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LA GROTTE DU CIMETIERE Traditional Geocache

Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   regular (regular)

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Geocache Description:

LA GROTTE DU CIMETIERE DE THARAUX


 

Pour acceder a la grotte garez vous sur le parking du cimetiere et emprunter le chemin de randonnée (la voie Antonine ) qui longe celui ci

 

 

la voie Antonine

 

 

UN PEU D HISTOIRE ..........

Les grottes, et même quelquefois les avens ont été fréquentés à toutes les époques. Ce sont les problèmes techniques qui limitent les explorations. Surtout le principal : l’éclairage. Mais une fois ce pas franchi, l’ingéniosité et la curiosité de certains humains sont sans limite. Les témoignages écrits manquent et les autres signes sont souvent effacés ou si ténus qu’on ne les voit souvent pas. Il n’y a aucune différence entre un mur de pierres sèche de la préhistoire, du Moyen-Age ou de maintenant ; ni entre la trace de mon pied nu et celle d’une femme du chalcolithique. Même maintenant ceux qui relatent leurs explorations sont la minorité de la minorité des spéléologues.

Se réfugier........

Durant les périodes de guerres, les grottes ont été de bons refuges. Il est arrivé que des communautés entières se cachent sous terre. Cela pouvait être fort bien organisé. Par exemple Charles V, dans un édit de juin 1370, cite « les manants de Trèves retirés dans leur fort ». Ce fort est la Baume Saint Firmin de laquelle on a une vue splendide sur les gorges du Trévezel. Cette grotte fortifiée était fort bien aménagée : les restes du moulin installé sur le ruisseau (aujourd’hui temporaire) qui traverse la grotte montrent que tout était prévu. L’eau qui coulait fournissait la ressource principale et permettait de soutenir un siège. En plus, en remontant le ruisseau, on arrivait à une seconde discrète sortie cachée par les arbres. Les Camisards furent des spécialistes de l’utilisation des grottes, ce qui tend à prouver leur grande familiarité avec les lieux. Certaines servirent de magasins de vivres et d’hôpitaux telle la Baume Monadière (flanc est du Mont Bouquet) ; de lieu de réunion comme la Baume de Rouville à Saint Jean du Gard ; d’autres, beaucoup d’autres, ont servi d’abris et de cachettes plus ou moins réguliers. De très nombreuses grottes, utilisées ou non par les Camisards furent murées par les Dragons du Roi avec (grotte de Carnoulès à Saint Sébastien d’Aigrefeuille) ou sans les Camisards dedans (Trabuc à Mialet). Le général de La Lande fit sauter l’entrée de la grotte d’Arrénas à Euzet après avoir massacré les Camisards blessés de cet hôpital de campagne.

Certaines cachettes furent réutilisées durant la Révolution1 et plus près de nous durant l'occupation allemande. A toutes les époques des proscrits et des exclus se réfugièrent sous terre ou utilisèrent les grottes. A Sainte Anastasie, la grotte du Colombier servit d’atelier et de cachette à des faux monnayeurs et, durant les guerres de religions, une bande de Ligueurs (partisans catholiques), en réalité bandits de grands chemins avaient fait de la Baume Latrone leur repaire. Ils ravagèrent la contrée et prirent le château de Sainte Anastasie en 1583.

Les lépreux aussi se cachaient comme à la grotte du Cimetière à Tharaux.

De nombreuses grottes des « Sarrasins » ont été occupées régulièrement par des Gitans. La plus célèbre est la grotte de la Salpétrière, à côté du Pont du Gard. Elle était l’objet d’un pèlerinage et d’un grand rassemblement gitan le lundi de Pentecôte.

S’abriter...............

