En 1675 Louis XIV est en guerre contre les provinces unies. Wolfgang Friedrich von Durckheim, après avoir usé de toutes les voies diplomatiques, est contraint d’abandonner toutes ses terres. Il ne lui reste que les châteaux de Schoeneck et de Windstein en basse-Alsace.
Heureusement le système défensif du Schoeneck est maintenant au point. Le château dispose de deux bastions à l’entrée sud, de bouches à feu, de murailles épaisses et élevées, et d’un double pont-levis.
En ce jour Wolfgang Friedrich est prévenu de l’avancée d’une colonne de fantassins conduits par le marquis de Vaubrun. C’est aussitôt le branle-bas de combat ! Un mélange de sable et de poix est chauffé, destiné à être monté plus tard dans les mâchicoulis. Côté munitions, tout est prévu de longue date ; des boulets de pierre ont été taillés sur place, la forge a fourni des balles de plomb. On a également prévu de rationner nourriture et boisson, et des linges propres sont préparés pour panser les blessés. Des canonnières ont été installées partout où c’était possible.
L’assaillant est en vue. Ils construisent des beffrois Sans attendre Wolfgang donne l’ordre de bombarder. La nuit approche, mais le Schoeneck a tenu bon.
Mais lendemain les Français, protégés par un toit de bois, attaquent par l’ouest. Encore une fois il faut réagir vite. De gros boulets de fer sont lancés sur les assaillants puis du plomb bouillant convainc l’adversaire d’abandonner son entreprise. Les soldats s’enfuient sous un tir nourri de dondaines.
Un troisième assaut est vaincu grâce à un allié inattendu : la pluie, qui rend les abords du château très glissands. Ce fut la première bataille livrée au Schoeneck.
