Skip to content

[ECA] L'ancienne carrière de glaise Letterbox Hybrid

This cache has been archived.

Les_Alexdu10: Vu ce que certains font des boites....je préfère l'archiver!!!!!

More
Hidden : 2/12/2015
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
3 out of 5

Size: Size:   regular (regular)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:


L'EXTRACTION ET LE TRAVAIL DE L'ARGILE SONT DES ACTIVITES ANCESTRALES DE VILLENAUXE

Cliquez pour agrandir


Autrefois, les "gueules grises" et les "culs blancs".
Pendant 150 ans, à partir de 1850, Villenauxe la Grande vit au rythme des mineurs d’argile
"gueules grises" et des céramistes "culs blancs". 
Perpétuant un savoir-faire exceptionnel, des générations d’ouvrières et d’ouvriers vont porter loin, le renom de la cité.

« C’est une argile à faïence de qualité exceptionnelle car elle est exempte d’impuretés et cuit blanc à 1 280 degrés, alors qu’habituellement les argiles ne restent blanches que jusqu’à 900 degrés ». Ces résultats, issus des laboratoires de Sarreguemines, marquent le point de départ de l’exploitation industrielle de l’argile à Villenauxe la Grande. Nous sommes en 1882. Les frères Bellisson, qui viennent de bâtir la ligne Esternay-Romilly, trouvent dans « l’or gris » une intéressante reconversion. 
A l’heure où s’achève la construction du chemin de fer en France. Le débouché est assuré : la manufacture de Sarreguemines s’engage à acheter toute leur argile.
Jusqu’alors, des artisans exploitaient des affleurements naturels ou des puits peu profonds. Les débouchés étaient essentiellement locaux et les méthodes, douces. Le mineur découpait les mottes au hoyau (pioche) ; l’argile était ensuite remontée dans de grands paniers ou des cuffas, sortes de bennes métalliques hissées au treuil. Les Bellisson vont peu à peu éliminer leurs concurrents. Ils creusent des galeries souterraines, boisées, ventilées et éclairées. Les techniques d’extraction évoluent : « lignage » des argiles grasses au fil et aux crochets, tirage à l’explosif des argiles sèches, transport en wagonnets roulés à bras. Elles perdureront jusqu’en 1955.

Cliquez pour agrandir
Jusqu’à 150 mineurs en 1950 
En 1920, alors que la mine occupe déjà une centaine d’ouvriers, les deux plus importants faïenciers français la Sté des faïences de Sarreguemines et la manufacture des faïenceries de Saint-Amand s’installent à Villenauxe la Grande pour extraire eux-mêmes l’argile, expédiée ensuite dans leurs usines. Ils resteront jusqu’en 1960. Jusqu’à cette date, le mineur gagne bien sa vie ; il peut mettre de côté jusqu’à la moitié de son salaire. Mais dix ans plus tard, son salaire n’a pas changé. Et les conditions de travail se sont dégradées. Le mineur doit désormais abattre 15-20 tonnes/jour au marteau pneumatique un engin de 18 Kg porté à bout de bras, huit heures par jour, dans la boue, par 11°C et 90 % d’humidité… Arthrose, bronchite, surdité, les gueules grises paient aujourd’hui le prix fort. Rareté de la main d’œuvre rebutée par ces conditions de travail, normes de sécurité, prix du boisage… les années 70 sonnent le glas de l’exploitation souterraine. 



