Sainte Blanche était autrefois invoquée pour soulager l’eczéma des enfants, mais aussi pour protéger les marins en péril lors des tempêtes.
Incendiée par les anglais en 1758, elle est restée en ruine jusqu’en 1905, époque à laquelle on construisit un petit édifice pour célébrer la messe. La chapelle fut érigée grâce à une collecte dans le village. Elle est bénie le 1er avril 1920.
Une pierre au-dessus de la porte latérale porte un calice, une patène et une année 1290 ou 1590 et provient d’une vieille maison du village de Lesrot. Une niche à cul-de-lampe et tête de chimère provient de l’ancienne église de Saint-Cast.
Outre la statue de Sainte Blanche du XXVIIème siècle en bois polychrome, il est intéressant de voir le confessionnal réalisé avec un lit clos, ainsi que l’autel et le retable en bois qui datent du XVIIIème siècle et proviennent de l’ancienne église de Saint-Cast. La tribune en bois qui date de 1920 est faite avec des rouets recueillis après des habitants.
Comme dans de nombreuses chapelles bretonnes, on peut y admirer des ex-voto marins : un trois-mâts barque à la coque verte et blanche portant le nom de "Sainte-Blanche" et un brig carré à la coque rouge et noire, le "Sainte-Marie".
Aujourd’hui, la chapelle Sainte Blanche est ouverte toute l’année de 9h00 à 19h00, grâce à des bénévoles. Quelques messes sont célébrées à certaines périodes de l’année, ainsi que des concerts organisés par l’Office du Tourisme.
LÉGENDE
Lors de la bataille de Saint-Cast en septembre 1758, après avoir incendié la chapelle, les Anglais, auraient jeté à la mer la statue de Sainte Blanche. On raconte qu’elle aurait regagné le rivage laissant un sillage qui revient de temps en temps moirer la surface des eaux : c’est le « chemin de Sainte Blanche ».
