Coopération Suisse- Portugal
La Suisse et la République portugaise entretiennent traditionnellement de bonnes relations, marquées par une sympathie réciproque. Au regard du grand nombre de ressortissants portugais vivant en Suisse, l’échange social est un élément important. Le Portugal est par ailleurs une destination de vacances très prisée des Suisses, mais aussi de villégiature, puisque, selon la statistique des Suisses de l’étranger, 3723 ressortissants suisses résidaient au Portugal fin 2016.
Historiquement, le gouvernement portugais a reconnu la neutralité de la Suisse en 1815. Les relations consulaires entre les deux pays datent de cette époque, même si le premier accord en ce sens n’a été signé qu’en 1883.
Ainsi, en 1817, la Suisse a ouvert un consulat à Lisbonne, transformé en consulat général en 1874. Puis, en 1936, la Suisse a ouvert dans la capitale portugaise une chancellerie diplomatique, qui devint légation en 1945, avant d’être élevée au rang d’ambassade en 1959.
Le Portugal, lui, a ouvert son premier consulat en Suisse en 1855, à Genève, et Berne accueille une légation portugaise depuis 1892, qui est devenue une ambassade en 1959.
L’appartenance des deux pays à l’Association européenne de libre-échange (AELE) a favorisé leurs relations entre 1960 et 1985. La Confédération a, par la suite, représenté les intérêts portugais au Sénégal de 1963 à 1975.
À partir de 1977, les visites mutuelles se sont intensifiées : le président de la Confédération Pascal Couchepin a effectué une visite officielle au Portugal en 2003 ; suivi par le conseiller fédéral Samuel Schmid qui lui a emboîté le pas en 2004 et en 2006, puis par la présidente de la Confédération Micheline Calmy-Rey en 2007. Le portugal, n’est pas en restes puisque le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa était en visite d’État en Suisse en octobre 2016.
Cette coopération est à la fois économique et diplomatique, mais se fait aussi dans le domaine de l’éducation, de la recherche et de l’innovation...
La tradition des relations bilatérales entre la Suisse et la République du Portugal est longue, notamment en raison de la présence de près de 270’000 Portugaises et Portugais établis en Suisse. De par leur nombre, ils forment la troisième communauté étrangère en Suisse.
C’est avant tout sur le plan multilatéral, que la Suisse et le Portugal collaborent. Notamment dans le cadre des Nations Unies bien sûr, mais plus particulièrement au sein du Conseil de sécurité, où le Portugal est un partenaire important de la Suisse. Ainsi, lorsqu’il était membre non permanent du Conseil de sécurité, le Portugal s’est chargé de la réforme des méthodes de travail.
Économiquement, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays est important : il a atteint près de 1,7 milliard de francs en 2016, où la Suisse occupait le 10e rang des plus importants partenaires commerciaux du Portugal. La Suisse y exporte des produits pharmaceutiques, des instruments de précision, des articles d’horlogerie et de bijouterie, mais aussi des machines et des appareils. A l’inverse, elle importe pour l’essentiel des véhicules, des textiles, des vêtements et des chaussures, ainsi que des produits agricoles forestiers et de la pêche.
La Chambre de Commerce et d'Industrie Suisse au Portugal (CCISP) fondée en 1987 à Lisbonne a son pendant portugais à l'ambassade du Portugal de Berne : l'Agência para o Investimento e Comércio Externo de Portugal (AICEP). En sens inverse, c’est la Chambre de Commerce d'Industrie et de Services Suisse - Portugal (CCISSP), à Genève, qui vise à resserrer les liens économiques entre les deux pays.
Les échanges culturelles et les partenariats se multiplient pour privilégier la coopération entre les deux pays.
Ainsi, l’«Instituto Superior Técnico» de Lisbonne (IST) et l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) proposent un programme de doctorat commun dans les domaines de la robotique et de l’hydraulique. L’architecture, domaine important de la collaboration entre les deux pays, met en place de nombreux échanges de professeurs et d’étudiants, notamment entre la faculté d’architecture de l’Université de Porto et l’Académie d’architecture de Mendrisio. De même, depuis 2016, les écoles de tourisme du Portugal et le Swiss Education Group (SEG) disposent d’un protocole qui permet aux étudiants portugais d’entrer directement en seconde année des programmes proposés par les écoles du SEG. Quant aux chercheurs et artistes du Portugal, ils peuvent déposer leur dossier de candidature auprès du Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI) pour obtenir des bourses d'excellence de la Confédération suisse.