Spécialité : le biscuit de porcelaine 

Cliquez pour agrandir
Paradoxe. Alors que des tonnes d’argile à faïence sont arrachées des entrailles de Villenauxe la Grande, aucune entreprise ne transformera cette ressource, localement, avant 1938. Contre toute attente, c’est d’abord la porcelaine qui s’y développe. Dès 1853, M. Vital-Roux, chef des travaux céramiques à la manufacture impériale de Sèvres, note que certaine argile réfractaire de la région « serait d’une grande utilité à la fabrique de porcelaine pour la confection des gazettes » (ces cylindres à l’intérieur desquels les pièces sont cuites). Le train permet d’acheminer le kaolin depuis Limoges ; le bois de chauffe est abondant. Dans ce contexte porteur, des chefs d’entreprises vont tenter leur chance à Villenauxe avec la porcelaine production nouvelle, promise à un bel avenir. Contrairement à Limoges, Villenauxe la Grande se spécialise dans l’art statuaire. La manufacture ouvre en 1856. Mais c’est sous la dynastie Letu et Mauger (1860-1919) également fabricants à l’Isle-Adam (Seine & Oise) , qu’elle acquiert dimension et renommée. « Elle fabrique alors essentiellement des articles religieux et funéraires en biscuit [porcelaine cuite sans émail] et des sujets fantaisie en terre cuite décorée », explique Claude Tessier qui, après son père Félix, a dirigé l’entreprise jusqu’en 1988. La manufacture décline la statuette sous toutes ses formes, crée des petits articles d’ornement pour la table et développe la faïence décorée à la main. Elle obtient le monopole de l’art funéraire en France. « Sans doute, est-ce la seule usine maîtrisant à la fois la porcelaine, la terre cuite et la faïence ».

Premier fabricant de souvenirs 

Cliquez pour agrandir
Après le lancement de ses premiers « souvenirs de bord de mer » lors de l’Exposition universelle de 1898 des pêcheurs en terre cuite rouge naturelle ou polychrome, la manufacture devient le premier fabricant français de souvenirs locaux. D’abord peints à la main, les décors sont ensuite reproduits par décalcomanies, avec des milliers de modèles différents. Employant jusqu’à 180 culs blancs dans les années 1960, la manufacture n’aura de cesse d’innover. Ainsi, dans les années 1960, alors que l’entreprise maîtrise la faïence, elle se lance dans l’article publicitaire avec, notamment, toute une gamme de cendriers. Poids des charges sociales, impossibilité d’augmenter ses prix, consécration des matières plastiques… la manufacture ferme en 1992, des projets pleins les tiroirs. C’est la fin d’une époque. Celle où, entre manufacture et mine, les Villenauxiers étaient assurés d’un travail toute leur vie. « Les gosses entraient d’abord à la manufacture. Vers 16 ans, ils pouvaient, ainsi que les femmes, travailler à la mine comme éplucheurs. Ne devenaient mineurs que les solides gaillards ! », se souvient Claude Tessier.
Les céramiques de Villenauxe ont certainement été les plus diffusées en France. « Il est rare qu’un antiquaire n’en possède pas au moins une pièce », précise Claude Tessier. Ces sujets sont aujourd’hui recherchés par les collectionneurs. Vendu 4 à 20 francs dans les années 30, un souvenir de bord de mer peut coter, aujourd’hui, plus de 1 000 €. Pourtant, la marque « Villenauxe » est méconnue, voire inconnue. Une faible notoriété qui s’explique facilement : « La production était anonyme. S’agissant de l’art funéraire, l’acheteur n’avait que faire de la signature. Quant aux souvenirs, ils portent le nom des stations balnéaires ou touristiques… ». Aujourd’hui, à Villenauxe la Grande, des artisans (décorateurs à la main, potiers…) écrivent une nouvelle page de la céramique. Quant à l’argile à faïence, elle est désormais exploitée par une seule entreprise, dans une carrière à ciel ouvert, à coup de pelle hydraulique. On est loin des 2-3 m3 jour de rendement du mineur au hoyau…

Le tampon encreur qui se trouve à l'interieur de la boite n'est pas un objet d'échange et doit rester dans la cache afin que chacun puisse tamponner son carnet personnel avec. Merci! smiley

Additional Hints (Decrypt)

A'bhoyvrm cnf ibger pnegr cbfgnyr!!!! Yn pyé fr gebhir qreevèer ibhf....

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)