Camille SAINT-SAËNS Pianiste, organiste et compositeur français de l'époque post-romantique (1835-1921)
Il a écrit douze opéras, dont le plus connu est Samson et Dalila (1877), de nombreux oratorios, symphonies, concertos, compositions chorales, de la musique de chambre et des pièces pittoresques, dont Le Carnaval des animaux (1886). Il occupe une place particulière dans l'histoire du septième art, puisqu'il est, en 1908, le tout premier compositeur de renom à composer une musique spécialement pour un film, L'Assassinat du duc de Guise.
Saint-Saëns se révèle être un enfant prodige : il donne son premier concert à 11 ans et entre au conservatoire à 13 ans. En 1853, à l'âge de dix-huit ans, il est nommé organiste de l'église Saint-Merri, à Paris, et crée parallèlement sa Première Symphonie. Puis en 1857, il succède à Lefébure-Wely aux grandes orgues Cavaillé-Coll de l'église de la Madeleine. Il y restera à ce poste durant 22 ans. Il acquiert très vite une très bonne réputation et suscite l'admiration de musiciens tels que Hector Berlioz et Franz Liszt. Il fonde en 1871 la Société nationale de musique, dont le but est de favoriser la diffusion des œuvres écrites par les compositeurs français contemporains, dans un contexte de défaite française face à la Prusse. Au début des années 1880, le génie de Saint-Saëns est publiquement reconnu, puisqu’il est élu à l’Académie des beaux-arts et est promu officier de la Légion d’honneur. La fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle voit la consécration du compositeur : en 1900, sa cantate Le Feu céleste, métaphore musicale de la nouvelle Fée électricité, est exécutée à l’ouverture de l’Exposition universelle, à Paris. Les récompenses et distinctions pleuvent : il est fait commandeur de la Légion d’honneur et reçoit la Croix du mérite. En 1901 il est élu président de l’Académie des Beaux-Arts.
Il meurt le 16 décembre 1921 en prononçant selon la légende ces mot : « Cette fois, je crois que c’est vraiment la fin. ».
Source : wikipédia