Au débouché de la rangée vous trouverez un petit parc qui domine sur la mer. Ce jardin a été crée par Annaick le léard, poétesse amoureuse de la presqu'île. Ses descendants en firent don à la commune.
En descendant vers la digue de la Banche et l’anse des 4 vents, un monument (bas relief) a été récemment réalisé en 2003 par les jaguens en hommage à la vie ardue des femmes.
En effet, outre la gestion de la maison, les jaguines avaient d’autres missions parfois périlleuses. La première était de pêcher l’appât pour les macrotiers. Jupes relevées jusqu’à la taille, le corps à demi dans l’eau, souvent de nuit, elles tiraient une lourde toile de lin pour capturer le chevlin, qu'elles devaient porter sur le dos (30kg) et ramener jusqu'à la cale de la Banche, après 4 heures de pêche.
Le cas n’est pas rare de ces « chevlinouères » surprises par la marée qui y laissèrent leur vie. Les femmes de marins pêcheurs étaient aussi chargées d’aller vendre la pêche à cheval ou plus généralement à pied vers Dinan, Saint Cast ou Plancoët. D’avril à octobre, tout le village s’attelle à sa tâche au rythme du maquereau. En hiver, c’est le ramassage des coquillages principalement des coques qui occupent les femmes dans cette "grève de misère"