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La source Saint Méen Traditional Geocache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour Sinomata,

Cache archivée définitivement pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Geocaching HQ Volunteer Reviewer"

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Hidden : 10/10/2017
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Découvrez la légende de Saint-Méen du Pré d'Auge, guérisseur de la Lèpre

Saint-Méen, du Pré d'Auge, guérisseur de la Lèpre

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La commune du PRE D'AUGE est au cœur du pays d'Auge. Son bourg est à 7,5 km à l'est de Cambremer et à 8 km à l'ouest de Lisieux1. La partie nord de l'agglomération de La Boissière, traversée par l'ancienne route nationale 13, est sur le territoire du Pré-d'Auge. Le Pré-d'Auge était un village de potiers, fabriquant la céramique du Pré-d'Auge jusqu'à la fin du XIXe siècle. Les suites de Palissy (vaisselle), les pavés et épis de faîtage ont fait sa renommée.

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Le Chêne et la Fontaine miraculeuseSaint-Méen se trouvait à passer par le Val du Pré-d'Auge. Fatigué d'un long voyage il s'étendit au pied d'un chêne et se reposait lors que survinrent deux jeunes filles qui remontaient la pente portant sur leurs épaules des cruches pleines.

L'abbé les arrêta au passage et leur demanda un peu d'eau pour étancher sa soif et laver les pustules qui couvraient son visage.

L'une qui était assure-t-on, et nous le croyons sans peine, car la beauté est bonne, petite, laide, revêche, et sans pitié, lui tourna le dos et s'enfuit d'un air méprisant. L'autre, de taille moyenne, svelte et distinguée comme une damoiselle, s'approcha souriante du vieillard et déposa à ses pieds sa cruche de terre. Saint-Méen remplit sa gourde et dit à la compatissante jeune fille : « Désormais, pour épargner vos pas, vous viendrez puiser l'eau à la source qui va jaillir ici-même sous cette chesnaie : quant à votre compagne elle est déjà atteinte de la lèpre et après avoir vainement essayé tous les remèdes elle devra venir se laver à cette source si elle veut guérir ».

Et il en fut ainsi de tous points. La vertu miraculeuse de la source fut bientôt connue et depuis on n'a pas cessé d'en faire usage ni de prier St-Méen pour obtenir la guérison des maladies de la peau.

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Voyons à présent l'histoire.

Saint Méen que l'on trouve ordinairement désigné sous les noms de Conard Méen, et de Saint-Méven, du latin Mevennus,naquit vers 540 d'une famille riche et noble de la province de Givent dans le South-Wales. Il était, croit-on, parent de Saint-Magloire et de Saint-Samson par sa mère.

Il passa en Armorique et y prêcha l'Evangile avec beaucoup d'édification et de fruit. Le comte Caduon et Guerech Ier, comte de Vannes, l'accueillirent avec faveur et lui facilitèrent la fondation de l'abbaye de Saint-Jean Baptiste de Gaël, sur les bords de la rivière Men, au diocèse de Saint-Malo à environ 9 lieues de Rennes.

Etabli abbé vers 570 par Saint-Samson, Conard Méen maintint toujours une règle stricte parmi ses religieux : ce fut lui qui donna l'habit à Judicaël, roi de Domnonée, lorsqu'attiré par la vie monastique celui-ci quitta le monde pour se consacrer à Dieu dans la 22e année de son âge.

L'abbé fonda un second monastère près d'Angers.

Il mourut en odeur de sainteté vers l'an 617. Son tombeau se trouve avec celui de l'abbé de Coëtlogon, dans l'abbaye de Saint-Jean de Gaël qui s'appelle aujourd'hui de Saint-Méen.

On voit aussi dans ce monastère une fontaine miraculeuse qui guérissait de la terrible lèpre que les anciens auteurs qui ont écrit sur la médecine, désignent couramment sous le nom de mal de Saint-Méen.

Le nombre et l'éclat des miracles qui s'accomplirent à cette fontaine et à son tombeau le firent honorer dès le VIIe siècle dans les litanies anglaises. Il était aussi nommé dans le missel dont l'église d'Angleterre se servait avant la conquête des Normands.

