La salle Jean-Renoir
Exemple caractéristique d’une activité culturelle et d’un loisir multigénérationnel, le cinéma, n’a cessé de faire rêver, peur, rire, pleurer, et de divertir petits et grands, d’hier et d’aujourd’hui.
La salle Jean-Renoir, construite en 1933, appartenait à l’origine à l’association paroissiale l’Aubépine et accueillait les manifestations des patronages (organismes destinés à accueillir les enfants et les adolescents pendant les jours de congés pour proposer des activités de loisir) et des scouts de la paroisse ainsi que le cinéma paroissial. C’est en 1955 que la ville commença à utiliser cette salle, suite à la démolition de l’ancien marché qui était pourvu d’une salle de spectacle.
Dès 1980, la salle Jean-Renoir fut rachetée par la ville, qui, en 1983 entama un projet de rénovation afin d’en faire un « centre culturel moderne ». Réhabilitée en 2010-2011 afin de redéfinir sa physionomie et son programme, la salle Jean-Renoir est aujourd’hui un site culturel phare de Bois-Colombes. Lieu d’expositions, de cinéma, de spectacles, elle offre un programme éclectique et varié, pour enfants et adultes.
Toutefois, il convient de préciser que la salle Jean-Renoir ne fut pas la première salle de cinéma de la ville. À la fin du XIXe siècle, alors que le cinéma est un loisir populaire pour l’ensemble de la population, des salles de cinéma s’installent à Bois-Colombes. En effet, au début du XXe siècle, Bois-Colombes compte plusieurs cinémas dont le cinéma Gaumont installé dans la salle municipale située au premier étage du marché ou encore le Biorama situé alors au 16 rue Mertens. Dans les années 1950-1960, il en existe encore deux, l’Excelsior (fermé en 1961), établi sur l’avenue d’Argenteuil, et le California (fermé en 1974) situé rue Raspail.
Le sais-tu ?
La salle Jean-Renoir fut ainsi nommée en 1987 sur décision du Conseil municipal, Jean Renoir étant un « nom qui évoque l’art en ses multiples aspects : céramique, théâtre, écriture… ». Jean Renoir (1894-1979), fils du peintre Pierre Auguste Renoir, était un réalisateur et scénariste français à qui l’on doit notamment La grande illusion (1937) ou encore Le journal d’une femme de chambre (1946).
Témoignage de Michel Baptiste, mars 2017. Découvrez l’histoire des cinémas à Bois-Colombes (vidéos n° 1 et 6) grâce à des témoignages de Bois-Colombiens, en cliquant sur le lien:http://www.bois-colombes.com/decouvrir/CMJ-cheminjeunesse.php