La SEGUINIERE tire son nom du latin "sequinaria" qui signifie frontière . La Moine qui la traverse, délimitait les zones de gabelle.La paroisse et la chatellanie étaient connues depuis l'an mille . Une dynamique association "Histoire et patrimoine de la Séguiniére"met en valeur le passé de cette commune
L'église est dédiée à Notre Dame de l'Assomption. Du premier édifice du XI° siècle , il ne reste que quelques bases de mur .On notera sur le perron des dalles sculptées (patène et calice , fer de lance )Elle fut reconstruite au cours du XVI ° par Charles du Plessis , seigneur du lieu et au XIX. Incendiée en 1589, la voute fut remplacée par une charpente de 7 fermes sculptées. Elle fut agrandie entre 1858 et 1860 avec des piliers et des arcs en granit de même style et de même nature que ceux de la renaissance donnant une réelle unité à l'intérieur de l'édifice. On retrouve toutes les techniques de la renaissance: arcs brisés , plein cintre des rosaces , clef de voute pendante et toupies en granit .La disproportion exterieure est liée a ces origines du XVI et XIX siecle. Le toit en tuile de la tour du clocher fut remplacé en 1959 par un campanile avec des horloges sur les 4 faces.
Les Blasons: la clef centrale de la voute de la première travée porte le blason de la famille du Plessis (Coquilles), de Montfaucon (Lion d'or) , les autres appartiennent aux armes des Beauvau (lionceaux couronnés) et des Sesmaisons (Tours)
Les autels: L'autel neogothique de la vierge , restauré en 2019 , présente la statue la plus ancienne de l'église. L'autel de l'absidiole sud est dédié a St Hubert dont le culte est resté populaire à La Séguiniére. Au moyen age , de nombreux pelerins venaient vénérer la relique (un doigt du saint) contenue dans l'autel . Ce saint etait réputé soigner la rage , parfois appelé le mal de St Hubert . Il est associé ici à Saint Roch et son chien , réputé protegeant de la peste et de la rage. Une peinture monumentale représentant l'ancien retable de St Hubert détruit lors de la refection du XIXe siecle lui fait face.
Les Vitraux : les cinq baies géminées du choeur sont garnies de vitraux du XIXe et présentent des scènes de la vie de la Vierge évoquant la Trinité et la théologie mariale .Les vitraux collateraux sont l'oeuvre de Bordereau et illustrent des scénes de la guerre de Vendée et de la vie de Saint Louis Marie Grignon de Montfort qui a chéri cette paroisse et y séjourna de 1713 à 1715
La Crèche Monumentale : Tous les ans en Décembre , une équipe dynamique reconstruit une exceptionnelle et majestueuse crèche méritant la visite
En bordure de l'église ,des statues réstaurées du Christ en croix et du Sacré coeur qui se trouvaient sur les routes de la Commune
source: "Eglise accueillante des Mauges"