Le Fort d’Aiton a été construit en 1875-1880, sur les ruines d’un palais épiscopal.
La place militaire française d’Aiton-Chamousset, se compose selon les principes du système défensif. C’est un fort d’interdiction qui comprenait sept casemates, des magasins, une infirmerie et une cantine pour accueillir une garnison de 350 hommes en temps de guerre.
C’est un fort à crête unique, son armement est placé sur le casernement et renforcé par les batteries de Frais Pertuis et de la Tête Noire et par le fort de Montperché.
Dès 1886, devenu vulnérable face aux progrès de l’artillerie, son rôle se réduit par la construction des forts du Télégraphe, du Replaton et du Sapey.
En temps de paix, il ne sert que d’arsenal et de dépôt. Quelques troupes y stationnement en 1914. Durant la seconde guerre mondiale, la milice, l’armée allemande et la résistance s’y succèdent.
En 1962, il sert d’annexe au centre disciplinaire de l’armée française puis en 1972, il est occupé par le 7e BCA.
Déclassé en 1984, le fort a été acquis en 1986 par la commune. Il abrite actuellement la mairie, un restaurant et des appartements.
Plan et armement historique
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