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Thermes minus ! Traditional Geocache

This cache has been archived.

PhilaCache: Bonjour geocrog,

Puisqu'il n'y a pas eu de maintenance dans un laps de temps raisonnable, j'archive cette cache.
voir aussi : http://www.geocaching.com/about/guidelines.aspx#cachemaintenance.

Comme cet archivage a eu lieu à cause d'un manque de maintenance, il m'est impossible de la réactiver. Si vous voulez refaire une cache ici ... s.v.pl. soumettez un nouveau listing.

Cordialement,
PhilaCache
Geocaching Community Volunteer Reviewer

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Hidden : 10/15/2016
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Thermes minus, toutus le mondus descendus !!


La Tourreluque
Un des derniers vestiges des anciens remparts de la ville d'Aix-en-Provence, cette tour du XIVe siecle sera la tour d’angle à la jonction entre les remparts venant du Bourg Saint-Sauveur à l’Est, à ceux descendant en direction de la porte des Cordeliers au Sud.
Cette porte se trouvait à l’extrémité de la rue Tourreluque qui a été détruite au XIXe siècle, avec la plupart des anciennes portes de la ville quand les Aixois se sont sentis à l'étroit.

Les Thermes
Les eaux chaudes d'Aquae Sextiae (les « Eaux de Sextius ») sont connues de plusieurs historiens de l'Antiquité et notamment Strabon, Pline et Tite Live. L'utilisation de ces eaux est probablement postérieure à la fonction thermale d'une autre cité romaine de la région, Glanum.

Les établissements thermaux semblent avoir été nombreux à Aix-en-Provence. Les archéologues soupçonnent l'existence de vestiges à plusieurs endroits de la ville :
- le plus ancien, dit « Grenier » se situerait près du Palais et serait alimenté par la source dite des Bagniers (celle qui alimente les fontaines du cours Mirabeau), même si l'archéologie n'a pu en confirmer l'existence.
- la rue des Étuves, près de la source de l'Observance : on a identifié une piscine pouvant accueillir quarante personnes. Ce sont des caves éclairées par des soupiraux. Malgré la présence de bancs latéraux, il est difficile de savoir à quoi servait cette construction. Peut-être s'agirait-il d'une citerne.
- l'établissement thermal actuel n'a conservé qu'une piscine voûtée d'époque romaine, munie de bancs latéraux, et a développé une offre touristique de soins très prisée des quelques fortunés qui peuvent se les payer (on est loin des thermes publics romains de l'époque, quoique une certaine typologie de fonction sociale peut toujours y être trouvée ...). Spa sensoriel, salle de fitness, on retrouvera les codes du luxe partouche où on voudra bien les chercher. Sans doute, certaines aiment bien aller s'y faire Tourreluquer :-)

L'identification du site des thermes de l'Observance, où se trouvent les thermes modernes d'Aix-en-Provence, dans la partie haute du cours Sextius, s'est faite en plusieurs étapes. En 1705, le médecin-historien aixois Honoré-Maria Lauthier affirme que les Romains, « ayant découvert la grande source de ces eaux qu'on voit à présent au-dessous du couvent de l'Observance, ils firent bâtir en ce lieu de plus grands et de plus magnifiques bains, ce qu'on a reconnu à l'étendue des vieux fondements qu'on en a déterrés depuis environ une année. » La découverte archéologique daterait donc de 1704. Une année qu'Étienne Garcin confirme dans son Dictionnaire de la Provence : « [Les eaux] n'ont été retrouvées qu'en 1704, en enlevant les décombres d'une vieille maison. Non seulement, on découvrit une source d'eau chaude qui sortait à gros bouillon, mais encore des bains dont les dimensions montraient assez qu'ils avaient été publics. » C'est sur ces fondements que sont alors érigés les nouveaux thermes de la ville et on érige une rotonde pour protéger la source et la rendre accessible gratuitement aux pauvres qui viennent y faire leurs ablutions ou y boire.

Si la présence de thermes, ou d'« étuves », est attestée dans le quartier de l'Observance au Moyen Âge, plusieurs historiens aixois, au nombre desquels Pierre-Joseph de Haitze, n'hésitent pas à faire remonter leur origine à l'Antiquité. Les découvertes archéologiques ont confirmé le caractère ancien de cet établissement. De 1704, date de construction des thermes, à nos jours, divers travaux ont engendré des découvertes qui ont permis de mieux connaître l'évolution du site5.

Le 23 mars 1705, alors que les thermes sont en construction, les ouvriers découvrent « une pierre froide d'environ 3 pieds de long sur 2 de largeur », soit 58 centimètres sur 895. Trois signes figurent à son dos, qui peuvent se lire : « I. H. C. », abréviations possibles de « Iuvant Hae Conjugiis » (« Ces [eaux] sont utiles aux époux »), de « In Hortorum Custodiam » (« Pour la garde des jardins ») ou de « Jucundo Hortorum Custodi ».

En 1770, Alexandre de Fauris de Saint-Vincens signale que des parties de murailles ont été trouvées au sud des thermes actuels. Le Dr Sallier fait la description de sa visite des thermes découverts en 1803 dans le quartier de l'Observance : « C'est à l'aide d'une lampe sépulcrale, en entrant à droite, par la rue des Étuves, du côté de la rue des Cordeliers, dans la maison du sieur Belliard que nous sommes descendus dans une espèce de cave très obscure qui précède l'entrée du bain. Au premier aspect il nous a été facile de reconnaître une construction romaine ; la coupe des pierres, leur arrangement symétrique, la forme sphérique des voûtes, la dureté du mortier, le remplissage confus des murailles maîtresses, tout nous a décelé son origine. »

Des bains publics ont également existé au nord et au sud-ouest des thermes actuels. Par contre, la thèse selon laquelle le quartier des Bagniers abritait aussi des bains est infondée, malgré l'affirmation de quelques historiens aixois, comme Alexandre de Fauris de Saint-Vincens qui écrit en 1818 que des bains avaient été construits « à la rue des Bagniers qui en conserva le nom ». Jean Scholastique Pitton (1666) lui, parle d'une « salle de bain », sans en dire plus. La découverte n'a pu être confirmée par l'archéologie moderne.


Si le batiment des Thermes est ouvert (faire le tour jusqu'en haut du cours Sextius), vous en profiterez pour entrer et profiter de la mise en scène de quelques vestiges anciens, et du bruit très reposant des sources qui coulent sur la place.

Cherchez aussi les points de référence (cf WP) pour tenter d'attraper les cousins Zewolf qui trainent par là ..., et essayer de repérer les restes des remparts sur la droite en descendant le Cours Sextius.

Les jours de marché, le voisinage de la cache est encombré par les camions des marchands, installés désormais sur le cours Sextius le temps des travaux de la place des Plaideurs. Les autres jours, les pensionnaires de la maison de retraite en face ne manqueront pas de vous surveiller. Soyez discrets !

 

Sources (non thermales) :
[ Aix en découvertes - Damien Pachot - "La Tourreluque", publié le 23 décembre 2014. URL : http://www.aixendecouvertes.com/tourreluque-aix/ ]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Thermes_romains_d%27Aix-en-Provence

Additional Hints (Decrypt)

ebhr neevèer

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)