Bienvenue devant l’ancien couvent des Ursulines. Rien de tel qu’une Mystery pour comprendre l’histoire de ce bâtiment. Vous pouvez accéder à la cour arrière par la rue du Prieuré. Le portail sur le côté est généralement ouvert, sinon il vous faudra attendre qu’une voiture entre ou sorte de la cour pour vous y faufiler.
Vous trouverez sur internet des informations supplémentaires quant à ce lieu, mais voici un peu d'histoire concernant l’ancien couvert des Ursulines (extraits de Toulouse, secret et insolite - Les trésors cachés de la ville rose, de C. Clément et S. Ruiz).
En 1608, les filles de la doctrine chrétienne de la compagnie des Vierges de Sainte-Ursule, vouées à l’instruction des jeunes filles, s’installèrent dans une demeure gothique offerte par leur bienfaiteur, le conseiller au parlement Arnaud de Bouret. Dans la cour intérieure, on découvre parmi les vestiges de leur couvent une tour surmontée d’un bel épi de faîtage, sans doute construite par le capitoul Jean Boysson en 1515. Les ursulines firent aménager en 1624 cette vaste cour, dont les quatre ailes étaient dotées d’arcades, en partie conservées. À la Révolution, le monastère fut acheté par Jean Mamignard, riche marchand de grains, qui fit élever en 1800 l’imposante façade sur rue. (…)
Cependant, dès 1804, il céda la place au bureau de la poste centrale : l’inscription gravée sur une des façades de la cour en rappelle la présence. Les services postaux occupèrent les lieux jusqu’en 1889, avant d’être déplacés rue Lafayette, où se trouve actuellement la grande poste.
Création exemplaire de la municipalité de Toulouse, la confrérie de messagers jurés fut à l’origine du premier guichet de post public en 1575. Au XVIIe siècle, l’extension du réseau routier et la multiplication des relais de la poste aux chevaux permirent la création par l’administration des facteurs et, en 1785, le bureau de poste – situé à l’époque place Mage – affichait deux levées par jour. La correspondance, pratiquée assidûment par les couches aisées, véhiculait tant les informations privées que les nouvelles publiques. Les épistolières toulousaines appréciaient certainement les commodités du service public, tout comme la marquise de Sévigné, s’exclamant en 1671 dans une lettre à sa fille : « … que c’est une belle invention que la poste ! ».
(source Toulouse, secret et insolite - Les trésors cachés de la ville rose, C. Clément et S. Ruiz)
Ainsi, vous allez devoir résoudre une petite énigme, afin d’accéder aux coordonnées finales de la cache.
Vous êtes devant le 13 rue Sainte-Ursule, si vous avez lu le texte ci-dessus, cela devrait être un jeu d’enfant pour vous. Observez attentivement les douze fenêtres du bâtiment, sur chacune d’elle, la rambarde abrite une inscription (lettre, groupe de lettres, chiffre). En partant de la gauche vers la droite, attribuons F1 pour la 1ère fenêtre, F2 pour la 2ème fenêtre, …, et F12 pour 12ème fenêtre. Une fois que vous avez trouvé (ou deviné) les lettres, groupes de lettres, et chiffres, présents sur les fenêtres, remplacez chaque lettre par son chiffre équivalent dans l’alphabet, afin d'obtenir la valeur de F1, F2, ..., et F12. Attention, ne prenez que la première lettre pour les inscriptions « groupes de lettres » et nullement la peine de convertir les inscriptions « chiffres » ! MAJ. Avec les nombreuses difficultés de Géocacheurs, voici un petit indice supplémentaire : les fenêtres F2, F3, F4 et F5 possèdent deux lettres chacune.
Coordonnées de la cache finale :
N 43° 36.(F1 + F2 + F3 + F4 + F5 + F6) + 66)
E 001° 26.(F7 + F8 + F9 + F10 + F11 + F12) + 439)
Normalement, il n’y en a pas besoin, mais c’est tout de même plus fiable, donc n’hésitez pas à utiliser le Géochecker !
Afin d'assurer la pérennité de cette cache, replacez-la bien où vous l'avez trouvée, et surtout, restez discret (rues passantes et pleines de Moldus). Bon Géocaching !