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Le tour de Jo - Notre-Dame de Fàtima Traditional Geocache

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Hidden : 6/2/2020
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Depuis une quinzaine d’années, l’oratoire de Notre-Dame de Fatima à Ponthaux, près de Fribourg, est devenu un haut lieu de dévotion pour la communauté portugaise de Suisse romande. En mai, près d’un millier d’entre eux viennent égayer le lieu à l’occasion d’une fête dédiée à la patronne de leur pays.

 Le lieu, situé en bordure du bois de Ponthaux, est charmant et particulièrement bucolique. Des dizaines de fleurs multicolores reposent au pied de la statue de la Vierge. C’est que les nombreux Portugais qui fréquentent l’endroit sont «plus expressifs que les Suisses», confie Romain Julmy, diacre permanent de la paroisse de Ponthaux et grand connaisseur du lieu. Les Lusitaniens expriment particulièrement leur ferveur en amenant dans l’oratoire un grand nombre de fleurs.

Quand la «Vierge pèlerine» trouve un toit

Le monument a été érigé en 1959 pour donner une demeure fixe à la «Vierge pèlerine» de Fatima. En effet, jusqu’à son installation à l’orée de la forêt, la statue était «itinérante». Elle circulait dans les villages avoisinants, de maison en maison, restant pour un certain temps dans les foyers. Une tradition de la région de Ponthaux dont les racines restent inconnues, malgré les recherches  dans les archives de la paroisse. L’origine de la statue elle-même est tout aussi mystérieuse. Nul ne sait exactement d’où elle vient, ni qui l’a fabriquée.

L’histoire de l’oratoire est mieux connue, même s’il n’existe qu’un seul document officiel à ce sujet. Le reste a été transmis oralement à Romain Julmy, de sa famille et d’anciens paroissiens. C’est à l’initiative de l’Association des anciens retraitants paroissiaux de Ponthaux, menée par Paul Schwaller, que le lieu de culte a vu le jour. Henri Julmy, le père du diacre permanent de la paroisse, avait donné un coin de forêt pour ériger l’oratoire. Le bâtiment, entièrement construit par des bénévoles, s’inspire de la chapelle St-Nicolas sise dans le bois de Belfaux.

Un pèlerinage très fréquenté

La ferveur collective qui avait suivi l’installation de l’oratoire s’est malheureusement effilochée avec les années, confie Romain Julmy. Chaque année, le jour de l’Assomption de la Vierge Marie, le 15 août, toute la communauté de Ponthaux avait l’habitude de faire une procession aux flambeaux jusqu’au lieu de pèlerinage. Mais vers la fin des années 80, faute de fréquentation, les cérémonies se sont arrêtées. Le lieu est cependant toujours très fréquenté, assure le diacre. La dévotion se fait cependant de manière plus individuelle que par le passé. «Il y a certaines personnes que l’on ne voit jamais à l’église, qui se rendent régulièrement à l’oratoire», précise Romain Julmy.

Un lieu de rencontre

Actuellement, les Portugais sont les seuls à encore organiser une procession sur les lieux. En mai, le mois de la commémoration des apparitions mariales de Fatima, de nombreux membres de cette communauté se rendent également individuellement ou en famille, depuis chez eux, à pied à l’oratoire. Certains viennent de Fribourg, de Matran, ou même de plus loin.

L’attractivité de l’oratoire est en général loin d’être en déclin. Elle connaît même depuis quelques années un regain particulier. Depuis deux ou trois ans, Jacques Rime, curé in-solidum de l’Unité pastorale Sainte Trinité (Belfaux-Courtion-Grolley), y célèbre une messe chaque année en mai, avec un petit groupe de pèlerins qu’il a accompagné à Fatima. Mais c’est la seule messe ou célébration qui s’y déroule, mise à part celle des Portugais.

Le lieu ne possède pas non plus une dimension «miraculeuse», indique le diacre. Même s’il est probable que les gens qui y prient demandent une intervention de la Vierge, Romain Julmy n’a connaissance d’aucune guérison mystérieuse à mettre à l’actif du lieu.

L’oratoire est un endroit où l’on vient prier et remercier la Vierge, comme l’indiquent deux plaquettes sur les parois affichant un grand «merci». Notre-Dame de Fatima est surtout, selon les mots de Romain Julmy, «un lieu de rencontre».

La fête portugaise de Ponthaux

Plus de 300 membres de la communauté portugaise de Suisse romande se sont réunis ce dimanche 26 mai 2013 à l’entrée du chemin de campagne qui mène à l’oratoire de Ponthaux. L’ambiance est chaleureuse, malgré la froideur automnale de l’air. Les conditions météorologiques ont apparemment dissuadé nombre de fidèles de participer à l’événement, qui a rassemblé certaines années plus de mille personnes.

La procession est prête à partir, avec son décorum très méditerranéen. Deux petits garçons munis de drapeaux suisse et portugais constituent l’avant-garde. Derrière, le prêtre attend, entouré de porteurs de bannières bleues et de crucifix. Plus loin, un char sur lequel trône une Vierge de Fatima attend d’être soulevé par un groupe d’hommes solidement bâtis. Devant, trois enfants en costumes traditionnels portugais figurent les jeunes bergers qui ont vécu les apparitions de Marie en 1917.

Soudain, l’assemblée s’ébranle et se dirige lentement vers l’oratoire au son de chants religieux en portugais. La procession s’arrête souvent sur le chemin, pour écouter les invocations diffusées par haut parleur. Après une progression d’environ 400 mètres, la foule arrive à l’oratoire, où la messe commence, entrecoupée de nombreux moments musicaux avec choeurs et guitares.

Une ferveur bien présente

La procession n’est réalisée que depuis trois ans, explique à l’Apic Americo Freire, l’organisateur de l’événement. Mais la messe et la fête portugaises sont célébrées chaque année en mai depuis les années 2000. La manifestation a été initiée par la Mission Portugaise du canton de Fribourg, conjointement avec la paroisse de Ponthaux.

Une joyeuse fête dînatoire succède toujours à la cérémonie, dans le coin de forêt autour de l’oratoire. «L’ambiance est très sympa, les gens viennent en famille, il y a beaucoup d’enfants, c’est très chaleureux», explique Isabelle, 46 ans, qui participe à l’événement depuis quelques années. Mais même si elle apprécie beaucoup la fête, c’est principalement la ferveur religieuse qui motive la Portugaise à se joindre au rassemblement. Rosa, 50 ans, confirme que la plupart des gens viennent pour la procession et la messe. «Beaucoup apportent avec eux des requêtes à l’adresse de la Vierge», précise-t-elle.

Notre-Dame de Fatima

Notre-Dame de Fátima est le vocable sous lequel est invoquée la Vierge Marie telle qu’elle serait apparue à trois enfants à Fátima, petit village du centre du Portugal, à six reprises au cours de l’année 1917. Ces apparitions, dont le message porte sur la prière et les fins dernières, ont d’abord été l’objet de méfiance, aussi bien de la part des autorités civiles que religieuses. Puis, dès 1930, le succès populaire de ce qui devient un grand centre de pèlerinage est accompagné de la reconnaissance de ces apparitions par l’Eglise catholique romaine.

 

 

 

Additional Hints (Decrypt)

22 cnf qreevèer ...

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)