VIA FRANCIGENA # 5 Ferme d'HERLEN Traditional Geocache

Herlen, hameau situé au pied du Mont de Couple, près de la source du Pieu ou ruisseau de même nom. Amalric d'Erlehem assiste, en qualité de témoin, à une donation faite à l'abbaye d'Andres par les seigneurs de Bournonville en 1084. Guillaume d'Erlehem, épousa Belle de Markene, fille d'Elembert et d'Adelis de Licques, vers le milieu du XIIe siècle. Le nom d'Herlen est resté l'apanage d'une branche de la famille Le Porcq, qui a donné plusieurs de ses membres au clergé et à la judicature. C'était aux Le Porcq d'Herlen qu'appartenait la seigneurie de clocher du village de Sombres. Le ruisseau d'Herlen ouvre le chenal du port de Wissant, après avoir fait tourner un moulin, autrefois royal, qui fut baillé à ferme pour trois ans à Maxyn de Roussen, le 7 juillet 1550 moyennant un cens annuel de 66 livres.

LE MONT DE COUPLE « Longer la crête et atteindre le sommet du mont de Couple… » Si l’on ne connaît pas les lieux, cette description extraite d’un topoguide de randonnée pourrait laisser croire que nous sommes en montagne. Mais avec 164 mètres d’altitude, il serait bien difficile à notre sommet du Boulonnais, de revendiquer ce statut. Encore que la balade a vraiment de quoi surprendre.

En hiver, la crête a peine à sortie de la brume et la silhouette qui est la sienne impose le respect. L’ascension se fait certes sans aucune difficulté, mais la végétation, herbes folles, arbustes et genêts, a un côté vraiment dépaysant, alors qu’à ses pieds, s’étalent blés d’hiver, labours et champs pas encore déchaumés. Comme en montagne aussi, au fil de l’ascension le vent se fait de plus en plus fort. Là-haut, à la table d’orientation, l’on ne reste finalement que peu de temps pour chercher à s’abriter.

Autrefois couvert d’une forêt, défriché puis pâturé, le mont de Couple a longtemps été fermé au public, car la guerre en avait fait un lieu d’observation privilégié et l’avait laissé à l’état de friche. D’observation, il en est toujours question, mais à propos d’orchidées qui affectionnent les sols crayeux, de papillons (Demi-deuil, Petit-nacré), de sauterelles vertes, de lézards, d’oiseaux (Pipit farlouse, Fauvette babillarde, etc.) qui font la richesse de ce qui est depuis 1997 la réserve naturelle volontaire de la commune d’Audembert… La vue, elle, est toujours grandiose, côté mer sur Wissant, le Gris-Nez et le Blanc-Nez ; côté terre sur l’arrière-pays du Boulonnais et du Calaisis. .