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Jadis en Eure et Loir : Le crime de Corancez Traditional Geocache

This cache has been archived.

johnlimousi: Cette année étant compliqué, j'archive cette cache, mais si quelqu'un veut revenir sur ce sujet et en faire une "revival" et la poser, n'hésitez pas.

Encore merci à vous.

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Hidden : 8/23/2017
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Cette cache fait partie d'une série coopérative intitulée : " Jadis en Eure et Loir"

Il s'agit de faire (re)découvrir le patrimoine eurélien tombé dans l'oubli. 

Si vous souhaitez apporter votre culture ou contribuer, n'hésitez pas, les propriétaires de ces caches vous aideront.

 

Jadis en Eure et Loir, nous sommes dans la nuit du dimanche 21 avril 1901 et du lundi 22 août 1901. La France allait connaître alors l'une des affaire les plus médiatiques du début du XXe siècle : Le crime de Corancez, ou l'affaire Brierre.

Entre 1870 et 1914, cette affaire criminelle fût la plus médiatisée en France. Les grands titres nationaux comme Le Matin ou Le Petit Parisien, vendèrent près d’un million et demi d’exemplaires à eux deux. Elle eu également un retentissement international sous toutes les latitudes, des Etats-Unis à l'Australie, en passant par l’Argentine et l'Angleterre…

A l'origine de cette médiatisation : le forfait rarissime (un quintuple infanticide) et les répercussions politiques - débat sur la grâce présidentielle et sur la peine de mort à l’Assemblée nationale. Mais la plus inattendue fût le rapprochement entre M. Brierre et le capitaine Dreyfus, réalisé par les antidreyfusards. La grâce présidentielle n’est-elle pas demandée par La ligue des droits de l’Homme qui l'a obtenue pour le « traître Dreyfus »? Voici la question que se posent les antidreyfusards.

 

Pour comprendre cela, voici un bref retour sur l'affaire criminelle et sur les différents points de vue connus.

 

Celui de l'accusé, M.Brierre

Nous sommes le dimanche 21 avril 1901. M. Brierre, cultivateur épuisé de sa semaine de travail, se rend comme à son habitude en fin de semaine chez un voisin, afin de jouer au carte autour d'un verre entre amis. La nuit est sombre et plutôt calme dans le village de Corancez, non loin de Chartres. Vers 1h du matin, M. Brierre rentre se coucher et rejoindre ses enfants endormis. Après avoir franchi la porte charretière de son habitation, il est assailli dans la cour par un individu qui lui porta de violents coups à la tête. Il se défendait de son mieux, lorsqu'un deuxième individu, arrivant par derrière, le frappa de coups de couteau qui l’étendirent à terre. Il perdit connaissance, mais il revint à lui après quelques instants d’évanouissement, et se traînant vers la rue il put appeler au secours. M. Brierre fut entouré d’amis qui lui prodiguèrent leurs soins, tandis que d’autres personnes allaient s’assurer qu’aucun danger ne menaçait les enfants.

 

Celui défendu par l'accusation

Nous sommes le lundi 22 avril 1901, il est environ 3h15 du matin, lorsque une voisine aperçoit un homme allongé dans la rue. Il s'agit de M. Brierre. Dans un râle, il dit que deux individus ont tenté de l’assassiner. Un autre voisin court donner l'alerte tandis que la femme frappe aux volets de la chambre à coucher donnant sur la rue et appelle la fille aînée de M. Brierre afin qu’elle secoure son père, veuf depuis trois ans. Faute de réponse, les voisins entrent alors dans la maison dont la porte est restée ouverte. Ils entrevoient l’horreur. Dans chaque chambre, les enfants ont tous été sauvagement assassinés.

Le parquet et la gendarmerie furent aussitôt prévenus. On télégraphia immédiatement dans toutes les directions le très vague signalement donné par M. Brierre, tandis que le parquet commençait sur place son enquête, secondé par les gendarmes de Chartres et de la Bourdinière.

Les recherches de la gendarmerie ont été infructueuses et pourtant toutes les brigades du département mobilisées. Cependant, le parquet ne chôme pas. Ce crime, qui semble avoir jusqu’ici atteint les dernières limites de l’horreur, entrerait dès lors dans une phase qui en ferait le forfait le plus noir et le plus révoltant, le plus déconcertant qui se soit peut-être jamais produit en France ! 

Les perquisitions se sont prolongées très tard, les fouilles dans la maison ont eu lieu en présence de M. Brierre, qui est confronté aux cadavres de ses cinq enfants. Son attitude est jugée déplorable :sans une larme, sans émotion réelle.

Même si les habitant de Corancez se refusent cependant à admettre que ce soit un père (jouissant d’une excellente réputation et qui paraissait aimer beaucoup ses enfants) qui ait tué ses enfants avec une telle sauvagerie, la présomption de culpabilité s'empare alors des magistrats.
 
Bons nombres de charges accumulées ont décidé les magistrats, malgré la gravité de l’inculpation, à décerner contre M. Brierre un mandat de dépôt.
 

C’est donc l’accusation la plus horrible, la plus épouvantable qui puisse peser sur un homme et dont M. Brierre ne semble pas se rendre compte. Pour expliquer les charges, il manquait un mobile et on désigna l'amour comme étant celui-ci. M. Brierre aimait une femme de Dammarie, (commune située à quelques kilomètres de Corancez) avec laquelle il souhaitait se marier, et dont elle répondait qu’elle ne voulait pas se marier avec un homme père de six enfants. M. Brierre n’aurait, alors, pas hésité à commettre son crime pour épouser celle qu’il aimait.
 
 

M. Brierre fut jugé et condamné à mort le 23 décembre 1901 par la cour d’assises de Chartres bien qu’il n’ait cessé de clamer son innocence.

C'est à partir de ce moment-là que l'affaire pris des tournants politiques, au vue des parallèles possibles (sur la forme) entre les procès, du capitaine Dreyfus et de M. Brierre.

Des doutes sur sa culpabilité subsistant, le Président de la République, Émile Loubet, commua la peine capitale en travaux forcés à perpétuité le 1er février 1902.

M. Brierre fut envoyé au bagne, en Guyane, où il continua à clamer son innocence. Il y mourut le 28 mars 1910.

 

Sources:

http://www.corancez.fr/spip.php?article64

http://www.perche-gouet.net/histoire/index.php?commune=28107-00

 

 

Je vous laisse désormais maître de votre conscience, et de vos idées, Sachez que si vous souhaitez en découvrir plus sur cette affaire, je vous invite à vous rapprocher de M. Alain Denizet, historien local et auteur du livre "L'affaire brierre, un crime incensé à la belle époque"  ainsi que des archives départementales situé à côté du COMPA à Chartres.

 

Par respect pour les riverains ainsi que pour les habitants de la ferme Brierre existant toujours, mais aussi pour la famille Brierre, la cache ne sera pas posée à proximité immédiate des lieux du crime, et aucune info ne sera communiquée de ma part sur l'adresse des lieux, même en message privé.

Additional Hints (Decrypt)

Phcerffnprnr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)