Enfin, la Suisse contribue à la vie culturelle de Lisbonne et de Porto grâce, entre autres, à la collaboration directe avec la fondation Calouste Gulbenkian ou la fondation Serralves. Et les manifestations organisées hors de ces hauts-lieux culturels sont souvent soutenues par Pro Helvetia et/ou l’ambassade de Suisse au Portugal.
***
De cette amitié entre les deux pays, un cadeau trône au Parc Ariana. Une plaque de carreaux azulejos offerte à Genève par le secrétariat d’état des communauté portugaises…
***
Un azulejo est un carreau de céramique, plus précisément de faïence, avec un décor peint. Cet art fait partie de la culture de l'Espagne et du Portugal. Le mot azulejo, lui, vient de l'arabe az-zulayj, qui signifie petite pierre polie, puisque l'idée, au départ, était de copier la mosaïque romaine. Les carreaux sont recouvert d'émail avec des décors généralement de trois couleurs, le bleu, le jaune et le vert.
Au Portugal, quasiment toutes les églises, les monastères, sont ornés d'azulejos avec des thèmes religieux : vie des saints, ou de scène de la vie de Jésus.
L'utilisation de techniques industrielles à partir de 1850 a permis une baisse des coûts de production des azulejos. Les façades des maisons, des immeubles, des gares, ont commencé à être aussi recouvertes d'azulejos. Cela a donné une identité particulière aux villes portugaises.
La ville de Lisbonne possède, d’ailleurs, le plus important musée de l'azulejo au monde. Il montre comment cet art s'est développé au Portugal, mais aussi dans les anciennes colonies portugaises : au Brésil, en Afrique (Mozambique et en Angola), en Inde (Goa), et en Chine, à Macao.
***
En plus de cette plaque située dans le parc, le musée Ariana possède en son sein d’autres faïences portugaises. Une exposition temporaire importante a également été organisée entre 2004 et 2005 offrant une rétrospective de la céramique du Portugal du XVIe au XXe siècle.
***
ARIANA
Unique musée de Suisse entièrement dédié à la céramique et au verre, le Musée Ariana est aussi l’un des plus importants d’Europe.
C'est dans un véritable palais, construit à la fin du XIXe siècle à l’initiative du collectionneur et mécène Gustave Revilliod, que le Musée Ariana a pris ses quartiers. Un palais nommé à la mémoire de sa mère, Ariana De la Rive, qu’il a ensuite légué à la Ville de Genève avec l’intégralité des collections. Elles seront rejointe, en 1936, par les collections de céramique du Musée d’Art et d’Histoire.
Les collections du Musée Ariana retracent plus de sept siècles d’histoire de la céramique et du verre, en Suisse et dans le monde. Organisé en deux parties avec les salles permanentes et celles d'expositions temporaires, le Musée Ariana propose une approche didactique et esthétique des œuvres : les contextes technique, historique et artistique de chaque création sont expliqués, afin d’accompagner au mieux le visiteur dans sa découverte.
Si l’ensemble de la création céramique et verrière est présente au Musée Ariana, l’accent a été mis sur l’interaction entre la céramique occidentale et le Proche et l’Extrême-Orient.
Aux côtés des salles permanentes, le Musée Ariana accueille chaque année trois expositions temporaires, articulées autour de thèmes aussi bien historiques que contemporains.
Le parc de l’Ariana, qui s'étendait alors jusqu’au Jardin botanique, faisait partie de l’ancien domaine de la famille de Varembert avant que Gustave Revilliod (1817–1890) en devienne propriétaire et y fasse construire le musée en 1877.
A sa mort, le mécène lègue sa propriété à la Ville, avec une somme de 1'000'000 CHF, pour son entretien. En échange, il demande qu’un mausolée soit érigé dans la partie nord du parc, entre deux vieux chênes.
Le lieux connaîtra, au fil du temps, de nombreux réaménagements...
- Le bassin d’agrément aurait été construit vers 1850 : trois hérons en bronze s’y « rafraîchissent » à la belle saison.
- En 1893, le parc accueille provisoirement le chalet Montbovon (18e siècle), après sa présentation à l’Exposition nationale, et même un parc aux daims !
- Un débarcadère est aménagé en 1894 pour permettre aux bateaux de faire une halte nautique à l’Ariana.
- Une année plus tard, c’est un restaurant flottant qui agrémente le rivage, mais il sera détruit en 1911.
