUR GARDER TOUT L'INTÉRÊT DU JEU, MERCI DE NE PAS DÉPOSER DE PHOTO DES INDICES À RÉCOLTER, NI DE LA CACHE, NI DE SES ENVIRONS IMMÉDIATS.


POUR REJOINDRE LA CACHE :


Associez chaque lieu à la photo adéquate : WP1 (A = ?) ; WP2 (B = ?) ; WP3 (C = ?)


Cache : N50° 3B. B (A - E) (A - E) ; E004° 4A. [(H - G) + E + F] C (F X 3)


Additional Hints (Decrypt)

Ninapre fbhf greer, nh zvyvrh, fbhf ibf cvrqf (ar cnf zbagre yr gnyhf). A'bhoyvrm cnf qr pbafhygre yrf nggevohgf qr yn pnpur rg qr abgre y'vaqvpr éiraghry cbhe yn pnpur obahf.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)