Le menhir de Bavelincourt est aussi connu sous le nom de Pierre d’Oblicamp. Ce mégalithe du néolithique d’une taille imposante est inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis le 5 janvier 1970, tout comme le polissoir, découvert non loin de là en 1878 par un paysan du village et aujourd’hui visible au Musée de Picardie d’Amiens.
Le menhir paraît avoir servi aux cérémonies druidiques (La France pittoresque 1835) et est vénéré depuis des temps anciens. Des formes de dévotion populaire, de superstitions se sont développées autour de la Pierre d’Oblicamp. A l’origine située au milieu des bois, celle-ci était, dit-on, le point de rendez-vous des fées et des sorciers. Ceux-ci dansaient alors autour du mégalithe certains jours de l’année.
L’Oblicamp est également doué de pouvoirs, plusieurs fois on l’a entendu parler ou chanter. Quelques fois il « pousse », grandit, en s’élevant au dessus de la terre et parfois, si la musique est à son goût et les danses assez folles, il sort de terre et se joint aux danseurs jusqu’au bout de la nuit !
Mais d'autres légendes encore se racontent.
Certains voient sur cette pierre le profil d'une tête de cheval, mais ce serait plutôt une tête de mule, car on raconte qu'un souterrain la relierait au Mont-Rôti, à 3 km de l'autre côté de la vallée. Or une mûle rôderait sur ce mont transportant des sacs d'or.
Chacun y va de sa petite histoire, le menhir n'a pas encore terminé de faire parler de lui....