Les grottes et les abris sous roche ont toujours servi et servent encore d’abris plus ou moins temporaires. Actuellement les baumes, sous les voies d’escalade, servent toujours de bivouacs aux grimpeurs. Les bergers en étaient les plus grands utilisateurs, soit en abris plus ou moins temporaires pour le berger soit en bergerie pour le troupeau entier. Dans ce dernier cas, murs et barrières étaient construits à l’entrée et le fond était obstrué, afin que les bêtes ne s’égarent pas. Habiter sous terre. Le troglodytisme est absolument ignoré et pourtant encore fort courant, même en France. En dehors des habitats préhistoriques et des ermitages, de nombreuses cavités et abris sous roche ont été arrangés et habités. C’est toujours le même genre de site qui est choisi : une grotte plutôt sèche, bien orientée, non loin d’une source ou d’un cours d’eau, quoique l’usage des citernes soit fréquent. Nous pouvons en rencontrer un certain nombre qui sont reconnaissables aux hasards des promenades, comme la ferme de la Balauzière à Vers qui fut habitée de la préhistoire jusqu’au XIXe s..

Entreposer........cacher…même des trésors ?

Bien entendu, les grottes ont servi à entreposer toutes sortes de choses plus ou moins précieuses : grottes-caves ou grottes-réserves. Dans les habitats préhistoriques on trouve des fosses creusées dans le sol qui servaient de réserves de nourriture. La grotte du Hasard à Tharaux a été utilisée comme chambre froide pour la viande de boucherie. Les grottes de falaise servaient aussi pour entreposer graines et fruits, car on y trouve peu de rongeurs. Jusqu’au XXe siècle, le lait étant difficilement transportable, les fromages étaient souvent fabriqués sur place et mis en cave dans des grottes plus humides et plus profondes transformées en fromagerie (grotte de Puech Buisson à Lanuéjols). Il arriva même qu’on les installât au fond de gouffres tel l’aven de Saint Ferréol à Campestre-et-le-Luc. Cette fromagerie est remarquable : une grande salle s’ouvre à 50 m au bas d’un large aven. Cette salle fut fermée par un grand mur et les bâtiments situés sur la lèvre du gouffre étaient munis d’un « ascenseur » manuel. Celui-ci étant malgré tout peu pratique, on fit construire un long tunnel en pente douce qui permettait d’arriver au fond et une cheminée d’aération (vers 1885).** De nombreuses personnes ont rêvé à tous ces fabuleux trésors cachés – trésors des Anglais, des Cathares, des Sarrasins, des Templiers, du diable, des fées … et à la chèvre d’or-. Certains sont même allés les chercher. L’avidité joue de drôles de tours. En s’avançant sous terre avec son mauvais éclairage, le chercheur de trésor voit des parois scintiller : ça y est ! il a trouvé des pierres précieuses, des diamants…. Il revient avec un pic travaille comme un forcené, charge son sac, ressort… et va vite le cacher. Quand enfin il regarde son butin, il ne trouve que de vulgaires cailloux. Rage, colère et déception ! Ce n’est pas sa faute : il a bien vu les pierres briller. C’est donc (rayer les mentions inutiles) le diable, les sorcières, les lutins, les fées qui lui ont volé ou, peut être, repris ce qu’ils considéraient comme à eux et qui lui ont joué ce sale tour ! Tous ceux qui sont allés sous terre ont pu voir les cristaux de calcite scintiller. Et mieux les gouttelettes de condensation accrochées aux parois brillent comme de vrais diamants. Mais il ne s’agit pas de pierres précieuses au sens vénal, mercantile, marchand, négociable, même si leur beauté leur donne une valeur poétique. Je soupçonne fortement les ruraux d’avoir transformé quelques mésaventures et soigneusement entretenu ces légendes en les embellissant afin de mieux pouvoir se moquer de ces citadins qui savent tout mieux que les campagnards. Ce qui brille plait toujours : de nos jours encore, des personnes qui entrent sous terre cassent des concrétions parce qu’elles brillent… et le plus souvent les jettent, une fois rentrées chez elles car elles ne brillent plus. Ce n’est plus assez joli. Et nos cavernes sont défigurées à jamais.

