Histoire du pont :
Le pont-canal du Cacor est une merveille d’architecture qui permet au canal d’enjamber le Tarn.
"Qui enjambe le Tarn" C'est à environ 1,5 km en amont du Port de Plaisance que le Canal de Garonne franchit le Tarn, non loin de son confluent avec la Garonne, via le majestueux Pont Canal du Cacor.
Situé au sud-est de la ville de Moissac, il a pris le nom du quartier voisin : le Cacor.
Long de 356 mètres, large de 8,35 mètres, porté par 15 arches (13 arches de 20 mètres, 2 arches de terre de 5 mètres), le pont-canal est l’un des plus grands pont-canal de France.
1844-1845. Il est construit sur le modèle du pont Napoléon par l’ingénieur François Terrié. Les travaux sont exécutés par l’entrepreneur Pierre Causseran.
De par ses dimensions, la pureté de ses lignes, l'utilisation harmonieuse de la pierre du Quercy et de la "brique toulousaine", un élément architectural majeur de la région et du patrimoine des Voies Navigables de France
La ville est aussi protégée côté Est par deux digues. L'hiver 1929/1930 fut particulièrement pluvieux quand survint du premier au 3 mars 1930, un épisode cévenol : de très fortes précipitations localisées sur les versants sud du Massif Central (où prennent leur source le Tarn et ses affluents) associées à un fort redoux entraînant une fonte des neiges. Le débit du Tarn qui est d'environ 200 m3/s en temps normal sera dans la nuit du 3 au 4 mars de 8 000 à 8 500 m3/s !
Le 3 mars à 6 heures, le Tarn cote à 6,50m, niveau des grandes crues ordinaires : les digues remplissent leur office; 12 heures plus tard, toutes les crues précédentes sont dépassées avec 8,10 m, et le niveau monte inexorablement. L'eau longe le remblai du chemin de fer et s'engouffre dans le quartier Sainte-Blanche profitant de l'espace de 8 m du passage inférieur de la route de Montauban : les digues sont contournées. L’eau continue à monter : 8,90m à 21h ! L'eau s'accumule contre le remblai du chemin de fer, le passage sous le pont Cacor n'étant plus assez important : toutes les destructions qui ont déjà eu lieu en amont font que le Tarn charrie des quantités incroyables d'arbres, de morceaux de bois et autres objets flottants; toute cette masse s'accumule contre le remblai et le pont et donne des coups de boutoir. Vers 23h trois brèches s'ouvrent au nord du pont Cacor dans le remblai : le passage ainsi ouvert libère une énorme masse d'eau qui tel un mascaret se rue sur Moissac détruisant tout sur son passage (les maisons ont tout ou partie de leurs murs faits en brique crue, matériau fongible dans l'eau). Les maisons sont tombées comme des châteaux de cartes par centaines.
Toutes les communications furent coupées : voie ferrée, bien sûr, mais routes : on ne pouvait accéder à Moissac que par le coteau Nord (route de Lauzerte) ce qui compliqua les secours. Les circulations ferroviaires entre Bordeaux et Toulouse furent détournées par Auch-Agen (voie unique) ou alors au prix d'un grand détour, par Tarbes-Dax.
La Compagnie du Midi qui avait aussi la concession du Canal demanda l'autorisation au ministère de construire une voie provisoire sur le pont canal.
La circulation des trains est déviée sur le pont-canal entre 1930 et 1932. La circulation sur le canal continue en même temps le chemin de halage d'un côté du pont est étendu d'un mètre au-dessus du canal pour porter les rails.
Le canal est tout d'abord asséché dès avril 1930, une voie Decauville est installée, un coffrage est en cours de montage afin d'élargir le trottoir amont (vue 2) ; deux remblais de raccordement sont parallèlement construits pour accueillir le raccordement à la voie ferrée; les brèches sont bouchées; sur la vue 3 le trottoir est prêt à accueillir la voie provisoire (mai 1930). Sur la vue 4 on voit le train d'essai composé de deux Pacific Midi tirant un train chargé de gravier fin mai 1930, le trafic officiel ayant repris le 25 mai 1930 (vue 5). Après étude les travaux sur la pile 1 ont commencé en décembre 1930; naturellement il a fallu démonter ce qui restait de l'ancien pont Cacor (vues 6 et 7); le lançage du côté Moissac a eu lieu du 14 décembre 1931 au 7 janvier 1932 (vue 8) ; celui de la moitié côté Castelsarrasin du 6 mars au 2 avril 1932. La remise en service a eu lieu le 22 mai 1932 (on voit sur la vue 9 les essais en charge avec des locomotives d'origine américaine livrées au Midi en 1917)
La cache :
Il s'agit d'une « petite » qui ne contient pas de crayon.
Etape 1 : Parking
A Quel est le nombre d’arches qui constituent le pont-canal
11 = 4
13 = 5
15 = 6
B Quel est le nom de la route qui longe le Tarn? (coté parking)
Trouvez pour chaque lettre de ce nom sa valeur en fonction de la place qu'elle occupe dans l'alphabet (A=1, B=2…)
Etape 2 : Bord du canal
C Quel est le nom du pont-canal? (A=1, B=2…)
D Combien y-a-t-il d’anneaux de halage sur la longueur du pont?
Etape 3 : Centre du pont-Milieu du Tarn
E En descendant le Tarn, on passe sous :
Pont ferroviaire, puis pont routier, puis pont-canal = 4
Pont routier, puis pont ferroviaire, puis pont-canal = 5
Pont-canal, puis pont ferroviaire, puis pont routier = 6
F Quel est le nom du pont routier en amont?(A=1, B=2…)
Etape 4 : Ecluse
G Quel est le numéro de l’écluse qui suit le pont-canal?
H Moissac est sur quelle rive du Tarn?
Rive droite = 4
Rive gauche = 6
Les coordonnées finales sont :
N (C+H) ° E. (Fx2+B-H)
E (E-H)° A. (GxD)-C-(A x2)