Vous suivrez la rivière Auxance depuis le pont situé entre Moulinet et Limbre jusqu’à Quinçay, aller par la rive gauche et retour par la rive droite. Rien ne vous empêche cependant de faire le circuit dans l’autre sens, ou de démarrer à un autre endroit.
L’Auxance a une longueur d’environ 60 km ; elle prend sa source dans les Deux-Sèvres sur le territoire de la commune de Saint-Martin-du-Fouilloux et se jette dans le Clain à Chasseneuil-du-Poitou. Elle serpente paisiblement entre les coteaux et parfois des falaises. Le site constitué par la vallée de l’Auxance est très apprécié des promeneurs, des sportifs et des pêcheurs.
Vous emprunterez tout d’abord une petite route, puis un chemin et un sentier en sous bois ; attention, ce sentier est parfois coupé par des arbres déracinés par différentes tempêtes et qu’il faut donc contourner. A l’approche de Quinçay, vous vous éloignerez un peu de l’Auxance, vous prendrez des chemins à travers champs avant la redescente vers la rivière. Après l’avoir traversée, vous vous en éloignerez un peu à nouveau en prenant une petite route, avant de la rejoindre par un sentier, de nouveau en sous-bois et de la suivre jusqu’à votre point de départ. La boucle complète fait environ 10 km.
N’oubliez pas votre pince à épiler, vous en aurez besoin.
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C’est le premier moulin rencontré par l’Auxance sur la commune de Migné-Auxances, qui en a compté 13. La présence de moulins sur l’Auxance est très ancienne, et date sans doute du Xe-XIe siècle. Ils sont restés pour la plupart en fonctionnement jusqu’au milieu du XXe siècle. Ils sont alimentés par des biefs, canaux creusés à main d’hommes, prenant une partie de l’eau de l’Auxance en amont et la lui rendant en aval après le moulin. A l’origine, la plupart des moulins sont destinés au broyage des céréales provenant en grande partie des plateaux voisins. Les autres sont des moulins à papier et des moulins à foulons (encore appelés moulins à draps). Ces moulins peuvent cependant changer d’activité au gré des saisons.
Sous l’ancien régime, les moulins dépendent de seigneuries laïques telles le comté d’Auxances, ou ecclésiastiques comme l’abbaye de Saint Jean l’Evangéliste de Montierneuf ou de Saint-Cyprien à Poitiers. Les propriétaires peuvent les affermer à un ou plusieurs meuniers.
Le terme de « Boisses » désignant un endroit où croissent des buis, il est probable que le nom de ce moulin en découle puisqu’il est proche d’un coteau qui en est recouvert.
Le 20 juillet 1631, Françoise Leproust avoue tenir le moulin et ses dépendances de Louis Montbron, comte d’Auxances. Le colombier attenant et le logis situé de l’autre côté du chemin dépendent du Roi.
En 1681, Héliette Pasquier, Jean Mousnier et Catherine Abonneau sa femme, Louis Surrauly et Marie Pasquier sa femme, Nicolas, Gabriel et Joseph Surrault afferment les Boisses à Louis Royer, notaire et propriétaire du moulin, pour une période de 5 ans.
Le 8 juin 1892, François-Hyppolyte Vertadier, propriétaire du moulin, demande à refaire les vannes très abîmées de son moulin. Le 25 avril 1904, il sollicite l’autorisation de détourner le canal de fuite pour créer un établissement piscicole tout en gardant l’activité de meunerie. Le projet est accepté car il est appelé à rendre de très grans services pour le repeuplement des cours d’eau. Quelques années plus tard, la pisciculture est victime de deux inondations consécutives entraînant les alevins dans l’Auxance. Découragé, François-Hyppolyte Vertadier abandonne l’exploitation de son établissement piscicole avant 1914.
Le moulin continuera à faire de la farine jusqu’à la seconde guerre mondiale. L’une des deux roues existe toujours, ainsi que le mécanisme d’entraînement servant à moudre le blé et les trois meules qui sont encore en place. Les bâtiments, longtemps laissés à l’abandon, ont été remis en état et le moulin a été transformé en maison d’habitation.
Source : La Nouvelle République, d’après les travaux de l’association Migné-Auxances mémo