Stèle du soldat Jean Devif, 2ème escadron du RCCC (Régiment Colonial de Chasseurs de Chars), aide tireur du TD (Tank Destroyer) "Ogoué", mort pour la France le 3 décembre 1944.
La stèle est posée à l'endroit ou le Tank Destroyer Ogoué fut détruit, dans la forêt de la Hardt, entre Ottmarsheim et Rixheim, sur l'axe Pont du Bouc - Grünhutte. Un autre membre d'équipage, le sergent Paradès, chef de char, y a également laissé la vie.
La colonne de chars, venue de la Grünhutte et tentant d'acheminer des civils vers la liberté, a été encerclée entre Grünhutte et le Pont du Bouc, l'OGOUE en tête a tiré à plusieurs reprises, vraisemblablement sur un Jagdpanther, qui a répliqué et détruit le T.D. Devif et Paradès sont tués. Le chauffeur du Dodge transportant Paulette, Ginette et Marthe est également tué ainsi que son aide. Il fallait encore huit heures, à pieds, à travers la forêt, sous le feu ennemi pour parcourir les 2 kilomètres qui les séparaient de la Liberté, et traverser le canal par une passerelle bricolée à la hâte par les sapeurs du Génie.
L'Association RHIN et SUNDGAU poursuivra sans relâche ses efforts pour ancrer dans ce sol sacré d'Alsace les traces indélébiles du sacrifice de nos Héros Marocains et Français.
voir aussi:
(Les 50 derniers mètres sont un peu plus difficiles avec une poussette)
Deutch:
Gedenkstein zu Ehren Des Soldaten Jean Devif, 2er Schwadron des RCCC (Régiment Colonial de Chasseurs de Chars), HilfSchütze des TD (Tank Destroyer) "Ogoué", gefallen am 3 Dezember 1944.
Der Gedenkstein liegt Im Hardtwald, da wo der Tank Destroyer Ogoué zerstört wurde, zwichen Ottmarsheim und Rixheim, auf der Achse Bock Brücke - Grünhütte. Ebenfalls gefallen, der Feldwebel Paradès, Kommandant des Panzers.
Die Panzer Kolonne, die mit Zivilisten von der Grünhütte her kam, wurde zwichen Grünhütte und Bock Brücke umzingelt, der TD Ogoué, an erster Stelle, schoss ein paar mal, wahrscheinlich auf ein Jagdpanther der zurück schoss, und den TD Ogoué zerstörte. Es kostete das Leben von Devif und Paradès. Der Fahrer und der Beifahrer des Geländewagens, in dem sich drei Mädchen, Paulette, Ginette und Marthe befanden, werden auch getötet. Der Rest der Kolonne zerstreute sich. Die Flucht geht weiter, zu Fuß durch den Wald. Es dauerte noch acht Stunden um die letzen zwei Km zu machen. Sie kamen über den Kanal dank einer von den Pionieren gebaute Fußgängerbrücke.
(Die letzten 50 Meter sind ein bischen schwerer für ein Kinderwagen)
