Nous vous proposons une série de 6 caches plus une bonus dans ce quartier de la ville de Metz.
Cette série sillonne le quartier et évite les monuments autour desquels il y a déjà une cache.
Dans chaque cache n’oubliez pas de relever l’indice pour faire la cache bonus.
Il n’y a pas de crayon dans les caches.
Les 6 caches peuvent se faire dans n’importe quel ordre
Le Quartier Impérial
Dès le début du vingtième siècle, du fait de la destruction des remparts, la création du quartier impérial est envisagée.
Ce quartier d’une superficie de 160 hectares jouxte le centre de la ville de Metz, le quartier du Sablon et Montigny-les-Metz.
La création de cet ensemble répond à plusieurs objectifs de l’époque :
- germanisation d’une ville française
- proximité d’une grande gare en cas de conflit
- construction de maisons luxueuses
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C’est début de l’urbanisme.
Le plan du quartier (1902) est l’œuvre de l'architecte allemand Conrad Wahn.
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L'Hôtel des Postes, conçu par l'architecte Ludwig Bettcher, constitue avec la gare centrale un des éléments fédérateurs du plan de la Nouvelle-Ville.
Ses 20 000 mètres carrés de locaux s'étendent avec la cour de service sur la totalité d'un îlot d'environ de 100 mètres sur 100.
Sa masse imposante en fait l'un des premiers bâtiments visibles pour le visiteur en sortant de la gare.
Les façades sont construites en grès rose, avec des colonnes en granit gris, et percées de fenêtres en plein cintre.
Le décor, beaucoup plus sobre que celui de la Gare, est basé essentiellement sur des reliefs dans la pierre, avec quelques motifs fantastiques ou symboliques sur les chapiteaux, et un aigle impérial sur la façade, qui, là encore est effacé en 1919.
Par son matériau comme par son architecture ce bâtiment confirme la volonté de monumentalité des autorités allemandes pour ce quartier et l'impulsion donnée par l'empereur de poursuivre dans le style néo roman la construction des bâtiments publics du quartier gare.
Construite de 1907 à 1911, la sobriété de ses lignes, la pauvreté de la décoration symbolique, réservée à dessein à la gare, souligne le caractère symétrique et les références à l'architecture médiévale très appréciée de Guillaume II.
Cet édifice sévère et défensif par bien des aspects a l’allure d’un imposant château fort tel que l'on pouvait en voir sur les bordures du Rhin.
La petite place triangulaire (square du Général Mangin) devant la poste s'inscrit dans le rôle stratégique d'itinéraire que devaient emprunter les troupes armées entre la gare et les forts décentrés.
Néanmoins cet espace présente un dégagement et un recul suffisant qui mettent en valeur la façade du monument qui produit alors son meilleur effet
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