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Un peu d'histoire : La chapelle de la passion.
Avant la révolution, sur le chemin qui mène à Méteren, face au cabaret du « Noote boom » (noyer), existait une petite chapelle où l’on vénérait un crucifix qui fut sauvé, en 1793, des mains sacrilèges par les paysans armés et tenu caché jusqu’en 1819.
Le peintre Nicolas Ruyssen qui avait, en 1817, acheté les ruines de l’ancien Ermitage des Antonins, fit bâtir, en 1819, la première chapelle pour abriter la grande croix de la chapelle du « Noyer ».
Cette première chapelle fut dénommée BOEREKRIJGKAPEL (chapelle de la guerre des paysans). Menaçant ruine et devant l’affluence des pèlerins, Dom Dominique Lacaes, premier Abbé du Mont des Cats, fit démolir cet oratoire et reconstruire, en 1857, une chapelle plus vaste. C’est celle qui existe actuellement en ce qui concerne les deux premières travées.
En 1896, Dom Jérôme Parent, troisième Abbé du Mont des Cats, fit agrandir ce bâtiment en ajoutant une troisième travée de quatre mètres, il y plaça un autel en pierre blanche. A l’extérieur, il fit construire une grotte et y plaça une mise au tombeau préservée par une grille.
Cet oratoire s’appelait aussi « ERMIETENKAPEL » (chapelle des ermites), ce nom fut donné parce que l’endroit se trouve près du bois des Ermites qui était ainsi dénommé à cause du premier couvent des Ermites de Saint Antoine ou Antonins édifié vers 1620 - 1630. A la suite de différents avec le Curé de Berthen, les Antonins quittèrent ce lieu, en 1688, pour s'installer en haut du Mont sur le territoire de Godewaersvelde
On l’appela aussi « PASSIE KAPELLE » (chapelle de la passion).
La dévotion populaire à la croix de la chapelle du « Noyer » resta la plus forte, la grande affluence des pèlerins, le vendredi Saint en est le témoignage. On y va « servir » de préférence un vendredi, pour cela on lie (BINDEN nous pensons que le mot néerlandais AFBIDDEN (obtenir en priant) est mieux adapté que le mot BINDEN) un morceau de vêtement, un ruban qui a été porté par le malade. Lier le mal était d’un usage courant répandu dans les Flandres.
Cette manière de guérir populaire et superstitieuse est déjà signalée dans les écrits en 1854. Alors apparaît pour la première fois le nom de KOORSKAPELLE (chapelle des fièvres).
Prière pour les malades
Dieu éternel et tout puissant, tu guéris ceux qui croient en toi, nous implorons ta compassion pour tes serviteurs malades. Qu’ils puissent, pleins de santé, venir te rendre grâces, après tant de leurs ancêtres, dans notre chapelle.