Trouver........

utiliser. La recherche de l’eau, si rare sur les terrains calcaires, est un bon motif pour aller sous terre. Et les « grottes citernes » (appellation ancienne des préhistoriens) sont nombreuses. Il s’agit de grottes ou même de gouffres dans lesquels on dépose des récipients, le plus souvent sous le goutte à goutte qui tombe des stalactites. Par exemple, la grotte du Grand Serre à Tharaux dans laquelle furent retrouvés des débris de poterie néolithique, de pots vernissés et de bouteilles d’un verre épais, humbles débris témoins de la persistance du besoin de boire, de la connaissance séculaire du lieu et … de la maladresse des humains. Les charbonniers, bons connaisseurs des forêts, se sont souvent installés à coté de telles grottes. Je ne cite que pour mémoire l’utilisation des sources. Cette eau qui fait tant défaut en surface dans les pays calcaires et qui creuse des galeries et des puits au fil des millénaires, ressort par des émergences. Celles ci ont été trouvées, surveillées, entretenues durant des siècles et même quelquefois captées. Le captage le plus connu est celui de la Fontaine d’Eure par les Romains. Et ceci grâce au Pont du Gard, fragment de l’aqueduc qui conduisait cette eau d’Uzès à Nîmes. L’argile fut recherchée, principalement celle qui a été déposée par l’eau qui coule très lentement et obstrue les galeries paragénétiques3, très fine, très lisse et très collante. S’il est sûr que les néolithiques s’en servirent pour fabriquer leurs poteries, il est plus difficile de déterminer si ce fut une ressource utilisée plus tard. Ils utilisèrent aussi les concrétions de calcite comme « dégraissant », en les broyant finement et en les mélangeant à l’argile pour obtenir des poteries plus solides (grotte du Prével à Montclus). Plus tard, les verriers se servirent aussi de stalactites broyées pour améliorer leurs verres. L’argile rouge servit à marquer les bêtes, comme celle que l’on allait chercher dans les Baumes Rouges du Mont Bouquet. Le guano de chauve-souris fut sorti pour servir d’engrais dans les champs (grotte du Sambuc, Sainte Anastasie). Dès que l’on sût cultiver les champignons, nous eûmes des champignonnières comme à la Baume Longue de Dions. L’aven de la Cocalière a servi de carrière de sable. Treuil et cable étaient encore visibles récemment. C’était assez pratique : il suffisait d’aller chercher le sable en bas de l’aven en période sèche. Lorsqu’il n’y en avait plus, on attendait la crue et le torrent, sans effort, déposait une autre dune de sable qu’il ne restait plus qu’à ressortir. A la fin du XIXe s. et au début du XXe s., on a utilisé les phosphates comme engrais. De très longues cavités furent ainsi vidées de tout ou partie de leurs sédiments : la phosphatière de Romagnac à Tavel développe 2350 m de conduits vidés à coups de pics.

Jeter..........

Une autre utilisation, mais qui est réservée aux gouffres celle-là, et qui est beaucoup plus récente car résultat de l’élévation du niveau de vie et de la société de consommation est celle de poubelle. On peut, bien sûr trouver quelques cas anciens : l’aven de Paulin porte le nom d’un sinistre bandit qui y jetait ses victimes et qui finit lui-même au fond grâce à la dernière, un peu plus vigoureuse que les autres. Pendant longtemps, ce fût surtout les bêtes malades que l’on jetait dans les gouffres. Mais le jet d’ordures dangereuses s’est fortement diversifié et intensifié. Or dans les calcaires, l’eau circule dans des conduits et n’est en aucune façon filtrée. Quand l’eau passe sur un cadavre de mouton malade en putréfaction ou sur de vieux médicaments périmés, elle en fait une soupe de jus de mouton malade et de médicaments. Et c’est cela qui ressortira invisible mais bien présent, à cette « belle source » qui sera peut être captée pour être amenée jusqu’à votre robinet… Et ce n’est pas la faute des spéléos qui l’ont prouvé, le clament et le redisent depuis longtemps. Edouard-Alfred Martel a réussi en 1902 à faire promulguer une loi interdisant le jet d’ordures dans les gouffres. Or encore beaucoup de gens continuent à ignorer la loi Martel alors que nous risquons actuellement de manquer d’eau.

Prier.....