A l'époque où nos ancêtres apparurent sur les rivages de la Manche les reliques du Saint furent portées à l'abbaye de Saint-Florent, près de Saumur ; il en est cependant demeuré une portion dans le monastère qu'il fonda.

Sa fête est désignée comme solennelle à la date du 21 juin,dans les calendriers de la plupart des diocèses de Bretagne.

Saint-Méen est honoré d'une façon particulière en de nombreux endroits ; l'église de Tremeven près Lanvollon (Côtes-du-Nord) lui est dédiée et sa statue se trouve dans les églises de Saint-Maurice à Salins (Jura) celle-ci très ancienne, de la Chapelle-Biche, près Flers, etc... Son culte est aussi en grande vénération depuis prés de deux cents ans dans l'église de Hattenville prés de Fauville-en-Caux.

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Le Val Saint-Méen

Tout cela ne nous dit pas à quelle occasion Saint-Méen serait passé au Pré d'Auge et y aurait manifesté sa puissance curatrice.

Bien que rien de précis ne l'affirme, on peut tenir la version suivante pour vraisemblable.

Saint-Samson, oncle de Saint-Méen, était évêque de Dol et son diocèse possédait une exemption à l'embouchure de la Risle (Eure).

Ce serait en se rendant à cette exemption que Conard Méen aurait travervé notre pays. Son séjour se trouve confirmé par une appellation que l'on entend souvent accolée à son nom " Saint-Méen-de-Grestain ". Or Grestain se trouve précisément sur les bords de la Seine près de l'embouchure de la Risle.

S'imagine-t-on les théories de lépreux, rongés du terrible mal qui durent accourir durant le Moyen-Age au val Saint-Méen, près de la fontaine salvatrice ; les regards de ferveur désespérée qui s'élevèrent vers l'éffigie du bon abbé, consservée à l'église, ou vers celle qu'abrite le chêne sous lequel jaillit la source !

Aujourd'hui, l'intercession du Saint est demandée pour des maux moins aflligeants, affections de la peau toujours, mais qui se réduisent le plus souvent aux gourmes rebelles des enfants.

La démarche préliminaire à tout pélerinage d'un malade à Saint-Méen était et est encore, la quête du prix de la messe par la mère de l'enfant ou l'un de ses proches : cet argent devait être reçu dans une bourse ou une coupe et ne pas être touché des doigts du sollicitant.

Dans une ordonnance du 27 octobre 1873, Mgr Hugonin, évêque de Bayeux, fixait à 2 francs 10 le prix d'une messe particulière pour les pélerins et à 0 franc 50 la participation à une messe hebdomadaire célébrée, le jeudi à 9 heures à leur intention. Il interdisait au curé de la paroisse de se charger d'aucune neuvaine, et laissait libre la fourniture des cierges et la récitation des évangiles. Toutefois le digne évêque rappelait aux pèlerins « que toutes ces pratiques excellentes en elles-mêmes ne sont pas cependant nécessaires et obligatoires pour obtenir les grâces qu'ils sollicitent, mais que le succès de leur pèlerinage dépend surtout des bonnes dispositions de leur cœur, de la pureté de leur intention, de la ferveur de leur prière et de la bonté miséricordieuse de Dieu ».

Touchante église aux lignes chancelantes et disproportionnées qui ne sont pas sans charme, paysage mouvementé comme une toile de maître, pittoresque auberge des pèlerins, grands arbres entourant le vieux manoir seigneurial, rien ne manque au val Saint-Méen pour en faire un endroit insigne et digne d'un multiple intérêt. L'église renferme un tableau de Saint-Sébastien par Lehman, une pieta en pierre et bois fort belle, un christ en terre cuite, oeuvre naive des anciens potiers, des tableaux curieux ; les tombes seigneuriales de Ch. de la Rivière et de J. de Monney... les pierres extérieures retournées lors d'une réédification gardent la trace des fresques qui ornaient la chapelle du Rosaire où pria Dom Georges, abbé Val-Richer, qui fut curé du Pré-d'Auge.

Additional Hints (Decrypt)

Dhr snvg prg bowrg vpv ? Fv ibhf ibhf cbfrm yn dhrfgvba, p'rfg dhr ibhf a'êgrf cnf ybva qr yn fbyhgvba.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)