Les Lavoirs :Chemin sous la ville et du « trou » 
Les lavoirs communaux sont au nombre de trois: le lavoir du trou, le lavoir sous la ville au croisement du chemin sous la ville et la rue de l’Abreuvoir qui servait aux lavandières du quartier de Brigandville. et celui de Bourgneuf sur la Gloriette de forme identique à celui du chemin sous la ville.
Le lavoir du « trou » construit entre 1765 et 1825 est venu s’ajouter à un abreuvoir existant au début du XVIIIe. Il fut vendu en 1856 par la Comtesse de la Rochefoucault en raison du « …mauvais état des murs, du pavage et du curage qu’il y aura à faire au lavoir et à l’abreuvoir… », pour la somme de deux cents francs, le 9 avril 1858 à la commune de Rochefort. On notera le séchoir en pans-de-bois à hourdis de brique. Le lavoir est surmonté d’une petit construction appelée l’
arsenal car elle abritait la pompe à incendie actionnée à bras vendue à la ferraille. A cette époque le site situé « …à Rochefort sur la route impériale de Paris à Chartres… » comportait 4 éléments : « l’abreuvoir » où barbotent les canards aujourd’hui, « le pavage » menant au « trou au chien » enfin, « le lavoir » auquel aucun séchoir n’était accolé. Celui-ci fut donc construit ultérieurement sans que l’on en connaisse la date exacte.
lavoir double doté d’un séchoir, fait exceptionnel, qui lui permet de figurer dans les pages du « grand livre des lavoirs de France » (éditions Morvan)
De retour des champs les chevaux se désaltéraient dans le vivier, appelé le « trou » en entrant dans l’eau jusqu’au flancs. Le fond était pavé sur quelques mètres pour éviter qu’ils s’embourbent.
Pendant la guerre de 39-45, les parisiens privés de la mer arrivaient par car bondé ou par le train pour se promener en vélo ou se baigner dans le « trou ». Plus tard une épidémie de poliomyélite fit interdire la baignade et laissa le trou aux pêcheurs.
Il reste les ruines d’un quatrième lavoir en limite de la commune de Longvilliers à la Bâte sur la Gloriette. Un abreuvoir situé dans un verger près de la D27 présente la particularité d’être surélevé par rapport au sol.