Le « voyage » consistait en une visite à sept croix placées de loin en loin sur les chemins conduisant à la fontaine du Magnoux, dans les eaux limpides de laquelle les fidèles jetaient quelque menue monnaie, pour attirer sur leur progéniture la grâce divine. Si nombreuse était la foule, qu’en 1863 encore, le maire de Bélâbre devait règlementer, par un arrêté, le stationnement des voitures dans les chemins du village et mettre de l’ordre dans l’installation des boutiques foraines, des tentes de cabaretiers et des exhibitions des saltimbanques, qui attendaient les badauds devant la petite église.