Chaufour-Notre-Dame
Histoire de la commune
Le nom du village évoque la présence de ce qu’on appelait autrefois un chaufour, c’est-à-dire un four à chaux. Le premier hameau fut édifié près d’une butte calcaire qui alimentait un calcis furnas (latin). Ce type de four à haute pression était très utilisé au Moyen-Age pour affiner le minerai et dégager la poudre de chaux. Cette dernière était très demandée pour la construction des édifices.
La forêt, qui était toute proche et dense, fournissait le combustible. Un texte de 1180 cite l’endroit sous le nom de calidofurno qui signifie littéralement : chaux four. Il s’agit peut-être de l’interprétation d’un scribe mais aujourd’hui, on appelle les habitants de Chaufour Notre-Dame les Calidofourniens.
En 1793, pendant la Révolution Française, Chaufour Notre-Dame a été le théâtre de l’extermination des restes de l’armée vendéenne.
Le développement du bourg se fait grâce à la création de la voie royale 157 vers 1860.
Ses monuments
L’Eglise Notre-Dame
Cette église date du XVIIème et XIXème siècles. Les murs de la nef et sa voûte de bois représentent probablement les éléments les plus anciens. L’église est agrandie au début du XIXème siècle par la construction de transepts. Elle est confisquée pendant la Révolution Française et rachetée par M. de Blanchardon de La Denisière qui en fait don à la commune.
Calvaire
Cette croix est visible à proximité de l'église.
Le Retable de la vierge
Le retable de l’Eglise date du XVIIème siècle. Il n’était pas spécialement bâti pour cette église puisqu’il qu’il a été racheté au Mans en 1750. Ce rachat est un phénomène courant d’acquisition dans les campagnes et engendre généralement certaines modifications.
La chapelle Sainte-Barbe
Cette chapelle se situe sur le territoire de l’ancien fief de la Rouvellière, logis du XVIème siècle, transformé en exploitation agricole. Elle fut édifiée entre 1835 et 1840 peu après la restauration de la chapelle du château de Vendoeuvre.
Tombeau « aux chouans »
Le tombeau se situe près de la chapelle Sainte-Barbe, dans le bois de Vendoeuvre. Un tertre entouré de pierre et une stèle surmontée d’une croix rappellent qu’ici on été tué, durant un combat avec des troupes républicaines, 4 chouans le 5 juin 1795. Sur la stèle, une plaque gravée commémore ces chouans par cette inscription : « Ici reposent quatre chouans : Julien Blin, de Pruillé Le Chétif, Antoine Thiberge, de Saint-Georges du Bois, et deux inconnus, tombés le 5 juin 1795 pour Dieu et le Roi. »
Les Mortraits
Le château des Mortraits fut construit sous Louis XIII. Il servait d’habitation secondaire pur des bourgeois manceaux. « Les Mortraits » devient la demeure de la famille Ragot au XVIIIème siècle. Ce château est aménagé de deux ailes et d’une toiture à la Mansart durant les années 1783, 1784 et 1785.
Le Château « La Denisière »
Château La Denisière du XVIIème siècle au début du XIXème siècle, La Denisière est la propriété de la famille de Blanchardon qui possède la charge de maître des Eaux et Forêts du Maine. Le château actuel fut édifié vers 1840 par la famille Gastine, devenue propriétaire au début du XIXème siècle.
La Mairie
Ce bâtiment fut construit au XIXème siècle. Avant d’être la Mairie, cet édifice était l’école communale. Ce bâtiment se situe, le long de la route Le Mans – Laval.