4eme étape de la quête gruissanaise.
Des chalets, on peut observer avec envie une grande plage sauvage qui file vers les Pyrénées.
Cette plage, on l'appelle la Vieille Nouvelle.
Son nom vient de ce que le grau qui la termine était, à l'époque romaine, la passe par laquelle les bateaux remontaient vers Narbonne sur le Lacus Rubresus. Ils changeaient alors leurs voiles de mer pour des voiles plus réduites. "Vieille Nouvelle"/"Voile Nouvelle".
Sur une dizaine de kilomètres, le trait de côte, protégé en arrière par des bassins salants, a pu rester vierge.
Pour autant, et bien que rachetée en partie par le Conservatoite du Littoral, elle n'est pas interdite au public.
On lui demande simplement de respecter cet écosystème particulier. Il suffit d'en trouver l'entrée
et d'accepter de cahoter un quart d'heure sur la piste qui longe les salins.
Mais après... c'est le royaume des dunes qui se forme par vent du Nord, des oyats, des immenses tas de bois flotté rejetés par les coups de mer de l'hiver. Dans cet biotope particuliers niche tout un tas d'espèces d'oiseaux de bord de mer : bucadels, ibis, échasses, hérons, flamants, goélands et mouettes, sternes, bécasseaux, etc...
La digue du salin coupe cette plage par le milieu.
Notre cache se situe ici. Bonne recherche !