Cette petite chapelle se trouve à la sortie à droite de la D769 en allant de Plouay à Le Faouet, au sud de La Roche-Piriou, et au nord de Meslan. Une chapelle que vous pouvez apercevoir en passant mais qui, sans sa cache, vous serait certainement restée inconnue !
L'ancienne chapelle Saint-Armel a été détruite à la fin du 16e siècle pour être reconstruite en 1735. De forme simple, rectangulaire, où les ouvertures sont tantôt cintrées tantôt lancéolées, sans doute du réemploi.
Tous les premiers dimanche du mois d'Août on y fait pardon. Ce jour là évitez de venir chercher la cache ! Vous risqueriez d'être entouré de moldus !
Saint-Armel
Né en 482 en Grande Bretagne, Armel fut confié à des moines qui se chargèrent de son éducation.
Au VIème siècle, il fait partie de ces groupes de missionnaires qui débarquent sur les côtes bretonnes et qui remontent peu à peu à l'intérieur des terres pour y implanter leurs monastères.
Il aurait évangélisé les populations rencontrées, d'où l'origine des paroisses qui portent son patronyme. On lui attribue de son vivant de nombreux miracles. Les gens se mirent donc à affluer sur son passage afin d'obtenir ses grâces, tel Jésus réunissant les foules, guérissant les malades et chassant les démons.
Le bréviaire de Rennes rapporte qu'il délivra les rives de la Seiche d'un dragon qui terrorisait toute la région. L'Evangile, dans ces villages, faisait donc reculer petit à petit les cultes païens et les hérésies ; et la lumière du Christ gagnait sur la violence dans une période marquée par les invasions barbares.
La tradition rapporte qu'il suivit le cours de la Seiche et qu'il passa par Bruz au pont saint Armel. Une chapelle s'élevait autrefois en ce lieu près du manoir des évêques de Rennes. Il continua ensuite sa route, traversant la forêt de Brocéliande jusqu'à Ploërmel où il serait mort le 16 août 552.