Le morcellement du domaine commence au début du 20e siècle. Entre 1902 et 1904, le Jardin botanique de Genève y est installé (il se trouvait anciennement aux Bastions) et le bâtiment dit « la Console » est érigé. Mais c’est la construction du Palais des Nations entre 1929 et 1937 qui est à l’origine de la transformation la plus marquante du domaine, brisant définitivement la splendide perspective sur le lac et les Alpes. L’entrée de service du musée devient son entrée principale et cette inversion de la hiérarchie des façades modifie profondément la perception de l’édifice. Le mausolée de Gustave Revilliod, qu’il souhaitait au pied d’un bosquet de chênes, se trouve aujourd’hui du côté du parc de l’ONU.
Loin du tumulte urbain, ce parc est non seulement situé dans un emplacement calme mais propose surtout un agencement idyllique. Durant l'été, des chaises longues sont disponibles pour flâner autour de la fontaine devant le musée Ariana. En outre, la statue de Ghandi veille sur ce lieu emblématique empreint de paix. Vous y trouverez nombre de sculpture et autres objet d'art et d'Histoire(s) comme, par exemple, la réplique de la fameuse cloche du temple du Honsen-ji à Shinagawa, dans la banlieue de Tokyo au Japon.
***
Mystery
LA CACHE
La cache n’est pas aux coordonnées publiées. Afin d’obtenir les coordonnées de la cache, vous devez :
- soit trouver par vous même,
- soit établir un accord d’amitié et de coopération avec une personne en villégiature au Portugal qui va trouver à Obidos, (GC83PA9) , aux coordonnées du waypoint, les informations dont vous avez besoin.
Votre complice pourra effectuer un «Found it» lorsque vous aurez effectué le «Log» de la cache trouvée. Ainsi vous pourrez enregistrer les deux caches, celle que vous aurez réellement trouvée et l’autre à titre de complice. Comme on ne signe une cache qu’une seule fois, vous ne pouvez être complice qu’une fois seulement. N'oubliez pas d'inscrire le nom de votre complice dans votre "Log".
Bonne chance dans vos recherches d’indices et de complices. Merci également de ne pas insérer dans la galerie de photos une image de type "Vue depuis la cache"...
En effet, Obidos, ville fortifiée classique portugaise, autrefois propriété de la reine du Portugal, est l’un des lieux les plus pittoresques du Portugal. Cette ville de grand charme représente tout ce qui fait le charme du Portugal : de petites rues pavées, des maisons charmantes et un château médiéval imposant qui servait jadis à défendre la région, mais pas que...
On y trouve aussi, dans sa splendide Porte de la Ville (Porta da Vila), autrefois accès principale à Obidos, une chapelle décorée de carreaux de carrelage bleus et blancs traditionnels qui racontent la Passion du Christ.
Oratoire dédiée à Notre-Dame de Grâce, c’est à cet endroit qu´existait déjà une espèce de petite niche ayant une image que la tradition attribue à une offrande d’action de grâces après le siège de 1246 (concernant la dispute entre « D. Sancho » et « D. Afonso III »). Cette chapelle-oratoire à subit une restructuration en 1727, par initiative d'un Magistrat en poste en Inde, « Bernardo de Palma ».
Il le fit en souvenir dune promesse faite à sa fille, qui mourut d'amours contrariés pour un jeune habitant de Óbidos.
La tourelle fut donc transformée en un véritable Temple, possédant une chapelle principale, un retable, un chœur, une tribune ainsi qu'une sacristie, tandis que le plafond représente la couronne d’épines. C'est par sa nef que s'effectue la circulation vers l'intérieure de la Ville.
Pour trouver les coordonnées, il vous faudra :
- A Obidos = Obtenir les quatre dates (W, X, Y, Z) sur le panneau. Longueur de la plaque + Largeur de la plaque + nombre de lettres du mot en dessous de "Vila" (V)
- A Genève = Compter le nombre de carreaux de la plaque (A) & le nombre de lettres du carreau en bas à droite (B)
Une fois le calcul fait, je vous laisse mettre les points
NORD = 46° [X*(V-B)+W*(V-B)-Z*(V-B)+Y+A*(Z-Y)+V-30]
EST = 006° [X*(V-B)+Z*(V-B)-W*(V-B)+B*(Z-Y)-A-(V*2)+B-(Z-Y)-(V-B)]
MERCI DE NE METTRE AUCUNE PHOTO DE LA PLAQUE
Pour Certitude entrer la somme des deux chiffres que vous avez trouvé sans les points.
Vous pouvez valider votre solution d'énigme avec certitude.