Le parcours fait 15 kms et se fera de préférence à vélo. Même si il reste faisable à pied, il faudra veiller aux enfants sur certaines petites routes, peu fréquentées mais peu larges et sans trottoir.
Trois portions de chemin ne vous permettront pas de faire l'ensemble du parcours en voiture, du moins pas en "drive in".
L'usine "Peaudouce"
L'usine Peaudouce était bien connue à Linselles et a connu plusieurs propriétaires. Les lieux ont maintenant changé d'activité. Voici quelques extraits d'une page bien documentée.
Source : site "Eco du Nord"
L'histoire de cette société débute en 1858.
C’est une petite filature de lin créée sur le site de La Vignette, à Linselles, par Antoine Hennion, un ancien agriculteur basé à Roncq qui cherche à diversifier ses activités. Le créneau est porteur : partout, de Lille à Tourcoing, le fil de lin est recherché par l'industrie textile.
Robert Descamps (1887-1941) entreprend après-guerre la reconstruction et la modernisation de l'usine, qui atteint son extension maximale vers 1928. Pour résoudre son manque de main d’œuvre, il fait venir de la Belgique voisine, de nombreux ouvriers. Pour ces derniers, il fait construire la Cité Sainte Marie en 1923 ( 69 logements), ainsi qu’une pouponnière, juste en face de l’usine « pour les employées de la filature. Les jeunes mamans peuvent quitter leur travail une demi-heure le matin et l'après-midi pour allaiter leur bébé. Une crèche-dispensaire accueille les plus grands »
NDLA : Cette pouponnière est maintenant reconvertie en logement social et se voit ainsi, pérennisée.Vous pouvez la voir sur place.
A partir de 1965, le chiffre d’affaires de la société chute. Les commandes diminuent. De 680 ouvriers en 1950, l’usine textile passe à 450, puis à moins d'une centaine d'ouvriers. L'activité cesse le 31 mai 1967.
Un an plus tard, les bâtiments sont repris par la société Agache-Willot : les frères Willot veulent y développer une activité alors inconnue dans la région : la fabrication des couches pour bébé. Ce qu’ils entreprennent avec succès, en créant la marque Peaudouce.
Moins de vingt ans plus tard, l'aventure des Willot dans l'industrie des couches culottes prend fin.
En décembre 1984, Laurent Fabius, alors premier ministre socialiste du 2e gouvernement de François Mitterrand cède à Bernard Arnault les derniers éléments du vaste empire Boussac qui avait fait la fortune des Willot.
Dès 1988, alors que le contrainre avait été promis, le démantèlement du groupe est engagé. C'est au suédois Mölnlycke, filiale de SCA qu'est vendue l'industrie des couches culottes.
Une opération qui lui rapporte près de 1,5 milliard de francs.
Le site linsellois compte 1300 salariés en 1991. Mais une décennie plus tard, rien ne va plus. les licenciements se multiplient.
L’entreprise a perdu de nombreux contrats en Europe. le 25 mars 2010, la direction de SCA annonce sa décision de stopper la production de couches pour bébé et les produits d'incontinence en avril 2011, entraînant la suppression de l'ensemble des postes. SCA compte déplacer la production de couches pour bébé vers la Pologne (à Olawa) et des produits d'incontinence vers la Suède (à Falkenberg). L'usine ne compte plus alors que 280 emplois directs.
Dernier épisode en date : le 26 mai 2011, la société familiale et régionale Demeyere annonce le rachat du site industriel de la SCA à Linselles...