Croix Blanche
Qu’elles soient de chemins, de rogations, de missions, de villages et de cimetières, en fer, en pierre ou autre, les croix ont toutes une signification symbolique. Chaque point important du paysage a pu faire l'objet d'une christianisation (ponts, sommets, sources, fontaines)
La croix de chemins constitue un symbole religieux catholique très répandu du XVIe à nos jours. Elle est souvent due à la volonté publique des communautés ou celle privée de familles aisées voulant à la fois affirmer sa foi et protéger les siens.
Implantée à un carrefour, elle guide le voyageur, le protège de l’inconnu et des mauvaises rencontres et peut servir de pauses pendant les processions.
A l’entrée ou la sortie d’un village, elle sert de borne ou de limites religieuses.
D’autres croix existent aussi pour conjurer une épidémie, ou en mémoire d’une personne.
Lorsque la croix est érigée, elle est bénie, et fait généralement l’objet d’un culte et souvent de processions. Aujourd’hui bon nombre de croix sont toujours fleuries et certains hameaux sont très attachés à leur croix et les entretiennent encore.
Aux croix en bois pieusement remplacées quand elles tombaient, ont succédé des croix en fer, en bronze et des monuments de pierre, de granit.
La croix de mission est un monument érigé en souvenir d'une mission après la tourmente révolutionnaire par exemple où les représentants de l'Église catholique romaine ont du restaurer la pratique religieuse.
En général elle porte une inscription (celle du prédicateur) et la date de cette mission.
À partir du XVIIIe siècle surtout, les Missions se sont multipliées dans les paroisses. Là encore on processionne largement puis, pour fêter dignement la clôture de la Mission, on érige une croix de mission dans un grand concours de foule.
A peine entrés dans ce petit village tranquille de Villard St Christophe, la Croix Blanche ainsi dénommée par les habitants se dresse, imposante.
Elle fait partie des croix de mission.
On peut y lire la date de la mission (1881) mais aussi le symbole de ce monument « expiatoire du Blasphème ».
De l’autre côté de la rue, remarquez le beau porche de la propriété, ancienne fruitière villardoise.
Vous cherchez une micro (H=5 D=2,5) contenant juste un logbook.
Pensez à prendre un crayon.
Attention, vous êtes à proximité des habitations, donc exposés aux regards et aux passages.
Le village est tranquille, soyez très discrets lors de la recherche de la boîte.
Remettez tout en place le plus discrètement possible, il en va de la survie de la boîte.