Skip to content

"L'amoco cadiz" L'enfer de la Bretagne Multi-cache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour,

Merci de me contacter directement si cette cache peut être désarchivée. En attendant, elle est archivée pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Groundspeak Volunteer Reviewer".

More
Hidden : 5/8/2008
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:



Consultez le site Geocaching en France







L'amoco cadiz: L'enfer de la Bretagne


  









Le 16 Mars 1978 dans la matinée, le pétrolier libérien Amoco-Cadiz, Capt. Pascale Bardari, chargé de 219617 tonnes de pétrole brut iranien, en route du Golfe Persique vers Rotterdam s'apprête à contourner Ouessant. La tempête fait rage comme souvent à pareille époque avec des vents de secteur ouest atteignant 130 Kmh dans les rafales. A 9 h 45, survient une avarie de barre sur le pétrolier.

Très vite, le lourd navire ne pouvant plus gouverner vient en travers des lames et commence à dériver. Dans un premier message capté par Radio-Conquet vers 11 heures, le pétrolier demande l'assistance d'un remorqueur et se situe à 10 milles Nord d'Ouessant. Ce message est aussitôt répercuté sur le remorqueur allemand Pacific, Capt. Weinert, basé à Brest et qui remonte le Chenal du Four en direction du Pas-de-Calais. A 11 h 28, le Pacific fait une offre de service de type "Lloyd's open form"à l'Amoco Cadiz qui dans un premier temps la décline. S'ensuit une longue tractation sur le montant de l'assistance, ce qui retarde considérablement l'intervention du remorqueur. Lorsque le marché est enfin provisoirement conclu, le Pacific passe une remorque. Il est alors 13 h 15. Malheureusement la masse est trop énorme pour le remorqueur qui ne parvient qu'à freiner la dérive et dans une mer de plus en plus dure, la première remorque casse trois heures plus tard. Le vent est à présent plein ouest force 8, rafales 9 à 10 et le pétrolier à 5 milles de la côte. Une seconde remorque est prête après deux heures d'efforts et cette fois, le Pacific va tenter de remorquer le pétrolier par l'arrière. Mais dans les conditions particulièrement difficiles de cette seconde tentative, ce n'est que peu après 20 heures que le remorquage peut reprendre.






Le Capitiane Bardari ordonne alors de mouiller l'ancre bâbord tandis que le remorqueur essaie fébrilement de contenir l'infernale dérive pendant une heure. Quelques minutes plus tard, l'arrière talonne par 18 mètres de fond, ce qui provoque une voie d'eau à la machine et la perte de l'énergie électrique. A 21 h 40, l'arrière du pétrolier touche une nouvelle fois et cette fois, le pétrole commence à s'échapper. Jugeant sa situation désormais sans espoir, Bardari fait tirer des fusées rouges et vers 22 heures, l'Amoco Cadiz s'échoue définitivement sur le récif de Men Goulven, à un mille de la côte de Portsall vomissant des flots de pétrole par ses flancs crevés. Tous les efforts du Pacific ont été vains et l'une des plus grandes catastrophes écologiques de la planète est en marche.
A 23 h 18, le Capitaine Bardari envoie enfin son premier SOS, demandant une assistance immédiate si possible par hélicoptère. Un hélicoptère Super Frelon décolle alors de la base de Lanvéoc Poulmic et fait route vers le pétrolier. Dans des conditions extrèmes, trois opérations d'hélitreuillage permettent de sauver la totalité des 44 hommes présents à bord qui sans cette intervention étaient voués à une mort quasi certaine.


Dans le même temps, le Vice Amiral Coulondres, Préfet Maritime de Brest déclenche le plan Polmar-mer. Des unités de la Marine appareillent avec à leur bord de la craie, des produits dispersants et détergents. Face à l'ampleur sans précédent du déversement, ces moyens dérisoires ne ser
ont pas d'un grand secours.

A l'aube du 17, c'est un spectacle de désolation que découvrent les habitants. une épaisse nappe marron écrase les vagues et se répand lourdement sur les plages et les rochers. L'odeur écoeurante du brut est transportée par les rafales loin à l'intérieur des terres. En quelques jours, ce sont quelque 300 kilomètres de côtes qui sont souillées. Pour toute une région, c'est une catastrophe économique qui vient s'ajouter au désastre écologique. La pêche, l'ostréiculture, la récolte des algues, le tourisme en sont les premières victimes. Mais il faut faire face et dans un magnifique élan, militaires ou marins, volontaires locaux ou lointains, enfants des écoles ou retraités, armés surtout de leur farouche volonté vont entamer le nettoyage de chaque mètre carré de littoral souillé.



Attention!!! Les coordonnées de départ correspondent à un parking proche d'un site en rapport direct avec l'événement « L'Amoco-Cadiz »; vous devrez y résoudre une énigme qui vous donnera les coordonnées de la cache finale.

A vous de jouer!!! Trouvez la plaque commémorative.

La position de la cache se configure ainsi 48°33'ABC et 004°42'DEF; plusieurs réponses vous sont proposées.

A = le nombre de lettres de l'objet édifié

a) 8 b) 5 c) 12

B = le nombre de mailles

a) 4 b) 10 c) 1

C = le nombre de lettre composant la dernière partie du nom

a) 9 b) 2 c)5

D = A+B

a) 8 b) 9 c) 1

E = D

a) 8 b) 9 c) 1

F = D – B

a) 5 b) 3 c) 1

Une fois les coordonnées obtenues, il vous faudra reprendre votre véhicule(voiture, vélo...), peut être faisable à pied pour les grands marcheurs.




Counter



Additional Hints (No hints available.)