Si nous savons que les préhistoriques devaient certainement utiliser les cavernes comme lieux de culte, au moins des ancêtres puisque, à certaines périodes, ils y enterraient leurs morts, que de nombreux dieux de l’antiquité étaient vénérés sous terre ou dans les sources, émergences des pays calcaires, il est moins connu que le christianisme se soit implanté en Gaule avec l’érémitisme. Pour donner l’exemple d’une vie de pauvreté et de simplicité face au luxe de l’empire romain, les premiers évangélisateurs choisissent de vivre dans des grottes ou des abris creusés. Il s’agissait au départ de simples cavités avec un lieu pour vivre et un petit oratoire, pas très loin du lieu à évangéliser et le plus souvent à proximité d’une source. Mais si la réputation de sainteté de l’ermite devenait plus importante, il venait s’installer une communauté autour de lui. Pour accueillir les fidèles, il fallait une église que l’on installait dans une cavité plus grande ou que l’on construisait à proximité ainsi que des lieux d’accueil. De nombreux ermitages ne sont plus connus que par la toponymie. Et il est souvent difficile de savoir qui a occupé les lieux, d’autant que les ermites ont souvent réutilisé des cavités qui avaient servi avant eux, en particulier aux préhistoriques. Mais même celles qui ont connu des aménagements importants sont ignorées. A l’aval de Montclus, l’ermitage des Beaumes est une église troglodyte au sol dallé dont la façade de style roman date du XI ou XIIe s2. Il y avait, au siècle dernier, de curieux murs très épais construits devant et qui devaient faire partie d’un système de défense. De nombreuses « maisons » existaient tout autour « dans le rocher ». L’ermitage de Saint Vérédème dans les gorges du Gardon est moins oublié, puisqu’il fit l’objet d’un pèlerinage jusqu’en 1962. Entre autres, la grotte a été utilisée par les préhistoriques, les Gallo-Romains, saint Vérédème, son invité saint Gilles, et ses successeurs certainement très tardivement. Elle a subit des aménagements, fortifications, fresques, construction d’une chapelle, escaliers… Elle fut fouillée par les premiers préhistoriens et choisie comme lieu de promenade par les Nîmois du XIXe s. à 1940. A coté de Beaucaire, les trois collines eurent chacune leur ermitage dès les débuts de l’évangélisation de la Gaule. L’un d’eux devint si important qu’au Ve s., elle devint l’abbaye Saint-Roman-l’Aiguille. Hors l’ermitage de départ qui était une cavité naturelle avant d’être agrandie pour en devenir le sanctuaire, le reste du socle rocheux est entièrement creusé d’un extraordinaire réseau de salles, de galeries, de chambres, de colonnes, de niches, de fauteuils, d’un reliquaire, d’un pressoir, de silos et de citernes. Sur les pentes de nombreuses maisons furent construites. Et le cimetière fut installé en haut, à la surface du plateau. Les tombes ont été creusées directement dans le rocher, chacune à la taille et à la forme de son occupant. L’abbaye perdit de son importance et au XVIe s., le propriétaire fit construire un château sur le plateau au-dessus en utilisant des pierres des bâtiments sous jacents. Après son abandon à la Révolution, tout ce qui le pût, fut vendu comme bien national ; le château et ce qui restait des constructions servit, comme beaucoup de monuments, de carrière de pierres. Il ne reste plus que la partie souterraine battue par les vents.

Visiter.......

Le tourisme est certainement très ancien. François 1er, qui aimait les grottes, a visité la grotte de la Sertanique. Puis Charles IX accompagné du roi de Navarre, le futur Henri IV, y auraient dîné avec tous leurs suivants. La grotte, devenue la Sartanette, sise à 500 m du Pont du Gard, vit passer encore beaucoup de touristes. Ce n’était peut-être pas très courant, surtout pour les gens qui habitaient des villes, mais certainement pas aussi exceptionnel qu’on veut bien le croire. Le XIXe s., vit un regain d’activité touristique et de nombreuses grottes furent visitées par des touristes guidés par des locaux qui avaient ainsi un travail d’appoint non négligeable. C’est le XXe s. qui a vu les aménagements modernes (éclairage électrique, passerelles, escaliers métalliques, sonorisation…) s’installer.

 

 

pensez a visiter la cache voisine http://www.geocaching.com/seek/cache_details.aspx?wp=GC4GW5H

Additional Hints (Decrypt)

yn pnpur ar fr gebhir cnf n y vagrevrhe qr yn tebggr znvf n tnhpur qr y ragerr qnaf ha gebh qr yn ebpur

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)