Montmort était bien pourvu en lavoirs.
Plusieurs, non couverts, existaient le long du Surmelin.
En 1880, on a construit celui de la Tuilerie en utilisant l'eau provenant de l'abreuvoir.
En 1894, des abris pour les lavoirs communaux furent aménagés
En 1897, il fut décidé d'aménager ceux des écarts, celui des Rouleaux, puis celui de la Chaude Rue, en 1900, celui de St Pierre et celui du gros Moulin.
Lucy possédait son propre lavoir .
3 lavoirs subsistent encore aujourd'hui.
La lessive:
Le premier jour de lessive consistait à faire bouillir.
Dans le fond d'un grand cuvier en bois, et plus tard d'un cuveau en tôle galvanisée posé sur un fourneau à lessive, on plaçait un sac plein de cendres de bois.
On empilait dessus le linge . On faisait bouillir de l'eau dans un pot de fonte à la crémaillère de la cheminée, on y ajoutait des cristaux de carbonate de soude et l'on versait ce mélange sur le linge. On réchauffait cette lessive pendant 7 heures.
Le lendemain, la femme de lessive emportait le linge à la brouette jusqu'au lavoir où les femmes occupaient toujours la même place.
Agenouillées dans dans une boîte à laver en bois garnie de paille, appelée carrosse, elles savonnaient le linge au savon de Marseille , le brossaient énergiquement à la brosse à chiendent sur une planche plane, le tapaient à grands coups de batte à laver le rincaient à l'eau courante pour ensuite le faire sécher.
De nos jours , les machines lavent le linge.
La convivialité autour du lavoir a disparu .
Mais quelle libération pour la femme!
d'après "A Montmort au début du siècle"
Lavoir rue de la Libération